Les idéaux intemporels et l'art éclairé sont révélés dans The World of the Fatimids.

Toronto, Canada, le 15 février 2018 — L'exposition The World of the Fatimids (Le Monde des Fatimides), qui ouvrira ses portes le 10 mars 2018, met en lumière l'une des civilisations les plus intrigantes et les plus animées de l'histoire, qui, à son apogée aux 10^e et 11^e siècles, a influencé les façons de penser et de vivre dans toute la Méditerranée, l'Europe du Sud et le Proche-Orient. Des céramiques lumineuses, des sculptures complexes en cristal de roche et des objets anciens décorés de calligraphies coufiques et ornés de vignes et de feuilles font partie des objets prestigieux de cette exposition. Tous témoignent d'une remarquable dynastie qui a favorisé les arts et les sciences, mais qui est peu connue en Amérique du Nord.

« D'après les récits de l'époque, nous savons que l'art et l'architecture fatimides étaient glorieux, » explique Henry Kim, administrateur et PDG du Musée Aga Khan. « À travers les siècles, la majorité de cet héritage a malheureusement disparu. En réunissant des objets issus de nombreuses collections internationales, l'exposition offre aux visiteurs une occasion rare, non seulement d'admirer l'art fatimide, mais aussi de comprendre ce qu'aurait été la vie dans cette société animée, diverse et tolérante. »

À travers des pièces architecturales monumentales et des œuvres d'art plus intimistes, l'exposition évoque une terre aux croyances multiples et explore la vie, royale et quotidienne, dans la capitale fondée par les Fatimides, Al-Qahirah, autrement appelée Le Caire. La vidéo, prise depuis un drone, du site de la cour fatimide et de ses vestiges architecturaux, ainsi qu'un film sur l'histoire fatimide du Caire, offrent un aperçu de la ville telle qu’elle était il y a un millénaire.

Les Fatimides cherchaient à connaître et engrangeaient les compétences et les connaissances des peuples de lieux et de croyances différents, les accueillant ainsi à la cour et dans la ville. « Cette société aux nombreuses facettes explique en partie les sources d'inspiration très diverses qui caractérisent l'art fatimide, » explique le Dr Assadullah Souren Melikian-Chirvani, commissaire de l'exposition The World of the Fatimids. « Une autre raison expliquant cette diversité réside dans les nombreuses influences auxquelles l'Égypte fatimide était ouverte. »

Quelques pièces maîtresses de l'exposition :

• Une dalle de marbre sculptée de huit pieds de long (environ 2,43 mètres), découverte enterrée sur ce qui semblait être le site d'un palais fatimide
• Un récipient pour cosmétiques en cristal de roche, sculpté en forme d'oiseau, et qui aurait servi à conserver le khôl que les hommes et les femmes utilisaient pour se maquiller
• Une coupelle peinte en émail à lustre métallique montrant un prêtre copte balançant un encensoir et une croix ressemblant à un ankh égyptien
• Un olifant en ivoire sculpté dans le sud de l'Italie montrant des scènes de chasse, inspiré du style et de la culture de cour de l'Egypte fatimide

Un catalogue comprenant des essais d'érudits sur le mécénat fatimide, la littérature, la calligraphie, les influences culturelles et les échanges mondiaux, ainsi que des chapitres sur les communautés chrétiennes et juives d'Égypte fatimide et l'histoire de la branche ismailie de l'Islam accompagne l'exposition. La programmation de l'exposition prévoit également des conférences, des diffusions de films et une visite avec le commissaire.

L'exposition The World of the Fatimids sera ouverte au public du 10 mars au 2 juillet 2018.

NOTE

Le Musée Aga Khan à Toronto, au Canada, a été créé et développé par le Trust Aga Khan pour la culture (AKTC), une agence du Réseau Aga Khan de développement (AKDN). La mission du Musée est d'encourager une meilleure compréhension et appréciation de la contribution des civilisations musulmanes au patrimoine mondial, tout en reflétant souvent, à travers ses expositions permanentes et temporaires, les liens qui existent entre les cultures. Conçu par l'architecte Fumihiko Maki, le Musée partage un site de 6,8 hectares avec le Centre ismaili de Toronto, conçu par l'architecte Charles Correa. Le parc paysager environnant a été conçu par l'architecte paysagiste Vladimir Djurovic.

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