The Foundation supports passionate local youth leaders who are committed to forging a more positive path for youth in Kenya. Walid Ahmed, head of Lamu Youth Alliance, grew up facing the same problems young people do today, but was able to navigate and excel with the support of those who saw a bright future in him. He was invited by the Clinton Global Initiative in New York where Barack Obama recognised him in his speech in 2014.

AKDN / Christopher Wilton-Steer

Créer des perspectives d’avenir pour les jeunes dans le nord du Kenya/o:p

Avec l’aide de l’Union européenne, la Fondation Aga Khan (AKF) collabore avec Islamic Relief Kenya et le nouveau Conseil national pour l’éducation des nomades au Kenya afin d’apporter des solutions aux problèmes complexes que connaissent les jeunes des comtés de Lamu, de Garrissa et de Mandera./o:p

Consciente de la nécessité de prioriser l’éducation et la formation, la Fondation travaille auprès des principales organisations compétentes et écoles dans le but d’aider les jeunes à acquérir les compétences qui leur permettront de décrocher un emploi. L’AKF travaille également en étroite collaboration avec des entreprises locales afin de garantir l’employabilité des jeunes vis-à-vis des exigences du marché, mais aussi avec les administrations locales pour les aider à prendre connaissance des aides dont ils peuvent bénéficier./o:p

L’objectif de cette initiative est de créer des perspectives d’avenir pour 16 000 jeunes femmes et hommes vulnérables âgés de 15 à 35 ans, ce qui devrait à terme bénéficier à 25 000 membres de leurs familles et de la communauté dans son ensemble./o:p

La Fondation soutient ainsi de nombreuses organisations civiles pour les aider à encadrer, former et représenter ces jeunes dans le nord du Kenya. Ces groupes leur permettent d’accéder à de nouvelles perspectives d’avenir, mais les aident également à échanger de manière constructive avec les administrations locales au sujet des problèmes de développement propres à la région./o:p

Ces organisations ont même commencé à négocier la mise en place de programmes d’apprentissage avec de grandes entreprises du secteur privé et d’importants services publics, ainsi qu’avec des entreprises locales, comme des ateliers de menuiserie et des salons de beauté./o:p

Abood est le parfait représentant de cette initiative. Autrefois inactif comme beaucoup d’autres jeunes, il subsistait grâce aux touristes qui visitaient le port. Sa vie prit un tournant lorsque l’Alliance des jeunes de Lamu lui fit découvrir un programme d’apprentissage mis en place à l’atelier de menuiserie de Maja Ali. Il apprend maintenant le métier depuis plusieurs mois. « Un jour, je veux créer ma propre entreprise et employer des jeunes comme moi », déclare-t-il./o:p