Tajikistan · 10 avril 2013 · 4 min
Douchanbé, Tadjikistan, les 12 et 13 octobre 2012 – L’état de l’architecture dans plusieurs pays de la Communauté des États indépendants (CEI) était le thème principal d'un séminaire organisé par le Prix Aga Khan d’Architecture dans le nouveau Centre ismaili de Douchanbé, en coopération avec l’Union des architectes tadjiks.
Des architectes, des représentants et des chercheurs du Tatarstan, de la République kirghize, du Kazakhstan, des États baltes et du Tadjikistan se sont ainsi joints à Farrokh Derakhshani, directeur du Prix Aga Khan d’Architecture, dans le cadre d’un séminaire sur les enjeux émergents de l’architecture dans leurs pays respectifs. Des architectes, des étudiants en architecture et d’autres personnes ayant un attrait pour l’architecture et l’urbanisme originaires du Tadjikistan ont assisté au séminaire.
Bahrom Yusupov, président de l’Union des architectes tadjiks, Akmurza Rustambekov, qui s’est exprimé à propos de l’architecture au Kazakhstan, Akilbek Kojaliev, qui s’est exprimé à propos de l’architecture en République kirghize, Barda Aivia, qui s’est exprimée à propos de l’architecture dans les pays baltes, Farida Zabirova, qui s’est exprimée à propos de l’architecture au Tatarstan, et Akram Akbarov, qui s’est exprimé à propos de l’architecture au Tadjikistan, figuraient parmi les intervenants de ce séminaire.
M. Derakhshani a également parlé du cycle 2013 du Prix Aga Khan d’Architecture, qui reste ouvert aux candidatures jusqu’au 30 octobre 2012. Le Prix Aga Khan d’Architecture est l’un des prix d’architecture les plus prestigieux du monde. Pour pouvoir être éligibles dans le cadre de ce cycle, les projets doivent avoir été achevés entre le 1er janvier 2006 et le 31 décembre 2011 et doivent avoir été mis en service depuis au moins une année complète.
Créé par Son Altesse l'Aga Khan en 1977, le Prix a pour objectif d'identifier et d'encourager des conceptions qui répondent correctement aux besoins et aux aspirations des sociétés du monde dans lesquelles les musulmans ont une présence significative. Le processus de sélection du Prix s'appuie sur l'idée d'une architecture qui répond aux besoins physiques et socio-économiques des personnes, mais aussi qui stimule et répond à leurs attentes culturelles et spirituelles.
Une exposition sur le thème du 11e cycle du Prix est actuellement ouverte au Centre ismaili de Douchanbé.
Après le séminaire, l’Initiative Aga Khan pour la musique (AKMI) a organisé un concert au Centre ismaili de Douchanbé, dans le cadre de sa série de représentations à travers les Centres ismailis du monde entier. Mettant en vedette trois ensembles de 22 artistes originaires d’Iran, de Douchanbé, de Khujand et de la région autonome du Haut-Badakhchan, le concert offrait une vue d’ensemble des traditions musicales régionales, du tambour et de la danse ritualisés du dafsoz badakhchani au shashmaqam tadjik classique, en passant par le dastgâh persan. Les interprètes de shashmaqam, dirigés par l'artiste tadjik Abduvali Abdurashidov, ont également été enregistrés par Radio France en vue de la publication d'un prochain CD, en collaboration avec l'AKMI, sur le label Ocora Radio France. Abduvali Abdurashidov, qui a reçu le Prix France Musique 2012 dans la catégorie « Musiques traditionnelles » au forum Babel Med Music de Marseille, figure également sur le CD. Cet opus publié par Radio France fait suite au CD de shashmaqam « Invisible Face of the Beloved » (L’invisible visage de l’être aimé) nommé aux Grammy Awards de l’Académie du Maqam d’Abdurashidov, qui figure dans le deuxième volume de l’anthologie CD/DVD en dix volumes « Music of Central Asia » (Musique d’Asie centrale) de l’AKMI, coproduite avec Smithsonian Folkways Recordings.
En plus de ce concert au Centre ismaili, l’AKMI et l’Académie du Maqam ont également organisé une conférence-démonstration de musiciens iraniens en visite au Conservatoire national du Tadjikistan, ainsi qu’une présentation d’artistes émergents à l’Union des compositeurs tadjiks. L’AKMI et l’Université d’Asie centrale (UCA) ont également élaboré un manuel scolaire complet sur la musique d’Asie centrale, qui est actuellement mis à l’essai dans le cadre du Programme Aga Khan de sciences humaines de l’UCA à Douchanbé et au Conservatoire national kazakh d’Almaty.
Contact presse :
Sam Pickens
Prix Aga Khan d’Architecture
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NOTES
Le Prix Aga Khan d’Architecture fait partie du Trust Aga Khan pour la culture (AKTC), basé à Genève, qui met en place de nombreuses initiatives pour la préservation et la mise en avant du patrimoine matériel et spirituel des sociétés musulmanes. Parmi ses programmes, on retrouve le Programme Aga Khan en faveur des villes historiques (AKHCP), qui œuvre pour revitaliser les villes historiques du monde musulman, tant sur le plan culturel que socio-économique. Au cours de la dernière décennie, le Trust s'est engagé dans la réhabilitation de zones historiques au Caire, à Kaboul, à Hérat, à Alep, à Delhi, à Zanzibar, à Mostar, au nord du Pakistan, à Tombouctou et à Mopti. Le Trust soutient également le Programme Aga Khan d’architecture islamique (AKPIA) de l'Université Harvard et du Massachusetts Institute of Technology (MIT), ainsi que www.ArchNet.org, une importante base de données en ligne sur l'architecture islamique.
L’Initiative Aga Khan pour la musique (AKMI) est un programme interrégional d'enseignement musical et artistique et organise des représentations et des activités de sensibilisation, de tutorat et de production artistique dans le monde entier. L’AKMI a été mise en place par Son Altesse l'Aga Khan afin de soutenir les musiciens et les enseignants de musique talentueux qui œuvrent pour préserver, transmettre et développer leur patrimoine musical sous des formes contemporaines. L'Initiative pour la musique a commencé à travailler en Asie centrale, puis a élargi ses activités de développement culturel pour inclure des communautés artistiques et des publics au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et en Asie du Sud. L'AKMI élabore et met en œuvre un ensemble d'activités spécifique à chaque pays dans lequel elle travaille et milite pour la revitalisation du patrimoine culturel à la fois comme source de revenus pour les musiciens et comme moyen de renforcer le pluralisme dans les pays où il est confronté à des contraintes sociales, politiques et économiques.