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Les enseignants et les étudiants de l'Institut Srishti discutent du cadrage réalisé par les étudiants lors …

AKDN / Vinay Kumar Malge

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DOMA Initiatives 2024

Architecture et reconstruction communautaire en Asie

En septembre 2024, l’École d’architecture, de construction et de design de l’Université Taylor’s de Selangor, en Malaisie, a organisé la conférence internationale d’architecture SHIFT 2024 sur le thème « Reconstruire les communautés », en coopération avec la DOMA Initiatives Foundation et avec le soutien du Trust Aga Khan pour l’architecture (AKTC).


L’université collabore déjà avec le Programme d’enseignement de l’AKTC (voir l’entrée « Analyser les impacts sociaux de l’architecture en Malaisie » ci-dessous), et les deux parties ont notamment créé un cours facultatif pour les étudiants en master d’architecture consacré aux projets du Prix Aga Khan d’Architecture (AKAA) en Malaisie et intitulé « Analyser l’architecture ».


La conférence SHIFT 2024 a fédéré des architectes de toute la région asiatique et rassemblé plus de 400 participants. Événement phare de la conférence, l’exposition organisée sur le 15e cycle de l’AKAA (2022), ouverte au public pendant deux semaines, présentait les six projets lauréats de l’édition, chacun illustrant de manière unique et créative l’innovation au service des communautés et de la protection de l’environnement. Rappel des six projets lauréats : Espaces urbains fluviaux, Jhenaidah, Bangladesh ; Espaces communautaires pour les réfugiés Rohingyas, Cox’s Bazar, Bangladesh ; Aéroport international de Banyuwangi, Blimbingsari, est de Java, Indonésie ; Musée d’art contemporain et centre culturel Argo, Téhéran, Iran ; Rénovation de la « Guest House » Niemeyer, Tripoli, Liban ; Collège Kamanar, Thionck Essyl, Sénégal.


L’exposition était animée par Ahmadreza Schricker (Ahmadreza Schricker Architecture - ASA), qui présentait son projet du Musée d’art contemporain et centre culturel Argo à Téhéran, et Nicolas Fayad (EAST Architecture Studio), qui présentait son projet de la rénovation de la « Guest House » Niemeyer de Tripoli. Ces présentations ont été suivies d’un débat animé par Farrokh Derakhshani, directeur de l’AKAA, dont l’objectif était de mettre en lumière la spécificité du Prix et les processus méticuleux de présélection, d’examen sur site et de désignation des lauréats mis en place au fil des années et suivis par le Grand jury.


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AKTC / Nuno Lacerda

Projet intergénérationnel : A House in Your Head

Dans le cadre des actions communautaires organisées autour de l’exposition Marina Tabassum. Materials, Movements and Architecture in Bangladesh (avril-septembre 2024), le service d’éducation et de médiation du Musée d’art contemporain du Centre culturel de Belém de Lisbonne a élaboré et mis en œuvre le projet A House in Your Head (Une maison dans la tête) avec le soutien du Programme d’enseignement du Trust Aga Khan pour la culture (AKTC).


Ce projet mettait à l’honneur la communauté bangladaise de Lisbonne et visait à renforcer les liens entre ses membres et le musée. Plusieurs activités ont été organisées, notamment des visites guidées et des ateliers proposés en portugais, en bengali et en anglais. Les participants ont eu l’occasion de découvrir les méthodes collaboratives caractéristiques du travail de Marina Tabassum à l’aide de matériaux naturels tels que la terre, l’argile et les roseaux et ont travaillé autour des concepts fondamentaux du logement et du mouvement.


Le projet a mobilisé environ 60 personnes, dont des artistes, artisans, architectes et médiateurs culturels portugais, ainsi que des membres de la communauté bangladaise de Lisbonne, notamment des jeunes. Il a abouti à un événement organisé le 22 septembre 2024 pour présenter les travaux des participants et diffuser un film documentaire retraçant l’ensemble du projet.


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AKTC

Conception de jardins durables inspirée de modèles islamiques

Le département d’architecture du paysage de la School of Agriculture de l’Université de Lisbonne a collaboré avec le Programme d’enseignement du Trust Aga Khan pour la culture (AKTC) pour proposer un programme de deuxième cycle intitulé « Sustainable Garden Design Inspired by Islamic Heritage » (Conception de jardins durables inspirée du patrimoine islamique). Conçu et dirigé par la Professeure Cristina Castel-Branco, le cours a été suivi par 21 étudiants de différents pays au cours du premier semestre 2024.


