Les agences de l’AKDN sont des organisations de développement privées, internationales et non confessionnelles. Leur objectif est d’améliorer le bien-être et l’avenir des populations des pays en voie de développement, notamment en Asie et en Afrique. Certains programmes spécifiques concernant la culture, l’éducation ou la recherche couvrent à la fois les pays développés et en voie de développement. Bien que chaque agence se consacre à ses propres missions, toutes travaillent ensemble au sein du Réseau, de sorte que leurs différents objectifs se rejoignent et se renforcent mutuellement.
Non. Le travail de l’AKDN s’appuie sur les principes éthiques de l’islam, notamment la concertation, la solidarité avec les plus démunis, l’autonomie et la dignité humaine ; mais l’AKDN ne limite pas ses actions à une communauté, un pays, ou une région particulière. L’AKDN se concentre sur les zones pauvres du monde en développement mais met également en place des programmes en Amérique du Nord et en Europe. Le pluralisme est la clef de voûte de l’éthique de l’AKDN. Le but du Réseau est d’améliorer les conditions de vie des populations et de leur offrir davantage de perspectives, sans considération de leur religion, ethnie, origines ou genre. Les employés du Réseau sont également de confessions, d’origines et de milieux différents.
Son Altesse l’Aga Khan, fondateur et président de l’AKDN, est le 49e imam (chef spirituel) héréditaire des musulmans chiites ismailis. Selon la tradition éthique de l’islam, les chefs religieux interprètent la foi et ont également la responsabilité d’aider à améliorer la qualité de vie de leur communauté et des sociétés au sein desquelles ils vivent. Pour Son Altesse l’Aga Khan, cela se traduit depuis plus de 60 ans par un engagement profond au service du développement, par l’intermédiaire des agences de l’AKDN. En tant que descendant des Fatimides, dynastie égyptienne qui a fondé Le Caire et régné sur une grande partie de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient du 10e au 12e siècle, l’Aga Khan porte le titre héréditaire de « prince ». L’origine du titre « Aga Khan » remonte à 1818, lorsque Hassan Ali Shah, le 46e imam ismaili, a été décoré du titre honorifique héréditaire d’« Aga Khan » par le Shah de Perse. Le titre « Son Altesse » a été donné par Sa Majesté la Reine du Royaume-Uni en 1957.
Pour tout complément d’information, veuillez consulter la biographie officielle de l’Aga Khan.
Une part considérable des fonds utilisés pour les activités de développement provient de partenariats avec des gouvernements nationaux, des institutions multilatérales et des partenaires du secteur privé. Son Altesse l’Aga Khan assure le financement régulier de l’administration, des nouveaux programmes et des initiatives nationales, ainsi que pour certaines activités essentielles. La communauté ismailie apporte une aide précieuse en tant que bénévole et fournit des services professionnels et des ressources financières conséquentes. Les frais d’adhésion et les dotations constituent d’autres sources de financement.
Enfin, les donations des sociétés et des particuliers du monde entier sont également une source importante de financement, notamment grâce aux campagnes de levée de fonds comme la Marche des partenaires ou le Tournoi de golf des partenaires qui ont lieu chaque année au Canada, aux États-Unis et au Royaume-Uni. Les filiales de la Fondation Aga Khan au Canada, aux États-Unis, au Royaume-Uni et au Portugal sont toutes enregistrées comme des organisations à but non lucratif dans leurs pays respectifs.
Les sociétés projets du Fonds Aga Khan pour le développement économique (AKFED), seule agence de développement de l’AKDN à appliquer un modèle commercial, fonctionnent comme une entreprise standard hormis le fait que tous les bénéfices sont réinvestis dans de nouvelles initiatives de développement, y compris dans des contributions à des projets sociaux ou culturels. L’AKFED travaille de concert avec des gouvernements, des partenaires du secteur privé et des institutions multilatérales pour cofinancer des projets d’infrastructures de grande envergure tels que le réseau de téléphonie mobile Roshan en Afghanistan ou le projet hydroélectrique de Bujagali en Ouganda.
Non. De nombreuses agences de l’AKDN ont d’abord été mises en place pour subvenir aux besoins des communautés ismailies en Asie du Sud et en Afrique de l’Est. Aujourd’hui, sous l’égide de Son Altesse l’Aga Khan, les institutions du Réseau vont au-delà de cette mission et prennent en charge des projets dans des zones où cohabitent de nombreuses confessions et ethnies, et où la communauté ismailie n’est pas forcément présente. Les projets de l’AKDN bénéficient aux communautés ismailies dans les zones pauvres et reculées, et touchent également une plus large partie de la population lorsqu’ils sont développés à grande échelle. Dans de nombreuses zones comme l’Égypte, l’Inde, la République kirghize ou le Mali, des programmes de grande envergure viennent en aide à des populations où la communauté ismailie n’est pas présente.
Certes, les premières agences de l’AKDN ont d’abord été mises en place pour venir en aide aux communautés ismailies, mais aujourd’hui, ce sont les ismailis eux-mêmes qui se mettent au service de l’AKDN et de leurs communautés. Le Réseau s’appuie sur la tradition ismailie du bénévolat pour la mise en place et le maintien de projets, notamment dans les établissements de santé et d’enseignement.
Les activités de l’AKDN se concentrent sur plus de 30 pays, en particulier dans des régions pauvres en Asie du Sud et centrale, en Afrique de l’Est et de l’Ouest, et au Moyen-Orient. D’autres programmes dans les domaines de l’éducation et de la culture se sont également étendus à l’Europe et l’Amérique du Nord, en plus de l’Asie et de l’Afrique.
L’AKDN travaille majoritairement par l’intermédiaire d’agences immatriculées en Suisse en tant qu’institutions à but non lucratif.
L’Université Aga Khan (AKU) est reconnue par le gouvernement du Pakistan comme une université internationale habilitée à gérer ses programmes, ses antennes et ses campus dans le monde entier.
L’Université d’Asie centrale (UCA) est une université régionale auto-régie dont la Charte a été établie en conformité avec un traité international liant le Tadjikistan, le Kazakhstan, la République kirghize et l’Ismaili Imamat.
Le Fonds Aga Khan pour le développement économique est enregistré en vertu de la législation suisse comme une agence de développement à but lucratif, mais les sociétés projets qui y sont rattachées fonctionnent comme des entités commerciales en vertu de la législation des pays dans lesquels elles sont implantées.