Alors que les inondations au Pakistan prennent fin, la dévastation qu’elles laissent dans leur sillage est, elle, bien présente.
Cet été, les déluges sans précédent qui se sont abattus sur le pays en raison de pluies de mousson record et la fonte des glaciers dans les régions de montagne du nord ont directement touché 33 millions de personnes, dont huit millions ont été contraintes de fuir de chez elles. La catastrophe a provoqué des dégâts dont la somme s’élève à 31 milliards de dollars, et les Nations Unies estiment que près de 15 millions de personnes ont encore besoin d’une aide alimentaire immédiate.
Depuis le début, le Réseau Aga Khan de développement (AKDN) s’efforce de réduire les conséquences de la catastrophe sur les communautés vulnérables de tout le pays. Lorsque la crise prenait de l’ampleur, l’AKDN a évacué des milliers de personnes vers des lieux sûrs, avant de les reloger dans des familles d’accueil ou des abris temporaires, et leur a également distribué des vivres. Il a en parallèle mis en place des camps de santé pour les sinistrés.
L’hiver approche à grands pas dans les régions comme les vallées d’altitude du Gilgit-Baltistan, où les températures restent faibles même en été, et sont négatives jusqu’à 10 mois pendant l’année.
Alors que les habitants du Pakistan doivent composer avec les changements radicaux survenus dans leur vie au lendemain de la catastrophe, survivre au froid glacial s’annonce être un nouveau défi d’ampleur. Les destructions engendrées par les inondations continuent d’avoir un impact sur leur façon de vivre, leur santé et leurs moyens de subsistance, c’est pourquoi nous restons à leurs côtés pour les aider à traverser cette période difficile.
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