Dans le monde, une personne sur neuf ne mange pas à sa faim ou est sous-alimentée. Environ 60 % des habitants des pays à faible revenu sont en situation d'insécurité alimentaire. Depuis plus de 50 ans, le Réseau Aga Khan de développement (AKDN) œuvre dans des régions fragiles et reculées dans le but d’y réduire la pauvreté, d’y renforcer la sécurité alimentaire et d’améliorer les moyens de subsistance des petits producteurs et de leurs familles.
Cette stratégie de développement a été largement reproduite et adaptée, et a amélioré la qualité de vie de plus de huit millions de personnes vivant dans des zones rurales et pauvres.
1,1 million
L’AKF travaille auprès de 1,1 million agriculteurs.
500 000
Près de 500 000 personnes exploitent les infrastructures rurales construites par l'AKF et ses partenaires.
97 000
Plus de 97 000 hectares de terres font l’objet de meilleures pratiques de gestion grâce à l’AKF.
1,1 million
L’AKF travaille auprès de 1,1 million agriculteurs.
Comment le Kenya s’oriente vers un modèle de production alimentaire durable
Rosemary fabrique un pesticide naturel à base de plantes et un engrais à base de plumes de poulet pour améliorer la santé de ses sols et de ses cultures.
500 000
Près de 500 000 personnes exploitent les infrastructures rurales construites par l'AKF et ses partenaires.
Faire face au manque d’eau dans le « désert vertical » du Pakistan
Avec l’aide de l’AKRSP, les communautés locales ont construit plus de 1 500 canaux d’irrigation, ce qui a mené à l’amélioration de la sécurité alimentaire.
97 000
Plus de 97 000 hectares de terres font l’objet de meilleures pratiques de gestion grâce à l’AKF.
Encourager les initiatives communautaires de conservation dans le nord du Mozambique
L’AKF améliore les moyens de subsistance et réduit la pression sur les ressources naturelles des communautés côtières.
Son Altesse l'Aga Khan
Douchanbé, août 2003
ACTIVES DANS LES SECTEURS DE L'AGRICULTURE ET DE LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE
Une serre soutenue par l’AKF dans la vallée du Bartang, au Tadjikistan.
AKDN / Christopher Wilton-Steer
Voici les principaux piliers qui étayent notre travail :
Mis en œuvre depuis désormais 60 ans, ces programmes relèvent également les nouveaux défis liés à la croissance démographique rapide, au changement climatique et aux conjonctures géopolitiques imprévisibles.
L’agriculture reste le secteur comptant le plus d’employés au monde, offrant un moyen de subsistance à 28 % de la population mondiale d’aujourd’hui. Jusqu’à 80 % de la nourriture consommée en Asie et en Afrique subsaharienne provient de petites exploitations agricoles. Cependant, 820 millions de personnes dans le monde n’ont toujours pas un accès régulier à des quantités suffisantes de nourriture. Le changement climatique affecte les activités de nombreux agriculteurs.
La Fondation Aga Khan (AKF) concentre ses activités sur l'amélioration des rendements agricoles dans les régions où la nourriture est insuffisante. Nous visons à créer des solutions durables à des problèmes émergents ou chroniques. Par exemple, nous restons attentifs à la notion d’égalité des genres dans toutes nos activités. Il est estimé que si les disparités entre les genres venaient à être éradiquées, le nombre de personnes sous-alimentées à travers le monde diminuerait de 150 millions.
Nos interventions intégrées dans les domaines de l’agriculture, de l’élevage et de la sylviculture contribuent au renforcement de la sécurité alimentaire. Tout en apportant un soutien technique aux agriculteurs et à d’autres acteurs du secteur, nous encourageons l’adoption de pratiques agricoles durables, zéro carbone et biologiques et aidons les ménages ruraux à créer leurs propres intrants, à gagner en autonomie, à produire des aliments de qualité et à améliorer leurs processus de transformation et de stockage. Nous sensibilisons également les communautés à l’importance de l’adoption de bonnes pratiques nutritionnelles et de régimes alimentaires sains.
Nous renforçons les capacités des communautés agricoles à mettre en place des moyens de subsistance durables et résilients et orientons particulièrement nos initiatives sur les femmes et les jeunes et vers une gestion équitable des ressources. Par l’intermédiaire de structures communautaires telles que les groupes d’épargne ou les associations d’agriculteurs, nous renforçons les connaissances financières, l’inclusion économique et l’intégration aux marchés des communautés auprès desquelles nous travaillons pour les aider à développer des chaînes de valeur.
Nous aidons les communautés auprès desquelles nous travaillons à mettre en place et à entretenir des infrastructures essentielles de transport, d’irrigation, de transformation et de stockage.
L’Institut de politique publique et d’administration (IPPA) de l’Université d’Asie centrale (UCA) contribue au rayonnement d'une politique et d'une administration efficaces dans la région. Ses sujets de recherche comprennent l'amélioration de la productivité et de l'efficacité des secteurs de l'élevage et des produits laitiers.
Les chercheurs qui travaillent à l'Institut de recherche sur les communautés des régions de montagne (MSRI) de l’UCA étudient quant à eux les processus complexes de la surface terrestre et de l’environnement et partagent leurs connaissances avec les parties prenantes actives dans les régions de montagne. Ils ont par exemple travaillé sur la conservation d'espèces de fruits sauvages, l'identification de haricots résistants face à la sécheresse, l'utilisation durable des forêts et la gestion des ressources en eau.
Par Didier Van Bignoot, conseiller international pour l’agriculture durable et la sécurité alimentaire à la Fondation Aga Khan
Pays
Agriculture et sécurité alimentaire