Une femme de Kaboul ayant contracté un prêt auprès de la FMFB-A pour acheter une vache a désormais agrandi son troupeau et est en mesure de répondre aux besoins de base de sa famille.

Avec huit enfants, B. et sa famille peinaient à joindre les deux bouts avec le maigre salaire quotidien de son mari. « Mon mari était ouvrier agricole, et ses revenus n’étaient tout simplement pas suffisants. Nous ne pouvions même pas nous permettre d’acheter du lait », explique-t-elle. Après une enquête, sa famille s’est révélée être l’une des plus pauvres de son village, situé dans la province de Kaboul, et a ainsi été sélectionnée pour intégrer le projet Targeting the Ultra-Poor (TUP - Aider les personnes en situation d’extrême pauvreté) en 2017. Les foyers participants ont notamment reçu des animaux d’élevage et une allocation mensuelle pour les dépenses quotidiennes liées au bétail, ont suivi des formations pour développer leurs compétences en finance et en élevage, et ont participé à des activités de mise en réseau.


Au départ, B. a reçu une vache et un veau, mais la vache ne produisant pas beaucoup de lait, elle a été remplacée. Elle a ensuite décidé de vendre sa nouvelle vache et a en parallèle contracté un prêt de 17 000 afghanis (environ 192 dollars) auprès de la Première Banque de Microfinance, Afghanistan (FMFB-A). Avec l’argent, elle a acheté une vache de race croisée, qui produit généralement cinq litres de lait par jour. Elle a par la suite été en mesure de rembourser son prêt auprès de la FMFB-A, d’épargner une partie de ses gains et d’acheter une chèvre en gestation qui produisait alors trois litres de lait par jour.


B. souhaite désormais agrandir son troupeau et a commencé à épargner pour acheter une deuxième vache. Son mari est reconnaissant du travail du TUP et de l’accord de prêt de la FMFB-A, mais il reste lucide et ne considère pas les choses pour acquises. « J’aide ma femme à s’occuper de son bétail toute la journée », explique-t-il. « Je suis reconnaissant d’avoir ces bêtes, je suis certain qu’elles amélioreront nos vies. »


« Désormais, je ne m’inquiète plus de savoir comment trouver notre prochain repas », explique B. « Je me sens bien... c’est un rêve devenu réalité : j’ai déjà acheté de nouveaux vêtements pour mes enfants avant l’Aïd, mais aussi de nouveaux oreillers et des matelas pour accueillir les membres de notre famille avant le début des célébrations. »


Cette histoire est relatée par l’intermédiaire du Dispositif de microfinancement et de soutien pour l’Afghanistan (MISFA).