Indisponible · 9 mars 2020 · 3 min
Kaboul, Afghanistan, le 7 mars 2020 - Aujourd’hui, l’Institut médical français pour la Mère et l’Enfant (IMFE) a remis un diplôme à 12 médecins spécialistes dans le cadre de sa stratégie visant à contribuer à répondre au besoin urgent d’accroître le nombre de médecins spécialisés dans des domaines tels que la pédiatrie et la cardiologie en Afghanistan.
Deux femmes et dix hommes ont ainsi reçu un diplôme en anesthésiologie, en radiologie, en orthopédie, en chirurgie pédiatrique, en pathologie, en médecine pédiatrique et en cardiologie.
Ces diplômes leur ont été remis par le Dr Ahmad Jan Naeem, conseiller auprès du Ministre afghan de la santé publique, et le Dr Shafiq Mirzazada, directeur des Projets académiques en Afghanistan de l’Université Aga Khan (AKU-APA). Le programme phare de formation médicale postuniversitaire (PGME) de l’IMFE a été élaboré en partenariat avec l’Université Aga Khan (AKU) et le Ministère de la santé publique.
L’Ambassadrice Sheherazade Hirji, représentante diplomatique du Réseau Aga Khan de développement (AKDN) en Afghanistan, a déclaré que « le programme de PGME permet de transmettre des compétences et connaissances de pointe aux professionnels concernés, de former des médecins dans des spécialités rares, de favoriser les bonnes pratiques cliniques et de faire évoluer la recherche en médecine en Afghanistan ».
De son côté, le Dr Ahmad Jan Naeem a salué le travail des docteurs diplômés et a exprimé l’espoir qu’ils fassent tout leur possible pour soigner les citoyens afghans. Il a également félicité l’IMFE pour sa contribution en faveur de l’amélioration du système de santé en Afghanistan.
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Sultan Ahmed
Responsable de la mobilisation des ressources et de la communication
Institut médical français pour la Mère et l’Enfant
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NOTES
Afin de répondre au besoin urgent d’accroître le nombre de médecins spécialistes dans le système de santé afghan, l’IMFE a créé son programme de PGME en partenariat avec l’Université Aga Khan et le directorat de la PGME du Ministère de la santé publique en avril 2012. Ce programme a reçu l’appui du gouvernement du Canada (qui le considère comme un moyen de construire et de renforcer le système de santé national) et bénéficié d’une subvention du Plan d’action pour le secteur de la santé en Afghanistan (HAPA), soutenu par le gouvernement canadien, l’Agence Française de Développement (AFD) et la Fondation Aga Khan (AKF). Agréé par le Ministère de la santé publique afghan, ce programme est proposé dans huit disciplines, à savoir la chirurgie pédiatrique, la médecine pédiatrique, l’anesthésiologie, la cardiologie, l’orthopédie, la pathologie, la radiologie et la chirurgie cardiovasculaire.
L’Institut médical français pour la Mère et l’Enfant (IMFE) est un centre hospitalier universitaire tertiaire privé créé en 2006 dans le cadre d’un partenariat quadripartite unique entre les gouvernements de la République islamique d’Afghanistan et de France et deux organisations privées de développement, La Chaîne de l’Espoir et le Réseau Aga Khan de développement.
L’IMFE fut lancé dans un contexte instable, alors que les conditions sécuritaires se détérioraient et que les Afghans peinaient à accéder ne serait-ce qu’à un modeste établissement de santé tertiaire. À l’époque, une grave pénurie de ressources humaines à travers de nombreuses spécialités obligeait les citoyens du pays à aller se faire soigner à l’étranger. C’est pourquoi, depuis les 14 dernières années, l’IMFE cherche à élargir le choix de spécialités disponibles pour les Afghans en se positionnant comme « un institut de premier plan apportant excellence et innovation dans les secteurs de la santé, de la recherche et de l’éducation et fournissant des services exemplaires, sûrs, complets, accessibles et durables aux peuples de l’Afghanistan et des régions environnantes tout en ayant un impact positif sur la vie des patients et de toutes les autres personnes qui bénéficient de son travail ».
Fondé par Son Altesse l’Aga Khan, le Réseau Aga Khan de développement (AKDN) est un groupement d’agences privées, internationales et non confessionnelles qui œuvrent afin d’améliorer les conditions de vie et les perspectives d’avenir des populations vivant dans certaines régions du monde en développement. Les missions respectives des organisations du Réseau concernent tant la santé (par l’intermédiaire de plus de 400 établissements de santé, dont 13 hôpitaux) et l’éducation (avec plus de 200 écoles), que l’architecture, le développement rural, l’environnement construit et la promotion de l’entreprise privée. Ensemble, elles travaillent avec l’objectif commun de mettre en place des institutions et des programmes capables de relever les défis du changement social, économique et culturel de manière continue. Le Réseau œuvre dans 30 pays à travers le monde et emploie environ 96 000 personnes, dont la majorité se situe dans les pays en développement. Chaque année, l’AKDN consacre environ un milliard de dollars aux activités de développement à but non lucratif. Les agences de l’AKDN mettent en place leurs programmes sans distinction d’origine, de sexe ou de confession.