Le Réseau Aga Khan de développement (AKDN) mène des activités de développement culturel dans le but de conserver et restaurer le patrimoine culturel de l'Afghanistan et d’ainsi stimuler le développement économique local et améliorer la qualité de vie des habitants des quartiers voisins des sites visés.
7,000
Près de 7 000 personnes ont acquis des compétences professionnelles dans le cadre de nos projets de restauration du patrimoine
Plus grands jardins publics historiques de Kaboul, les jardins Chihilsitoon se situent sur un site de 12,5 hectares. Fort de la réussite de la réhabilitation et de l'exploitation durable des jardins de Babur, le Trust Aga Khan pour la culture a lancé en 2015 un programme pluriannuel de réhabilitation des jardins Chihilsitoon dans le but d'offrir des espaces publics de qualité pour les manifestations sociales et culturelles, les programmes éducatifs et les activités sportives et récréatives à Kaboul.
AKTC
En 2002, le Trust Aga Khan pour la culture (AKTC) a initié la réhabilitation des jardins clos et en terrasses de Babur, qui abritent la tombe de Babur, le fondateur de l'empire moghol. Dans les jardins, l'AKDN a, entre autres, restauré les remparts et le palais de la reine, réparé des canaux d'eaux, reconstruit un caravansérail pour libérer de l'espace afin d'accueillir les visiteurs, installer des magasins et des bureaux, et a replanté les arbres préférés des Moghols. Plusieurs activités de modernisation communautaire ayant fait l'objet d'initiatives conjointes d'aménagement de la zone avec la municipalité de Kaboul ont également été mises en place, permettant l'amélioration des systèmes d'approvisionnement en eau et d'assainissement pour 10 000 habitants de la zone résidentielle environnante.
Dans le centre de Kaboul, l'AKTC a restauré un imposant mausolée du 19e siècle abritant la tombe de Timour Shah, le roi qui a fait de la ville la capitale afghane, remplaçant ainsi Kandahar. L'espace ouvert environnant a été réhabilité et aménagé afin de créer un parc vert au cœur de la ville.
Depuis 2003, nous travaillons également sur la conservation d'édifices historiques clés dont des demeures, des mosquées, des sanctuaires et des équipements publics dans les quartiers ayant souffert de la guerre de la vieille ville de Kaboul. Les travaux de modernisation ont également permis l'amélioration des conditions de vie de quelque 15 000 habitants de la vieille ville dans les quartiers d'Asheqan wa Arefan, de Chindawol et de Kuche Kharabat.
Jusqu'en 2021, nous avons :
En savoir plus sur nos travaux de restauration à Kaboul
La citadelle de Hérat restaurée, Afghanistan.
AKDN / Simon Norfolk
Depuis 2005, nous documentons et entreprenons des travaux de conservation et de modernisation au niveau des sites historiques de la vieille ville de Hérat, dans l'ouest de l'Afghanistan. Ces travaux sont menés parallèlement à des initiatives de soutien pour améliorer la gestion urbaine et la gouvernance dans la ville. En outre, des travaux de restauration ont été entrepris sur un important complexe de sanctuaire timouride à Gazorgah, au nord-est de la ville.
Jusqu'en 2021, nous avons :
En savoir plus sur nos travaux de restauration à Hérat
Travail de restauration sur la mosquée Noh Gombad, Balkh, Afghanistan.
AKTC
Nous avons également participé à un certain nombre de mesures de revitalisation à Balkh, concernant, notamment, la mosquée Noh Gombad et le sanctuaire d'Abu Nasr Khwaja Parsa.
Jusqu'en 2021, nous avons :
En savoir plus sur nos travaux de restauration à Balkh
Cet important site bouddhiste partiellement fouillé à Mes Aynak, et dont les origines sont situées entre le 3e et le 7e siècle, constitue l’une des découvertes les plus importantes faites dans la région du Lôgar au cours des 40 dernières années.
AKTC
Protéger le site archéologique de Mes Aynak et les œuvres d’art qu’il abrite
Le Service culturel Aga Khan, Afghanistan (AKCS,A) entreprend des travaux de conservation d’urgence afin de stopper la dégradation d’objets anciens et du patrimoine d’un site bouddhiste de Mes Aynak, dont les origines sont situées en le 3e et le 7e siècle, avec le soutien de l’Alliance internationale pour la protection du patrimoine dans les zones de conflit (ALIPH). En savoir plus sur les travaux de conservation menés à Lôgar