Pakistan · 10 janvier 2010 · 1 min
AKDN / Gary Otte
Même si les principaux déterminants de la santé sont bien connus, l’importance relative de chacun et la quantité de ressources qui leur sont consacrées sont souvent définies au niveau local. Il n’est pas surprenant de constater que les questions de santé du monde en développement, où la plupart des recherches de pointe sont menées, ne sont pas toujours les mêmes que dans le monde développé.
Pour faire face à ce problème, l’Université Aga Khan (AKU) fut créée en qualité d’« université axée sur la résolution de problèmes » ayant pour mission de mener des recherches pertinentes vis-à-vis des enjeux du monde en développement. L’AKU concentre ainsi ses recherches sur certains des enjeux sanitaires les plus urgents des pays en développement, dont la santé maternelle et infantile, la nutrition, le VIH/sida et la tuberculose.
Dans le cadre d’une démarche combinant recherches et programmes de santé répondant aux résultats de ces recherches, l’AKU implique des quartiers très pauvres des centres-villes dans des approches participatives des soins préventifs. Ces initiatives, qui concernent un quart de million de personnes dans les centres urbains et plus de six millions à travers le pays, ont fortement réduit les maladies diarrhéiques et les décès infantiles. Ces programmes servent désormais de modèles à travers le Pakistan et dans d’autres pays en développement.
« Nos évaluations de la qualité de vie dépassent largement les simples mesures économiques et considèrent le large ensemble de conditions quantitatives et qualitatives dont les plus démunis eux-mêmes tiennent compte lorsqu’ils évaluent leur propre bien-être. » Son Altesse l’Aga Khan, lors du Forum mondial sur la philanthropie, aux États-Unis, le 23 avril 2009.