Tajikistan · 22 octobre 2011 · 3 min
U.S Embassy Dushanbe
Douchanbé, le 22 octobre 2011 – Alors qu’elle s’exprimait lors d'un rassemblement intitulé « Town Hall with Women, Youth, and Civil Society » (Assemblée publique avec les femmes, les jeunes et la société civile), la Secrétaire d’État des États-Unis, Hillary Rodham Clinton, a remercié le Réseau Aga Khan de développement (AKDN) d’avoir mis à disposition le Centre ismaili pour accueillir le forum. Elle a également déclaré que le Réseau travaillait « d’arrache-pied pour créer des perspectives d’avenir pour le peuple tadjik ». Ce rassemblement s'inscrivait dans le cadre de la « Nouvelle initiative de la Route de la soie ».
Différents membres de la société civile nationale, d’organisations de développement et d’aide locales et internationales et de médias locaux et régionaux étaient présents. La Secrétaire a évoqué la collaboration dans le contexte de la Nouvelle initiative de la Route de la soie avec le représentant résident de l’AKDN.
En soulignant certains des défis auxquels la région fait face, Hillary Clinton a abordé les possibilités de créer des emplois, notamment pour les jeunes et les femmes, d’attirer les investisseurs étrangers et d'intégrer les économies régionales, comme le précise la Nouvelle initiative de la Route de la soie, afin de promouvoir la paix, la sécurité et la stabilité dans la région et au-delà.
Elle a également fait référence au partenariat public-privé réussi de Pamir Energy, une centrale hydroélectrique réhabilitée située dans le sud-est du Tadjikistan, expliquant que « les États-Unis travaillent avec le Réseau Aga Khan de développement afin d’aider Pamir Energy à construire un réseau électrique intégré le long de la frontière entre le Tadjikistan et l’Afghanistan ». Pamir Energy est un projet de distribution d’électricité transfrontalier qui contribue à éclairer deux provinces très reculées d’Afghanistan et du Tadjikistan. Aujourd'hui, le projet ne répond pas seulement aux besoins en électricité de sa population cible, mais fournit également de l’énergie à plus de 1 500 foyers situés de l’autre côté de la rivière Piandj dans certaines des zones les plus isolées et les plus vulnérables du nord de l’Afghanistan.
Informations de contact
Husain Gulamhusein,
Agent technique du programme,
Réseau Aga Khan de développement
8 - 10 Gani Abdullo St.,
Douchanbé, Tadjikistan
Téléphone : (992-37) 224 65 00
Téléphone portable : (992) 93 500 83 08
NOTES
Les initiatives de développement du Réseau Aga Khan de développement (AKDN) dans la région s’étendent à l’Afghanistan, au Pakistan, au Kazakhstan, à la République kirghize et au Tadjikistan. En plus de favoriser la coopération régionale, le Réseau cherche à encourager les investissements sociaux en renforçant l'implication des communautés et en valorisant la gouvernance locale. Le Réseau met notamment en œuvre le Programme Aga Khan de soutien rural (AKRSP) dans les provinces de Chitral et du Gilgit-Baltistan, au Pakistan. Ce programme a contribué à l’amélioration des conditions de vie de 1,3 million de villageois habitant dans cette région reculée et montagneuse de la taille de l’Irlande.
L’AKDN encourage et investit activement dans les institutions d’enseignement, de la création de centres de développement de la petite enfance à celle de deux universités régionales. L’Université Aga Khan (AKU) au Pakistan et l’Université d’Asie centrale (UCA), répartie sur trois campus à Tekeli, au Kazakhstan, à Naryn, en République kirghize, et à Khorog, au Tadjikistan, font partie de ces investissements.
Le Réseau travaille également dans le domaine de la coopération transfrontalière et régionale. En plus des quatre ponts de Tem, Darvaz, Vanj et Ishkashim, qui relient des communautés reculées à travers la rivière Piandj, l’AKDN a commencé des travaux préliminaires sur un cinquième pont à Shurobad, qui reliera les communautés de l’oblast de Khatlon, au Tadjikistan, et de la province de Kohon, en Afghanistan. Ces ponts facilitent le commerce et la circulation à l’échelle locale, améliorent la sécurité alimentaire et les accès aux services sociaux et simplifient la mise en œuvre d’aide humanitaire. Ils facilitent également l’échange d’idées et le renforcement des relations transfrontalières, ce qui représente une importante étape dans l'instauration de la paix et de la stabilité dans la région.