L’objectif était de mener une analyse de plusieurs sites archéologiques islamiques situés dans le sud du Portugal, la plupart datant du Moyen Âge. Ces sites mettent en lumière de nombreuses stratégies de conception anciennes alliant qualité esthétique et mesures durables adaptées aux conditions climatiques arides de leur localisation. L’eau étant à l’époque un enjeu déterminant, les étudiants ont examiné plusieurs exemples majeurs de techniques islamiques de gestion des ressources retenus dans ce cours pour leur applicabilité aux travaux d’aménagement du paysage contemporains.


Au travers de conférences et de présentations d’étudiants, le cours visait également à proposer une étude approfondie des bases de la conception du paysage à l’échelle internationale. Les étudiants ont notamment suivi les enseignements tirés du travail d’experts tels que Vladimir Djurovic et Cristina Castel-Branco au Portugal, James Wescoat au Pakistan, Arancha Munoz en Arabie saoudite, Jose Tito Rojo en Espagne et Attilio Petruccioli au Maroc. Les solutions présentées et débattues ont abouti à la production de références précieuses pour la conception du paysage future dans un contexte de changement climatique et de réchauffement global rapides.


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AKTC

Des étudiants barcelonais élaborent un plan directeur pour une ville du Sénégal

L’école d’architecture La Salle de l’Université Ramon Llull, à Barcelone, a récemment conclu la première édition d’un cours d’un semestre intégré au programme d’urbanisme de cinquième année, mis en place avec le soutien du Programme d’enseignement de l’AKTC. Dans le cadre de ce nouveau cours, 47 étudiants ont eu l’occasion d’appliquer leurs acquis en matière d’urbanisme aux enjeux auxquels sont confrontées les villes et localités de pays en développement.


Répartis en huit groupes, les étudiants ont ainsi été amenés à travailler sur l’élaboration d’un plan directeur pour la ville de Diourbel, au Sénégal. Ils devaient prendre en compte plusieurs contraintes dans leur projet, notamment le contrôle des inondations, la gestion des déchets, le dépeuplement et l’émigration. En parallèle, un membre représentant de chaque groupe s’est rendu à Diourbel pour y effectuer un travail de terrain et découvrir plus en détail les réalités de la ville afin de revenir avec les connaissances nécessaires pour faire avancer leur projet. Plusieurs rencontres ont été organisées entre les étudiants représentants et des responsables locaux, notamment le maire, les responsables des différents services de la ville, des entrepreneurs locaux et des membres de l’agence de coopération chargée de la mise en relation. Cette phase a mis en évidence la nécessité que tous les projets de ce type incluent les perspectives locales, prennent en compte les besoins des utilisateurs finaux et ne soient pas développés de manière unilatérale. Sur place, les étudiants ont appris le caractère essentiel de l’analyse et de la compréhension des contextes architecturaux, culturels, sociaux et économiques locaux.


À Barcelone, les étudiants ont, lors de cours et de travaux dirigés, élaboré des plans directeurs adaptés et respectueux des diverses contraintes inhérentes à Diourbel. Les huit groupes ont présenté leurs travaux le 29 mai devant un jury composé de Jordi Mansilla, directeur de l’école d’architecture La Salle, de Raj Isar, directeur du Programme d’enseignement de l’AKTC, ainsi que de Rizvi Hasan et de Kwaja Fatmi, lauréats du Prix Aga Khan d’Architecture 2022, qui ont assisté à la présentation en ligne depuis le Bangladesh et qui avaient également partagé leur propre travail avec les étudiants au cours du semestre.


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Un modèle présentant le développement futur. Projet d’habitat social d’Aranya, Indore, Inde.

AKTC

Une évaluation architecturale : six projets indiens lauréats du Prix Aga Khan d’Architecture analysés à la loupe

Au cours de l’année académique 2023-2024, des étudiants de l’Institut d’architecture et d’études environnementales Kamla Raheja Vidhyandhi de Mumbai ont, sous la direction de la cellule de conception de l’institut, analysé six projets indiens lauréats du Prix Aga Khan d’Architecture. Les structures ont été évaluées selon leur impact sur le langage architectural local, leur cycle de vie après l’attribution du prix, leur pertinence eu égard aux problématiques contemporaines liées à l’environnement construit et la manière dont les critères sur lesquels les membres des Grands jurys se sont basés pour les récompenser pourraient leur être appliqués aujourd’hui.


