Sawsan Gaddo, du village de Kôm Ombo près d’Assouan est une cliente en microfinance qui a obtenu son premier …

AKDN / Gary Otte

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Le bazar de Shughnan, dans le Badakhchan, en Afghanistan. Plusieurs commerçants ont contracté des prêts auprès de l’AKF pour développer leur entreprise.

AKDN / Sandra Calligaro

Fonctionnement des prêts


La Première Banque de Microfinance, Afghanistan (FMFB-A) a conçu des produits dont le but est d’améliorer la qualité de vie, les compétences d’apprentissage, les conditions sociales, les perspectives professionnelles et la santé physique et mentale de ses clients. Dans ce contexte, les prêts pour l’amélioration de la qualité de vie sont utilisés par les bénéficiaires pour acquérir un véhicule, organiser un mariage, acheter des appareils électroménagers et payer des frais de santé ou de scolarité. Leur valeur varie d’un équivalent de 200 dollars à 6 000 dollars dans la monnaie locale. Les prêts ne sont pas directement utilisés pour générer de nouveaux revenus, mais viennent compléter les revenus des emprunteurs et sont censés contribuer à l’amélioration de leurs revenus sur une période donnée. Avant tout accord de prêt, la banque procède en premier lieu à une évaluation rigoureuse des besoins de l’emprunteur et s’assure qu’il répond aux critères définis pour lui garantir des tranches de remboursement abordables.


La FMFB-A s’appuie sur ses programmes de prêts pour l’amélioration de la qualité de vie pour contribuer à réduire la discrimination et la pauvreté parmi les groupes marginalisés. L’institution offre aux personnes qui constituent ces groupes une aide financière afin qu’elles puissent suivre des formations, renforcer leurs compétences professionnelles et s’alphabétiser et ainsi gagner en employabilité et devenir autonomes sur le long terme. En encourageant l’intégration sociale des personnes marginalisées et défavorisées et en améliorant différents aspects de leur vie, les programmes de prêts de la FMFB-A peuvent contribuer à réduire les dépenses publiques pour les services sociaux. Ainsi, les prêts pour l’amélioration de la qualité de vie peuvent avoir un impact social important et favoriser l’inclusion et la cohésion au sein de la société.