En période de conflit, l’éducation figure parmi les premiers secteurs victimes de bouleversements. Dans ce contexte, les filles sont plus que quiconque exposées au risque d’exclusion. En Syrie, la Fondation Aga Khan (AKF) travaille auprès des communautés locales et avec des partenaires internationaux afin de garantir que l’éducation reste un vecteur d’espoir et de perspectives, même en pleine crise.
Cette courte vidéo met en lumière la manière dont les dirigeants communautaires, les enseignants et les parents, en Syrie comme dans d’autres environnements fragiles, conjuguent leurs efforts pour permettre aux filles et aux jeunes femmes de surmonter les obstacles considérables qui se dressent face à elles et de faire valoir pleinement leur droit à l’éducation. Elle s’inscrit dans le cadre du travail plus large que mène le Réseau Aga Khan de développement (AKDN) pour soutenir le peuple syrien au travers d’initiatives qui visent à protéger la dignité humaine, à reconstruire les vies et les moyens de subsistance et à poser les bases d’un redressement durable, engagement étayé par la promesse du déblocage de 100 millions d’euros en faveur du développement de la Syrie annoncée par l’Ismaili Imamat.
Présent depuis des décennies en Syrie, l’AKDN est actif dans les secteurs de l’éducation, de la santé, du développement économique et de la résilience climatique. Notre approche repose sur la mobilisation des communautés locales et est guidée par un engagement profond en faveur de la paix, du pluralisme et d’une vision du développement centrée sur la personne. Par cette approche, nous visons à renforcer la résilience de tous les Syriens et veillons à ce que les personnes les plus vulnérables disposent des moyens nécessaires pour piloter leur propre redressement.
De 2019 à 2024, avec le soutien financier du gouvernement du Canada et en partenariat avec l’Entraide universitaire mondiale du Canada, l’Initiative pour l’éducation des adolescentes en situation de crise (AGENCI) a travaillé auprès de communautés locales au Soudan du Sud, en Syrie et en Ouganda. Ce programme a bénéficié à plus de 120 000 adolescentes et jeunes femmes, dont plus que 50 000 en Syrie.