Une compilation de la documentation a été spécialement préparée afin que les étudiants analysent les six projets concernés : L’Hôtel Sheraton Suga, à Agra (1980), l’Institut indien pour le développement de l’entrepreneuriat, à Ahmedabad (1992), le projet d’habitat social d’Aranya, à Indore (1995), l’Hôpital Lepers, à Lasur (1998), la mise en réseau des bidonvilles d’Indore (1998) et le bâtiment Vidhan Bhavan, à Bhopal (1998).


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L’ingénieur en structure Hanif Kara anime un séminaire à Porto, au Portugal.

AKTC

Deux séminaires sur l’interface entre l’architecture et l’ingénierie à Porto

Dans l’enseignement de l’ingénierie, la constante évolution des technologies a un impact sur les pratiques de construction durable, ce qui entraîne une nécessité de plus en plus importante d’améliorer les programmes d’études. Le 9 novembre 2023, Hanif Kara, éminent ingénieur en structure et pédagogue, a animé un séminaire de troisième cycle à l’Instituto de Construção Sustentável de la faculté d’ingénierie de l’Université de Porto, dont l’objectif était d’explorer les enjeux de l’« étude de conception » au travers de ces fondements : « Positioning », « Process », « Beyond Stereotypes », « Reshaping Research » et « Staying Relevant ». Ces thématiques ont été utilisées comme points de départ pour exposer des démonstrations et provoquer la réflexion des étudiants.


Hanif Kara s’est appuyé sur un ensemble de projets construits ayant une grande visibilité pour illustrer l’importance de l’engagement précoce de l’ingénieur en structure, qui doit constamment naviguer dans l’espace de l’architecture, une situation qui résonne comme une condition de sa propre existence à une époque où les deux disciplines sont marquées par les incertitudes et les ambiguïtés.


Le 10 novembre, Hanif Kara s’est rendu à la faculté d’architecture de l’Université Lusíada de Lisbonne pour parler de la « conception interdisciplinaire ». Devant, cette fois, un public composé d’étudiants de premier cycle en architecture, il a abordé les enjeux liés à l’intégration des connaissances de différentes disciplines dans le cadre des expériences et pratiques de tout un chacun et à la nécessité de ne pas empiéter sur les autres disciplines tout en en tirant le meilleur. Il a en outre parlé du contexte de travail des ingénieurs, qui doivent également comprendre que chaque architecte part d’un point de départ différent pour arriver à des résultats optimaux.


Lors de ce séminaire, Hanif Kara a basé son argumentaire sur quatre thématiques, « Deep Skin », « The Tower », « The Bridge » et « Mediating Through Technology », avec l’objectif d’analyser l’interdisciplinarité de projets construits couvrant un large éventail de typologies et d’échelles. Il a également insisté sur le fait qu’il est crucial pour les architectes de réaffirmer leur position et leur capacité d’action pour prévenir les impacts négatifs de l’environnement construit sur le climat.


Students present their projects to experts and the public

Des étudiants présentent leurs projets aux experts et au public.

AKTC

Réhabiliter le patrimoine architectural d’une ville historique

En 2023, une étude pluridisciplinaire et pluriannuelle des enjeux liés à la conservation du patrimoine construit de la ville historique de Monforte, dans la région portugaise de l’Alentejo, s’est achevée par un atelier organisé sur site. Ce projet a été conçu par des professeurs de l’Instituto de Construção Sustentável de l’Université de Porto en coopération avec la municipalité de Monforte et l’Université Lusíada de Lisbonne.


Les séminaires organisés dans le cadre de l’atelier prenaient appui sur la méthodologie du Programme Aga Khan en faveur des villes historiques. Ils portaient sur les points suivants :



  1. l’histoire du patrimoine architectural de Monforte ;

  2. les stratégies potentielles (et leurs avantages et inconvénients) d’intervention sur le patrimoine construit de la ville ;

  3. les principes bioclimatiques de durabilité applicables à l’architecture vernaculaire réutilisés dans une vision contemporaine ; et

  4. la présentation d’études de cas de gestion du patrimoine architectural dans d’autres villes historiques.


