United States of America · 27 octobre 2011 · 3 min
Los Angeles, États-Unis, le 27 octobre 2011 – Son Altesse l’Aga Khan, président du Réseau Aga Khan de développement (AKDN), a reçu aujourd’hui le Prix J.C. Nichols 2011 pour les visionnaires en urbanisme de l’Urban Land Institute (ULI) à l’occasion de la Conférence annuelle d’automne de l’ULI et de l’exposition Urban Land à Los Angeles.
Le Prix J.C. Nichols de l’ULI récompense tout individu ou représentant d’une institution ayant fait preuve d’un engagement indéfectible en faveur d’un développement responsable au cours de sa carrière. La récompense de 100 000 dollars rend hommage au légendaire promoteur de Kansas City (Missouri), Jesse Clyde Nichols (1880-1950), l’un des membres fondateurs de l’ULI réputé pour avoir été l’un des chefs d’entreprises les plus influents des États-Unis en matière d’utilisation responsable des terres durant la première moitié du 20e siècle.
« Les conditions de vie de nombreuses communautés se sont sensiblement améliorées grâce au travail du Réseau Aga Khan de développement dans plus de 30 pays », a déclaré James DeFrancia, président du jury du Prix Nichols 2011 et directeur de Lowe Enterprises à Aspen, dans le Colorado. « L’Aga Khan s’est également porté défenseur des plus hautes normes architecturales avec le Prix Aga Khan d’Architecture. Ses Services pour l’aménagement et la construction ont également permis de faire évoluer la conception architecturale, la construction, les installations sanitaires et le développement durable de l’environnement. Les initiatives de l’Aga Khan ont contribué à améliorer les conditions de vie des communautés et de la société en général. »
Luis Monreal, directeur général du Trust Aga Khan pour la culture (AKTC), a accepté le prix au nom de l’Aga Khan. « Au moins un tiers des sites classés au patrimoine mondial se trouvent dans le monde musulman, mais sont habités par les populations parmi les plus pauvres du globe », a-t-il déclaré. « Les approches traditionnelles du réaménagement urbain – qui visent souvent à transformer les alentours de ces sites en musées – ne sont pas parvenues à tenir compte des dimensions sociales et économiques. Ces sites deviennent alors des fardeaux improductifs pour les municipalités les plus pauvres. Par conséquent, notre principale mission est d’utiliser la culture pour essayer d’endiguer la pauvreté. Pour cela, nous mettons en œuvre de nombreux programmes de création de parcs et de jardins, de préservation du patrimoine, d’approvisionnement en eau et d’assainissement, de microfinance, d’aménagement des espaces ouverts et des infrastructures, ainsi que des initiatives dans les domaines de l’éducation et de la santé. Nous avons découvert que les personnes pauvres qui bénéficiaient de ces initiatives devenaient les meilleurs conservateurs de leur patrimoine. »
L’Aga Khan a été choisi pour recevoir le prix décerné à l’occasion du 75e anniversaire de l’ULI. « Pour nous, cet anniversaire doit être à la fois un regard vers l’avenir et une célébration de notre passé, et cela signifie que l’ULI doit conquérir de nouveaux publics autour du monde », a déclaré Patrick Phillips, directeur général de l’Institut. « Les connaissances que nous acquérons grâce à l’exemple remarquable que constitue le travail de l’Aga Khan permettront à l’ULI de développer sa façon d’aborder la construction communautaire », a-t-il précisé.
Le jury de l’ULI a mentionné plusieurs projets de l’AKDN constituant des exemples du travail pour lequel l’Aga Khan a été récompensé, parmi lesquels la restauration du Fort d’Altit, dans la vallée de la Hunza – érigé il y a 900 ans – qui a remporté un Prix de distinction du Prix UNESCO-Asie Pacifique pour la conservation du patrimoine culturel 2011, ainsi que le Prix Aga Khan d’Architecture, qui est décerné tous les trois ans.
Pour tout complément d’information, veuillez contacter :
Sam Pickens
Réseau Aga Khan de développement
1-3 Avenue de la Paix
1201 Genève
Suisse
Téléphone : +41 (22) 909 7200
Courriel : info@akdn.org
Site internet : www.akdn.org
NOTES
Les agences du Réseau Aga Khan de développement (AKDN) sont des institutions de développement privées, internationales et non confessionnelles. Elles ont pour mission d’améliorer le bien-être et les perspectives d’avenir des populations des pays en développement, notamment en Asie et en Afrique. Certains programmes, comme les programmes spécifiques de recherche, d'enseignement et de culture, s'étendent au monde en développement et au monde développé. Si chaque agence s’acquitte de son mandat respectif, il existe entre elles une collaboration permanente au sein du cadre global que forme le Réseau, ce qui leur permet de se renforcer mutuellement dans la mise en œuvre de leurs activités. L’AKDN œuvre dans une trentaine de pays à travers le monde. Il emploie environ 80 000 personnes, travaillant pour la plupart dans les pays en développement. Le budget annuel des activités de développement à but non lucratif de l’AKDN s’élevait à environ 625 millions de dollars en 2010. Les recettes des projets du Fonds Aga Khan pour le développement économique (AKFED) ont atteint 2,3 milliards de dollars en 2010 (tous les excédents sont réinvestis dans les nouvelles activités de développement).
L’Urban Land Institute (www.uli.org) est un institut de recherches et d’enseignement à but non lucratif qui reçoit le soutien financier de ses membres. Il a pour mission de gérer l’utilisation responsable des terres, d’apporter son soutien aux communautés du monde entier et d’assurer leur prospérité. Créé en 1936, l’Institut compte près de 30 000 membres représentant l’ensemble des disciplines de l’utilisation et de l’aménagement du territoire.
Pour plus d’informations, veuillez consulter le site : http://nicholsprize.org/