Badiaa Bouhrizi, également connue sous son nom de scène Neysatu, est une auteure-compositrice-interprète tunisienne qui met à profit son talent musical afin de militer en faveur de la justice sociale et des valeurs du pluralisme et de la démocratie.
Tunisie
Pays d'origine : Tunisie
Domaine d'expertise : Inclusion sociale
Cycle des AKMA : Cycle 2019
Statut : Lauréat
À PROPOS
Badiaa Bouhrizi, également connue sous son nom de scène Neysatu, est une auteure-compositrice-interprète représentante de la scène de la musique alternative en Tunisie. Elle a commencé à se produire à l’âge de sept ans en tant que soliste dans un chœur local, avant de rejoindre le chœur Tahar Haddad, qui interprète des style
Badiaa Bouhrizi, également connue sous son nom de scène Neysatu, est une auteure-compositrice-interprète représentante de la scène de la musique alternative en Tunisie. Elle a commencé à se produire à l’âge de sept ans en tant que soliste dans un chœur local, avant de rejoindre le chœur Tahar Haddad, qui interprète des styles classiques de la musique arabe tels que le mouachah et le malouf. Elle a ensuite déménagé à Paris afin d’étudier la musicologie à l’Université Paris 8e et de se concentrer sur la composition musicale. Elle a fini par trouver sa propre voix lorsqu’elle a commencé à composer dans un style minimaliste influencé par la musique berbère amazighe du nord-ouest de la Tunisie, et a choisi le nom de scène Neysatu.
Elle a commencé sa carrière solo en 2011 au parc Al-Azhar, au Caire, en chantant et en jouant de la guitare acoustique, accompagnée par le percussionniste allemand David Kuckhermann. Depuis, elle a collaboré avec des musiciens de différentes nationalités et de différents styles d'interprétation, dont le groupe de fusion afrobeat londonien Awalé, pour le plus récent. Elle chante en fuṣḥá (arabe standard moderne) et décrit son style comme « une nouvelle sonorité d’Afrique du Nord », une fusion de traditions locales, de musique arabe classique, de jazz, de funk, de néo-soul, d’électronique et de reggae.
Bien qu’on lui ait régulièrement interdit de se produire en Tunisie en raison de ses paroles engagées en faveur de la résistance politique, les Tunisiens associent à son nom le mot « Miltazema » (mot arabe pour « engagée »), un titre donné aux artistes qui s’engagent en faveur de la liberté et de la justice. Sa chanson « Manifesto » parle de l'incarcération de son frère, un rappeur socio-politique qui a injustement été arrêté et emprisonné pour avoir fait de la musique dissidente. Elle a également composé et interprété une chanson écrite par la poétesse résistante Fadwa Touqan, intitulée « Ila Salma » et dédiée à l’écrivaine palestinienne Salma Al-Jayyousi.
En 2011, elle a gagné le prix de la meilleure chanson arabe alternative pour la chanson « Ila Salma » et a reçu une bourse Al Mawred Al Thaqafi, ce qui lui a permis de produire son premier album.
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