Le principal message porté par les enseignants est que la réhabilitation du patrimoine construit est une entreprise pluridisciplinaire et créative qui doit être directement basée sur les histoires et les identités culturelles locales afin que la conception architecturale contemporaine prenne racine à partir des connaissances holistiques de ce qui a été imaginé et construit dans le passé.


Au total, 21 étudiants ont pris part aux étapes de cartographie et de diagnostic des bâtiments et des espaces architecturaux de Monforte. Accompagnés par des architectes et des ingénieurs en génie civil, ils ont élaboré des propositions de stratégies de conservation et/ou de réutilisation adaptative. Ils ont par la suite présenté publiquement leurs stratégies, qui mettent en lumière des enseignements précieux pour les décideurs locaux.


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AKTC

Redécouvrir les projets lauréats du Prix Aga Khan d’Architecture à Tunis

En 2022, 22 étudiants en master d’architecture à l’Université Ibn Khaldoun de Tunis ont participé à un séminaire organisé avec le soutien du Programme d’enseignement de l’AKTC. Ce séminaire avait pour but de mettre en lumière les relations entre architecture, urbanisme et société qui transparaissent dans quatre projets lauréats du Prix Aga Khan d’Architecture situés dans la médina de Tunis ainsi que dans des zones historiques de la ville datant de l’époque coloniale.


Les étudiants ont découvert l’historique de ces projets, de leur émergence à leur mise en service, mais ont également réalisé de nombreuses visites sur les sites et mené des entretiens avec les utilisateurs locaux et les résidents des zones concernées afin d’en évaluer la pertinence dans le temps.


Ils ont notamment eu l’occasion d’entendre Zoubeïr Mouhli, lui-même lauréat de l’AKAA en 2010 et ancien directeur général de l’Association de sauvegarde de la médina de Tunis (ASM), organisation lauréate du Prix en 1983, 1989, 1995 et 2010. Cinq autres intervenants originaires de Tunisie, de France et de Belgique se sont exprimés et ont guidé les étudiants dans leur exploration des dimensions sociales des projets et de la manière dont la qualité urbaine et architecturale a été conciliée avec les préoccupations sociales inhérentes aux ouvrages, dont les espaces, les personnes et les sociétés ont interagi au fil des années, dont des espaces particuliers ont été réaffectés et dont ces ensembles architecturaux et urbains ont été pensés. Les étudiants ont en outre été amenés à consulter les archives numériques et les collections de photographies de l’AKTC pour leurs travaux de recherche.


Ce séminaire a permis aux étudiants de mieux comprendre comment le patrimoine agit comme un moteur pour l’attractivité et la cohésion sociale dans les villes. Les exemples concrets qu’ils ont étudiés les ont initiés au concept de patrimoine vivant et leur ont fourni une base pour évaluer les forces et les faiblesses des projets récompensés et le potentiel qu’ils représentent pour l’avenir.


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Les étudiants de l’Université Notre Dame imaginent un nouveau quartier pour Mumbai.

AKTC

Cartographier les typologies et les solutions urbaines dans le Mumbai historique

En 2020, 10 étudiants de quatrième année de l’école d’architecture de l’Université Notre Dame de Mumbai ont réalisé un voyage pédagogique dans le cadre du Programme d’enseignement de l’AKTC. Au cours de ce voyage, les étudiants ont cartographié les expressions architecturales et les aménagements urbains des bâtiments et les nouveaux espaces créés dans les zones historiques de la ville, notamment à Northern Fort, Ballard Estate, Bora Bazaar et Crawford Market.


Ils ont également étudié les plans traditionnels des habitations, sur lesquels ils se sont appuyés pour imaginer un nouveau quartier sur le front de mer. Destinée en particulier à la communauté de Darukhana, cette zone constitue l’un des cinq nouveaux sites en développement qui seront intégrés au programme d’aménagement du front de mer est de Mumbai.


Les étudiants sont en outre partis à la rencontre des membres des communautés locales et d’architectes pour étudier l’architecture urbaine traditionnelle de la ville et ont travaillé avec l’équipe locale de développement du Mumbai Port Trust pour créer leurs plans. Ils ont notamment travaillé sur le plan directeur du site et ont imaginé plusieurs configurations pour la construction de complexes intégrant des logements multifamiliaux, des commerces et d’autres structures polyvalentes. Ils ont également échangé avec les architectes responsables de projets dans la zone pour déterminer de nouvelles solutions d’aménagement.


