Le Réseau Aga Khan de développement (AKDN) met en œuvre des projets de développement économique en Côte d'Ivoire depuis les années 1960, époque où il s’est lancé dans le secteur de l’emballage. Au cours des 50 dernières années, le Fonds Aga Khan pour le développement économique (AKFED) s'est étendu au secteur de l’infrastructure par l’intermédiaire des Industrial Promotion Services (IPS).
713 MW
La capacité d'Azito Energie sera bientôt de 713 mégawatts
Dans les années 1960, la Côte d'Ivoire misait sur la culture du cacao pour stimuler son développement. Toutefois, le secteur de l'emballage n'était pas développé dans le pays. De fait, les cabosses et les fèves de cacao pourrissaient régulièrement sur le sol. À cette époque, les agences de l'AKDN avaient déjà investi dans le secteur du jute au Bangladesh, où cette plante fibreuse était utilisée pour fabriquer des sacs robustes afin d'emballer les produits alimentaires locaux. Plutôt que d'importer de grandes quantités de ces sacs du Bangladesh, les IPS ont décidé de développer le secteur de la fabrication de sacs en toile de jute en Côte d'Ivoire. La première usine d'emballage, appelée Filtisac, est devenue le moteur économique des IPS West Africa (IPS (WA)) en 1965.
La centrale électrique d'Azito, Côte d'Ivoire.
AKDN
Comme pour toutes les initiatives de l'AKDN, les investissements sont habituellement réalisés sur le long terme et, par conséquent, nécessitent des projets durables. Pour assurer leur viabilité sur le long terme, il est donc nécessaire de s'attaquer aux contraintes infrastructurelles persistantes. En effet, le pays connaît souvent des retards dans la livraison des récoltes aux usines de transformation et dans la livraison des produits transformés aux clients, tandis que ses usines ne sont pas suffisamment alimentées en énergie.
Pour pallier ces problèmes, les IPS ont pris part au développement de la centrale électrique d'Azito, près d'Abidjan, en 1997. Azito est le premier fournisseur d'électricité en Côte d'Ivoire, grâce à l'une des centrales électriques les plus puissantes et efficaces d'Afrique. En vue de s’aligner sur l'objectif clé des IPS en matière de développement durable, Azito a inauguré en 2015 sa troisième turbine, alimentée exclusivement par les déchets des deux autres turbines, et mène actuellement la dernière phase de la construction d'une nouvelle centrale électrique à cycle combiné de 253 MW, qui portera la capacité totale de l’infrastructure à 713 MW.