par Dr Jamal Hassan al-Moosawi , Oman · 29 octobre 2022 · 3 min
AKDN / Akbar Hakim
Au nom d’Allah clément et miséricordieux,
Son Altesse Sayyid Kamil bin Fahad Al Said, Secrétaire général au Secrétariat du Conseil des ministres et membre du conseil d’administration de l’Opéra royal de Mascate (parrain de cet événement),
Prince Amyn Aga Khan,
Vos Altesses, Vos Excellences, Chers invités,
Bienvenue à tous à Mascate, dans le Sultanat d’Oman.
C‘est avec joie que nous vous recevons parmi nous, alors que vous venez accompagnés du magnifique langage de la musique.
Le Sultanat d’Oman est ravi de partager la richesse de sa culture, de son patrimoine et de ses traditions avec nos invités en coopération avec ses remarquables institutions de la société civile. Ensemble, nous nous donnons pour mission de partager les biens culturels d’Oman avec le reste du monde.
L’organisation de la deuxième édition des Prix Aga Khan de Musique (AKMA) s’inscrit parfaitement dans la volonté du Sultanat de créer des passerelles de communication et de coopération entre les pays et les cultures en stimulant les activités culturelles à l’échelle du gouvernement et de la société.
Les premières traces du patrimoine musical du Sultanat d’Oman remontent à la préhistoire. C’est ce qu’a confirmé la découverte du plus vieil instrument de musique de notre culture sur le site archéologique de Ras al Hadd. Vous pouvez aujourd’hui voir cet instrument au Musée national, plus particulièrement dans la salle du patrimoine immatériel, un espace qui témoigne de l’importance que notre pays accorde à la musique.
Dans la seconde moitié du 19e siècle, le Sultan Sayyid Barghach bin Said Al-Busaid a importé le maqâm à Zanzibar.
Plus tard, en 1970, le Sultan Qaboos bin Said, que Dieu préserve son âme, a commencé à travailler sans relâche au développement de la musique lors de ce que l’on appelle aujourd’hui la renaissance moderne d’Oman. Dès le début de cette période, le gouvernement omanais a pris sous sa tutelle les institutions musicales, un travail qui a abouti à l’ouverture, en 2011, de l’Opéra royal de Mascate.
Le premier ensemble royal pour les arts et la musique folkloriques a été créé en 1976.
Plus tard, en 1985, l’Orchestre symphonique royal d’Oman a vu le jour et a été placé sous la supervision directe du Sultan Qaboos bin Said, que Dieu préserve son âme. Enfin, comment ne pas citer par la même occasion le Centre omanais pour la musique traditionnelle et l’Association des amateurs de oud omanais.
La musique est un langage universel parlé et compris avec aisance par tous les peuples, et qui facilite le dialogue entre les civilisations. Nous utilisons ce langage de la musique pour mettre en lumière le rôle du Sultanat d’Oman et ce qui fait la particularité de ses riches connaissances et de sa civilisation.
Félicitations aux lauréats, et en particulier au musicien et érudit omanais Musallam al-Kathiri, qui a reçu un prix spécial d’excellence en reconnaissance de son travail de préservation et de mise en lumière du patrimoine musical omanais. Nous adressons tous nos vœux de réussite au Réseau Aga Khan de développement (AKDN) et au Programme Aga Khan pour la musique (AKMP), instances organisatrices des Prix de Musique qui jouent un rôle culturel unique et proche du cœur des Arabes et de tous les amateurs de culture.
Profitons de la musique sous toutes ses formes, et que tous nos moments puissent être emplis d’émerveillement, d’amour et de beauté.
Que la paix vous accompagne et que Dieu vous accorde sa miséricorde.