Selon la récente publication de la Banque mondiale « Adapting to climate change in Europe and Central Asia » (Adaptation au changement climatique en Europe et en Asie centrale), le Tadjikistan est considéré comme étant le pays le plus vulnérable d’Asie centrale et d’Europe face au changement climatique. Les changements qui surviennent dans l’environnement du Tadjikistan ont provoqué une augmentation significative du nombre de catastrophes naturelles et de leur impact. Cette situation a cependant ouvert la voie à un engagement renforcé de la communauté internationale et du gouvernement tadjik dans la lutte contre les risques que présentent ces changements.
465 000
L’AKDN a aidé plus de 465 000 personnes à atténuer l’impact des catastrophes naturelles
Environ 93 % du pays est situé dans les montages, et une grande partie de son territoire longe un rift sismique. S’ajoute à cela le changement climatique, dont les effets ont pour conséquence l’augmentation de la fréquence des catastrophes naturelles. De ce fait, les régions de montagne du Tadjikistan sont extrêmement vulnérables aux inondations, aux coulées de boue, aux éboulements, aux avalanches, aux glissements de terrain et aux séismes. De nombreuses communautés de ces régions sont situées dans des zones reculées, ce qui rend les opérations de secours extrêmement difficiles et souvent dangereuses en cas de catastrophe.
L’Agence Aga Khan pour l’habitat (AKAH) travaille au Tadjikistan depuis 1997. Nous basons notre approche sur quatre activités :
Nous appliquons une approche communautaire et travaillons de concert avec le Comité des situations d’urgence et de la défense civile (CoESCD) du gouvernement tadjik, le Département de géologie, le Comité pour la protection environnementale et d’autres agences non gouvernementales. Ensemble, nous nous donnons pour mission de réduire les risques de danger et de catastrophe qui pèsent sur les communautés locales.
Dans les écosystèmes fragiles du Tadjikistan, les experts estiment que 40 % des réseaux hydrographiques sont menacés et que la couverture forestière ne représente plus que 3 % du territoire. Dans ce contexte, l’AKAH intègre des initiatives de réduction des risques de catastrophe et de gestion des ressources naturelles afin de contribuer au renforcement de la résilience face au changement climatique et de réduire les émissions de carbone dans le pays.
AKAH
Nous sommes intervenus au lendemain de plus de 200 incidents et dizaines de catastrophes naturelles majeures en collaboration avec le gouvernement du Tadjikistan. Dans ces contextes, nous menons notamment des opérations de secours d’urgence et d’aide aux sinistrés.
L’AKAH forme des équipes de gestion des situations d’urgence afin de renforcer la résilience des communautés locales face aux catastrophes. Ces équipes renforcent à leur tour les capacités des membres des communautés en matière de réduction des risques de catastrophe (RRC) et de gestion communautaire des risques de catastrophe. Dans le cadre de leur travail, elles réalisent notamment des évaluations des dangers, de la vulnérabilité et des risques (HVRA) et mettent en place des systèmes d’alerte précoce (SAP) afin d’améliorer l’anticipation des risques. Nous avons formé des dizaines de milliers de volontaires à la gestion et à l’intervention en cas de catastrophe dans tout le Tadjikistan. Nous avons l’intention d’augmenter les effectifs de volontaires dans les années à venir afin de renforcer la résilience et les capacités d’adaptation des communautés vivant dans des zones exposées.
À ce jour, nous avons :
Après le séisme d’une magnitude de 7,2 en décembre 2015, l’AKAH a fourni et mis en place 26 yourtes pour les villageois touchés de la vallée du Bartang avec le soutien de la Direction du développement et de la coopération de Suisse et de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID).
FOCUS
Les équipes du département de gestion des situations d’urgence (EMD) de l’AKAH sont en veille permanente et se tiennent prêtes à intervenir en cas de catastrophe à tout moment. Voici quelques exemples des interventions récentes menées après une catastrophe :
En collaboration avec d’autres agences du Réseau Aga Khan de développement (AKDN), nous intégrons des stratégies de gestion des risques dans les initiatives de développement à long terme afin d’assurer une amélioration durable de la qualité de vie de la population tadjike.
En collaboration avec des institutions gouvernementales et avec le soutien financier de différents donateurs, l’AKAH met en place des activités de gestion communautaire des risques de catastrophe afin d’aider les communautés vivant dans les zones à haut risque à se préparer et à prendre conscience des dangers naturels et à être en mesure d’y réagir efficacement.
Nous avons mené plusieurs interventions essentielles à cette échelle, dont :
Nous travaillons avec plusieurs partenaires, dont :
Nous travaillons avec plusieurs agences donatrices qui soutiennent notre travail, dont les principales sont :
Nous renforçons les capacités de nos partenaires gouvernementaux et non gouvernementaux à évaluer, surveiller, alerter et intervenir face aux aléas naturels grâce :