Sanctuaire d'Abu Nasr et son parc, projets de restauration à Balkh, Programme Aga Khan en faveur des villes …

AKDN / Simon Norfolk

Restauration de la mosquée Noh Gombad, projets de restauration à Balkh, Programme Aga Khan en faveur des …

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Le mausolée d'Abu Nasr Khwaja Parsa, également connu sous le nom de « mosquée verte », à Balkh, Afghanistan. …

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RESTAURATION À BALKH

2 000 m2

L'AKTC a posé plus de 2 000 m2 de sentiers en briques dans le complexe du sanctuaire de Khwaja Parsa

Restauration du sanctuaire historique de Khwaja Parsa dans la vieille ville de Balkh, province de Balkh, Afghanistan.

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Complexe du sanctuaire de Khwaja Parsa

Il devenait urgent de lancer des travaux de conservation et d'aménagement paysager sur le site du 16e siècle du sanctuaire de Khwaja Parsa, ainsi que sur un autre complexe d'édifices historiques situé dans un parc public au cœur de Balkh. Avec le soutien du Ministère fédéral allemand des affaires étrangères, des travaux ont été entrepris dans le cadre du projet de conservation et d'aménagement paysager du sanctuaire de Khwaja Parsa, et notamment :



  • la restauration du sanctuaire de Khwaja Parsa et la reconstruction d'une mosquée historique pour remplacer une construction en béton moderne et illégale attenante au sanctuaire ;

  • la réhabilitation du parc public de 3,5 hectares de Khwaja Parsa, incluant un aménagement paysager et des plantations, la mise en place de services et d'équipements publics de base, ainsi que l'amélioration et la modernisation des sentiers existants et du mur d'enceinte afin de permettre au grand public d'y accéder et d'en profiter en toute sécurité ; et

  • la consolidation de deux structures historiques majeures au sein du parc, dont la tombe de la célèbre poétesse dari Rabia Balkhi et les vestiges de la porte du 16e siècle de la madrasa Subhan Qoli, qui constitue aujourd’hui l’entrée principale du parc.


La réhabilitation de l'aménagement paysager autour du parc et au cœur de Balkh était axée sur la mise à disposition d'un accès sécurisé et sur l'amélioration des services et des équipements pour le public. De nouveaux sentiers et escaliers en briques ont été posés. D'autres sentiers ont été retravaillés en vue de l'accueil d'un grand nombre de visiteurs. Les ouvriers ont retiré les débris du site et nivelé le sol à la main, avant de poser 12 000 m² de sentiers en briques à base de mortier à la chaux et plus de 780 000 briques produites localement.


Le paysage naturel a été amélioré grâce à l'enlèvement de 800 m3 de dépôts limoneux sur deux kilomètres de canaux en surface et à l'optimisation du système d'irrigation par gravité qui distribue l'eau aux arbres, aux plantes et aux arbustes. Plus de 700 espèces envahissantes de plantes et d'arbres ont été enlevées du site et plus de 1 200 espèces indigènes d'arbres et de fleurs disponibles dans les pépinières locales comme les cyprès, les platanes et les roses, y ont été plantées. Une petite pépinière a été construite sur site afin de faciliter la plantation de nouveaux arbres à l'avenir.


Restauration de la mosquée Noh Gombad, Programme Aga Khan en faveur des villes historiques, Afghanistan.

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Mosquée Noh Gombad

Construite entre le début du 8e siècle et la première moitié du 9e siècle EC, la mosquée Noh Gombad est, supposément, l'édifice le plus ancien et le plus important du début de l'ère islamique en Afghanistan, et peut-être même dans un périmètre encore plus grand.


Ses caractéristiques originales en font un des premiers exemples d'un style novateur pour les mosquées, probablement influencé par des motifs irano-sassanides déjà existants. Les délicates mais rares décorations en stuc qui subsistent sur les colonnes et les arcs seraient de style abbasside ou samanide. L'édifice a été inscrit sur une liste indicative en vue d'être intégré à la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.


Sans les neuf coupoles qui se sont effondrées, les trois colonnes encore debout et les deux arcs constituent le noyau architectural et artistique du site. Le temps et l'indifférence ayant gravement endommagé la mosquée, le risque de défaut structurel des arcs en cas de séisme est extrêmement élevé. L'AKTC s'est efforcé de stabiliser les colonnes et les arcs endommagés et de protéger les décorations en plâtre.


Ce projet a été mis en œuvre avec le concours du Ministère afghan de l'information et de la culture et des institutions locales de la province de Balkh, et a été coordonné avec des partenaires internationaux dont la Délégation archéologique française en Afghanistan (DAFA), l'Associazione Giovanni Secco Suardo/Fonds mondial pour les monuments, le Centre national de la recherche scientifique (CNRS), l'UNESCO et d'autres partenaires techniques.