Kenya · 10 mars 2019 · 4 min
AKDN / Hussein Jiva
Nairobi, Kenya, le 19 février 2019 - Le prince Hussain Aga Khan a officiellement inauguré son exposition de photographies sous-marines intitulée « Fragile Beauty » (Beauté fragile) la semaine dernière à l’historique mosquée Khoja de Nairobi.
Cette collection de quelque 100 photographies d’écosystèmes océaniques de diverses parties du globe illustre la beauté, la fragilité et la diversité de la vie marine et attire l’attention sur la nécessité et l’urgence de protéger, de conserver et de gérer notre patrimoine et nos ressources océaniques.
Le prince Hussain Aga Khan, le deuxième fils de Son Altesse l'Aga Khan, accompagnait l’invité d’honneur, M. Keriako Tobiko, Secrétaire du Cabinet au Ministère de l’environnement et des forêts, pour une visite spéciale de l’exposition.
Dans son discours, M. Tobiko a rappelé que le Kenya dispose de 500 kilomètres de côtes vitales à l’écosystème du pays. « Les écosystèmes marins constituent un système indispensable à la vie dans notre pays, car ils contribuent au tourisme, aux moyens de subsistance des communautés, à la pêche et au transport, ce qui nous permet de maintenir notre économie. » Il a souligné les nombreuses initiatives mises en œuvre par le gouvernement kenyan afin de favoriser des écosystèmes marins sains et a insisté sur la nécessité pour chacun d’entre nous « d’aller au plus profond de nos efforts de conservation... afin que les générations futures puissent voir les images représentées sur les photographies [de l’exposition] de leurs propres yeux ». Il a en outre félicité le prince Hussain pour cette « véritable démonstration de sa passion exceptionnelle pour les écosystèmes marins » et pour avoir utilisé la photographie comme moyen d'informer et d’éduquer le public sur la diversité qui existe dans nos mers et océans. Il a également salué le travail du Réseau Aga Khan de développement (AKDN) dans les secteurs de la santé, de l’éducation et de la conservation et l’a spécialement remercié pour son soutien dans l’engagement du Kenya visant à atteindre un taux de couverture végétale de 10 % d’ici 2022, et dans le cadre duquel déjà plus de 10 millions d’arbres ont été plantés depuis 2014.
En souhaitant la bienvenue aux diplomates et aux hauts responsables du gouvernement, le Dr Azim Lakhani, représentant diplomatique de l’AKDN au Kenya, a évoqué l’approche multisecteurs du Réseau et a expliqué que des aspects tels que la réduction de la pauvreté, l’amélioration de la qualité de vie et la lutte contre le changement climatique nécessitent une multitude d’interventions coordonnées. « L’AKDN met en œuvre de nombreux programmes intégrés qui impliquent plusieurs agences qui travaillent en partenariat, et l'impact collectif de ces initiatives dans le pays permet de soutenir, d’éduquer et de mettre en place un travail de conservation », a-t-il déclaré. Il a ensuite poursuivi en évoquant les contributions de l’AKDN et de la communauté ismailie en faveur du développement du Kenya, expliquant que le lieu de l’exposition, le Jamatkhana vieux de 97 ans (mosquée Khoja), était le reflet de leur présence permanente et historique dans le pays.
La visite de l’exposition a été suivie d'une table ronde sur la préservation des atouts naturels intitulée « Fragile Beauty: How do we preserve our natural assets while building the economy? » (Beauté fragile : comment préserver nos atouts naturels tout en renforçant l’économie ?). Plusieurs experts de la conservation, dont le Dr David Obura, fondateur et directeur de Coastal Oceans Research and Development – Indian Ocean (CORDIO) East Africa, le Dr Cyrille-Lazare Siewe, directeur du Kenya Country Programme pour le bureau africain du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), et Doreen Robinson, responsable pour la faune du PNUE, ont participé à cette table ronde. Les discussions ont été animées par le Dr Alex Awiti, vice-recteur de l’Université Aga Khan (AKU).
Les intervenants ont débattu sur la manière dont le développement et la conservation des ressources marines et côtières pouvaient être mis en œuvre tout en atténuant les dommages causés aux écosystèmes marins par des pratiques humaines négligentes et les effets du changement climatique. Le groupe était catégorique quant à la nécessité de prendre des mesures immédiates pour protéger et conserver les ressources des effets de l’exploitation, de la pollution et de la destruction des habitats.
Le Dr Awiti a parfaitement résumé l’impact de la collection de photographies de l’exposition en déclarant que « en tant que chercheurs, nous débattons sur les écosystèmes marins et pouvons écrire des milliers d’articles à ce sujet, mais une seule de ces photos suffit pour raconter toute l’histoire ».
Le prince Hussain Aga Khan était en visite privée au Kenya avec sa fiancée Elizabeth Hoag. Durant leur séjour, ils ont également visité plusieurs projets de l’AKDN à Nairobi, dont le Lycée Aga Khan, l’Université Aga Khan, le Centre hospitalier universitaire Aga Khan, Frigoken et des établissements Serena.
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Farrah Nurani
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NOTE
Fondé et dirigé par Son Altesse l'Aga Khan, imam (chef spirituel) des musulmans chiites ismailis, le Réseau Aga Khan de développement (AKDN) rassemble les capacités de plusieurs agences, institutions et programmes de développement social, économique et culturel principalement actifs en Afrique et en Asie afin d’aider les personnes dans le besoin à s’autonomiser et à améliorer leur qualité de vie. L’AKDN, présent dans plus de 30 pays, travaille depuis plus de 100 ans au Kenya, pays dans lequel il compte le plus d’agences opérationnelles.
L’AKDN emploie plus de 16 000 personnes (99 % de Kenyans) à travers tous les comtés du pays et vient en aide à plus de sept millions de Kenyans directement, et des millions d’autres indirectement, chaque année. Tous les excédents engendrés par ses agences de développement économique sont réinvestis dans d’autres initiatives de développement. La conservation de l’environnement naturel, la protection des ressources naturelles et l’autonomisation des communautés locales par l’intermédiaire de la préservation de la culture et du patrimoine font partie du cadre éthique et de la mission de l’AKDN.