Une doctoresse et sa patiente en téléconsultation au Centre médical Aga Khan de Gilgit, au Pakistan.

AKDN / Kamran Beyg / Chaclate Films

Dans la vallée de Chiporsun, au Pakistan, une dai (agente de santé) effectue un examen de routine sur une …

AKDN / Kamran Beyg

Fondé en 1945, l’Hôpital Prince Aly Khan de Mumbai est certifié selon la norme ISO et est réputé pour ses …

AKDN / Amit Pasricha

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LES SERVICES DE SANTÉ AGA KHAN EN ASIE DU SUD

Centre de santé du Baltistan, à Skardu, au Pakistan.

AKDN / Christopher Wilton-Steer

Pakistan

C'est à Karachi, en 1924, qu'a ouvert la première institution du Service de santé Aga Khan, Pakistan (AKHS,P), une maternité de 42 lits, anciennement connue comme la maternité Janbai. Aujourd'hui, tout en restant fortement engagé envers la santé maternelle et infantile, l'AKHS,P offre également des services qui couvrent les soins de santé primaires, les services de diagnostic et les soins thérapeutiques. L'institution offre ses services à plus de 800 000 personnes dans les zones rurales et urbaines du Sindh, du Pendjab, du Gilgit-Baltistan et de Chitral. Étant le plus grand système de santé privé et à but non lucratif du Pakistan, l'AKHS,P a pour objectif de compléter les efforts du gouvernement en ce qui concerne l'offre de soins de santé, notamment dans les domaines de la santé maternelle et infantile et des soins de santé primaires.


Financement


L'AKHS,P est financé par l'intermédiaire de plusieurs sources. Étant un élément vital des systèmes de protection sociale qui ont pour objectif de devenir autosuffisants, des frais médicaux à la charge des patients sont systématiquement fixés, même pour les services les plus subventionnés. L'AKDN examine de nombreux outils de financement, dont la micro-assurance et la mise à disposition de « bons de santé », afin de protéger les plus démunis et de réduire la dépendance du système aux frais à la charge des patients. Ce principe vise à élargir l'accès aux services de l'AKHS,P.


Lorsque les établissements deviennent autosuffisants, le Service met à profit tout excédent d'exploitation pour financer d'autres programmes et subventionner les services pour les plus démunis. Au Pakistan, l'AKHS,P s'attaque aux problèmes de santé de populations locales spécifiques. Afin d'être plus efficace dans cette entreprise, son système de santé est décentralisé et les services qu'il offre varient en fonction des besoins des cinq régions concernées par le programme, à savoir Karachi, le Sindh, le Pendjab, le Gilgit-Baltistan et Chitral. Dans les zones rurales du Pakistan où il est actif, le Service a pour priorité de fournir des services de soins de santé primaires aux populations des zones reculées, notamment les groupes à haut risque comme les mères et les jeunes enfants, ainsi que de proposer des services de diagnostic, des soins thérapeutiques et des services d'orientation pour l'ensemble de la population.


L'AKHS,P gère 125 dispensaires, six établissements de soins généraux et les Centres médicaux Aga Khan de Gilgit et Booni. De plus, il gère désormais cinq centres de santé publics dans le cadre d'un partenariat public-privé. Depuis 1987, dans le nord du pays, le Service met en œuvre le programme de santé primaire pour le nord du Pakistan. En travaillant en partenariat avec les communautés locales, le gouvernement et d'autres institutions de l'AKDN comme le Programme Aga Khan de soutien rural (AKRSP), l'AKHS,P avait, lors du début du programme, pour objectif de trouver des moyens durables de financer et de fournir des soins de santé primaires dans les vallées de haute montagne. Ce travail avait alors facilité la mise en place d'une approche axée sur les villages comprenant la désignation d'agents de santé communautaires par les organisations villageoises locales, la formation de ces agents à la prévention communautaire des maladies et la réorientation des professionnels de la santé (publics et privés) vers des soins de santé primaires. Grâce à ce programme, et à d'autres programmes connexes, l'AKHS,P a pu œuvrer afin de favoriser une nouvelle orientation vers les soins de santé primaires dans les services de santé du Pakistan.


Une étroite collaboration avec la Fondation Aga Khan (AKF), l'Université Aga Khan (AKU) et d'autres systèmes de santé publics a été la pierre angulaire de cette initiative. Cette entreprise est motivée par le désir de construire des systèmes de santé reliant les efforts de prévention et de soins thérapeutiques ainsi que les différents niveaux d'intervention de l'AKHS,P et des systèmes de santé publics, des centres de santé villageois au Centre hospitalier universitaire Aga Khan à Karachi.


Fondé en 1945, l’Hôpital Prince Aly Khan de Mumbai est certifié selon la norme ISO et est réputé pour ses services en oncologie et en maladies cardiovasculaires. Il est reconnu comme centre de référence aux niveaux régional et international.

AKDN / Amit Pasricha

Inde

L'Hôpital Prince Aly Khan est un établissement de soins intensifs multi-spécialités de 158 lits qui dessert le sud de Mumbai. L'hôpital est certifié selon la norme ISO 9002.


Le développement de son programme est cependant limité par d'importantes restrictions d'espace, c'est pourquoi le Service de santé Aga Khan, Inde (AKHS,I) prévoit le développement progressif d'un hôpital de substitution de 300 lits capable de fournir certains services spécialisés et qui sera concentré sur les soins ambulatoires et intensifs ainsi que sur la recherche et l'éducation.


Le projet Maitreya des Services de santé Aga Khan en Inde, soutenu par la Banque mondiale, permet la formation de jeunes femmes issues de 14 villages autour du bloc de Maitreya aux soins pré et postnataux à domicile, afin qu'elles puissent contribuer à sensibiliser les femmes enceintes et leur entourage féminin aux soins maternels et infantiles.

AKDN / Jean-Luc Ray

Organisation


La Division de santé communautaire du Service de santé Aga Khan, Inde (AKHS,I) cherche à atteindre ses objectifs en améliorant les comportements en matière de santé de la population visée par le programme en la sensibilisant à l'hygiène, à la réhydratation orale, à la vaccination, aux soins maternels, aux facteurs de risque des maladies non transmissibles pouvant être évitées, à la tuberculose, à la transmission d'informations et aux services pour l'espacement des naissances. Les obstacles à l'accès à des services de santé de bonne qualité sont en cours d'identification et, dans la mesure du possible, seront éliminés.


Au niveau des soins primaires, l'accent n'est plus mis que sur la santé maternelle et infantile mais aussi sur le renforcement de la santé familiale. Les efforts de valorisation de la santé sont désormais étendus à la prévention des maladies non transmissibles, au sida et aux activités de sensibilisation sur le genre. Les priorités de recherche s'orientent désormais vers les facteurs de risque des maladies mentales, l'influence du comportement par rapport aux facteurs de risque de maladies non transmissibles, le VIH, la santé reproductive et la tuberculose et le financement de la santé.