par Princesse Zahra Aga Khan, Karachi, Pakistan · 18 mars 2023 · 3 min
Bismillah-ir-Rahman-ir-Rahim (Au nom de Dieu clément et miséricordieux),
Monsieur Syed Murad Ali Shah, Premier ministre du Sindh et invité d’honneur de cette cérémonie,
Monsieur le président Zakir Mahmood et les membres du conseil d’administration de l’AKU,
Monsieur le président de l’Université Sulaiman Shahabuddin,
Monsieur le recteur, chers doyens, anciens élèves et membres du corps enseignant et du personnel de l’Université,
Chers parents et membres des familles de nos étudiants,
Chers invités et, par-dessus tout,
Chers membres de la promotion 2022,
Il y a 30 ans, mon père, Son Altesse l’Aga Khan, chancelier de l’Université Aga Khan (AKU), était en visite à Karachi à l’occasion des 10 ans de l’AKU. Il s’était exprimé à l’occasion de la remise des diplômes de la promotion de l’époque. J’étais avec lui, alors que j’avais moi-même obtenu mon diplôme seulement quelques mois auparavant. Je me souviens très bien de cette visite.
À cette occasion, le chancelier avait évoqué le pouvoir unique des universités, leur capacité à réunir des experts et des connaissances d’horizons divers et à mettre à profit ces connaissances pour répondre à des problématiques pressantes.
Il avait abordé la question de ce qu’est une université, avant d’en venir à la conclusion suivante : « une institution qui se consacre au dépassement des limites connues ». Sur ce postulat, il avait évoqué les éléments nécessaires pour que les universités prospèrent. La liberté et la confiance suffisante pour faire preuve d’audace.
Il s’était également penché sur le rôle d’universités telles que l’AKU et était parvenu à la conclusion qu’elles avaient la capacité de planter les graines d’un changement qui, en fin de course, bénéficie à des personnes situées bien au-delà de leurs propres campus. Il avait également évoqué l’avenir de l’AKU et ses aspirations pour l’institution, aspirations que, depuis, elle a concrétisées.
Mais ce qui reste peut-être l’élément le plus mémorable, le plus émouvant de ce discours est le fait qu’il avait exprimé sa reconnaissance. Il avait alors qualifié l’engagement des partisans, professeurs et membres du personnel de l’AKU en faveur de l’institution d’« incroyable cadeau », un cadeau qui l’avait empli « non seulement d’admiration, mais également de stupéfaction ».
Aujourd’hui, je partage cette admiration, cette stupéfaction et cette reconnaissance. Alors que nous célébrons sa première Journée du Fondateur, son 40e anniversaire et la remise des diplômes de la promotion 2022, l’AKU n’a jamais eu autant d’événements à fêter. Je suis extrêmement reconnaissante envers toutes les personnes qui ont contribué à rendre cette aventure possible.
Après plus de trois années marquées par la pandémie de COVID-19, je tiens à remercier tout particulièrement tous les professionnels de la santé de l’AKU et d’ailleurs, qui se sont battus avec tant de courage pour soigner les victimes du virus et enrayer sa propagation. Votre travail est un incroyable cadeau fait au monde.
Bien que des événements indépendants de la volonté de l’Université aient nécessité que nous réduisions l’ampleur de nos célébrations de cette semaine à Karachi, je suis persuadée que cela ne diminuera en rien la fierté que ressentent les personnes qui assistent à cette cérémonie depuis leur domicile. De mon point de vue, savoir que nous traversons la planète pour nous connecter les uns avec les autres donne une résonance spéciale à cette cérémonie.
D’ici quelques instants, nous allons voir nos étudiants sortants recevoir leur diplôme. J’espère que toutes les personnes ici présentes se rendront compte de leur impact, alors que vous avez donné à ces jeunes femmes et hommes l’incroyable cadeau d’un avenir brillant.
Vous les avez aidés à élargir leurs horizons, à acquérir de nouvelles capacités de réflexion et d’action et à renforcer leur confiance en leur potentiel.
Son Altesse l’Aga Khan regrette profondément de ne pas pouvoir participer en personne à cette triple célébration. À sa demande, je vais désormais vous lire son message.
Lire le message du chancelier.
Merci.