La jeunesse et l’essor d’une nouvelle économie kirghize
Fondation Aga Khan
Photos by Finbarr O’Reilly
Cette page est également disponible enAzim Abdrakhmanov, iHub
En République kirghize, pays de yourtes, de montagnes majestueuses et de traditions nomades, une nouvelle génération d’entrepreneurs férus de technologie redéfinit l’avenir économique du pays.
Les initiatives du ministère du Développement numérique et du PNUD ont contribué au renforcement des compétences technologiques de ces jeunes, tandis que des organisations internationales comme Accelerate Prosperity et les PEAK Business Innovation Centres accompagnent les entreprises de tout le pays, participant ainsi à une croissance économique annuelle de 9 % entre 2022 et 2024 selon le FMI.
Des marques de mode dirigées par des femmes allient désormais un design « intellectuel décontracté » à une identité traditionnelle tout en utilisant les plateformes en ligne pour atteindre les marchés internationaux.
En parallèle, d’autres acteurs se placent au premier plan de cette transformation, à l’image de start-ups comme AddSign, premier service kirghize de signature électronique de documents, ou encore d’entreprises de fintech comme Mancho Devs et Smartbiz, qui proposent des solutions d’analyse de données et financières dans les secteurs de la banque, du commerce et de la santé.
Plus de la moitié de la population kirghize a moins de 35 ans.
Comme le résume Azim Abdrakhmanov, fondateur d’iHub : « Nous créons des produits pour notre génération. Nous avons de l’argent, peut-être pas autant que les Singapouriens ou les Américains, mais nous voulons nous aussi acheter de belles choses. Nous sommes l’avenir, et les banques doivent s’adapter à nos besoins. »
Cette galerie de photos révèle une autre facette de la République kirghize loin de son image de pays périphérique et enneigé : une scène bouillonnante d’innovation, d’identité et de transformation discrète.
Nurdoolot Askarbekov, Smartbiz
Finbarr O’Reilly est un auteur et photographe irlandais et canadien d’origine galloise, collaborateur régulier du New York Times. Il a documenté des zones en conflit à travers le monde, a remporté le World Press Photo Portraits Prize en 2019 ainsi que le World Press Photo of the Year en 2006 et a coécrit le mémoire Shooting Ghosts (2017).