Découvrez l’histoire de Sedrat, une élève inscrite dans un centre d’apprentissage d’Alep. En raison du conflit armé en Syrie, elle a été contrainte d’interrompre sa scolarité. Forcée de fuir avec sa famille, elle n’a pas pu bénéficier d’un cursus complet. À son retour à Alep, elle a échoué à l’examen de troisième [ndt : équivalent du brevet des collèges] et s’est retrouvée en décrochage scolaire.
« Ma vie était devenue vraiment morne », explique Sedrat. « Je passais mes journées à la maison, les yeux rivés sur mon téléphone. Ce n’était pas bon pour moi. »
Aujourd’hui, elle suit des cours dans un centre mis en place par l’Initiative pour l’éducation des adolescentes en situation de crise (AGENCI). Les six centres de l’AGENCI proposent un enseignement non formel dans trois gouvernorats de Syrie. Ils couvrent des matières essentielles, telles que les mathématiques, la lecture et le renforcement de la capacité d’action, mais abordent également des sujets comme les compétences interpersonnelles, la santé et les droits sexuels et reproductifs, la gestion de l’hygiène menstruelle, l’égalité des genres, les violences sexistes et sexuelles et la finance.
Sedrat
Les cours sont destinés aux jeunes filles déscolarisées et à risque et sont pensés pour les aider à surmonter les obstacles qui s’opposent à elles, à poursuivre leur cursus et à mener une vie épanouie. Ils sont financés par le gouvernement du Canada et mis en œuvre par la Fondation Aga Khan (AKF) en partenariat avec l’Entraide universitaire mondiale du Canada.
Le Réseau Aga Khan de développement (AKDN) est actif en Syrie depuis plusieurs décennies et s’efforce d’améliorer la qualité de vie de la population de tout le pays. Nous collaborons avec des partenaires internationaux, les autorités nationales et les communautés locales afin de mettre en place des solutions à long terme et menées à l’échelle locale pour autonomiser les communautés syriennes et ouvrir les perspectives de toutes les personnes.