Ils ont par la suite soumis leur rapport aux architectes du projet et à l’équipe du Mumbai Port Trust, qui le prendront pour référence lors du développement futur du site.


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Des étudiants s’entretiennent avec Jimmy C.S. Lim, architecte de la Résidence Salinger, située dans l’État de Selangor, en Malaisie (Cycle 1996-98).

AKTC

Analyser les impacts sociaux de l’architecture en Malaisie

En collaboration avec le Programme d’enseignement du Trust Aga Khan pour la culture, l’École d’architecture, de construction et de design de l’Université Taylor’s de Selangor, en Malaisie, a proposé un cours appelé « Analyser l’architecture » à 13 étudiants de master en architecture lors du second semestre 2020.


Le cours, dont l'objectif était d’analyser des projets réalisés en Malaisie ayant reçu un Prix Aga Khan d’Architecture, était organisé en collaboration avec le Collège DOMA et DOMA Initiatives Berhad (Fondation d’architecture). Les étudiants ont eu l’occasion de découvrir la façon dont les projets primés lors des AKAA illustrent l’aspect social de l’architecture.


Ils se sont notamment penchés sur les impacts culturels, économiques et sociaux à long terme des édifices analysés. Ils ont également appris comment utiliser les archives conséquentes des AKAA. Dans le cadre de ce cours, ils ont été amenés à se rendre dans les édifices étudiés, se sont entretenus avec les architectes et ont examiné comment chaque bâtiment a résisté à l’épreuve du temps et a eu un impact sur sa communauté ainsi que sur la société dans son ensemble. Enfin, au premier semestre 2021, les étudiants ont continué à étudier l'impact social des projets primés aux AKAA en Malaisie, axé sur la modélisation 3D et sur le travail de terrain.


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Durant l'université d'hiver organisée à l'Université du Nil, au Caire, les participants ont eu l'occasion de travailler avec les professeurs et un lauréat du Prix Aga Khan d’architecture. 

AKTC

Apprendre la revitalisation urbaine sur le terrain au Caire

En février 2020, le Programme d’architecture et d’urbanisme de l’Université du Nil a organisé une université d’hiver intitulée « Off-Seams » dans le cadre du Programme d’enseignement du Trust Aga Khan pour la culture. Cet événement faisait notamment suite au projet triennal de l’Union européenne intitulé « Certification et formation en architecture intégrative et pluridisciplinaire centrée sur l’humain » (IMPAQT).


Vingt-cinq participants de niveaux de professionnalisation et d’enseignement de l’architecture différents ont travaillé pendant sept jours auprès de professeurs égyptiens et étrangers et d’un lauréat du Prix Aga Khan d’Architecture. Ils se sont par la suite engagés dans un échange portant sur deux espaces importants du Caire, les places de l’Opéra et d’Attaba, toutes deux situées sur des coutures urbaines à la fois intemporelles et spatiales et développées à plusieurs échelles au sein du tissu urbain.


Cette université d'hiver a débouché sur deux projets. Les équipes ont réalisé des croquis des sites, cartographié les activités qui s’y déroulent et identifié les différents flux. Chaque équipe a ensuite présenté sa stratégie d'intervention et ses composantes pour les soumettre à validation, puis a développé un des aspects de cette stratégie de manière concrète et détaillée. En deuxième lieu, une exposition de ces travaux a été organisée pour les experts du projet IMPAQT et d’autres universitaires, suivie d'une table ronde portant sur le processus mis en œuvre par les participants à laquelle ont pris part des étudiants et professeurs d’autres universités égyptiennes.


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Le groupe de jeunes s’est rendu au marché aux poissons de Muttrah, un projet présélectionné lors du Prix Aga Khan d’Architecture de 2019.

AKDN

Des jeunes découvrent l'importance de l’environnement construit

Quinze jeunes âgés de 15 à 17 ans originaires de Dubaï, de Mascate et de Riyad ont étudié l’importance de l’environnement construit dans la qualité de vie au cours d’une sortie découverte de trois jours à Oman. Le séjour a été organisé en octobre 2019 en coopération avec le Programme d’enseignement de l'AKTC.


L’excursion était organisée par des animateurs pour jeunes originaires des Émirats arabes unis et formés à l’Institut d’études ismailies et au University College de Londres.Les participants ont eu l’occasion de mieux comprendre l’importance du rôle de l’architecture et de la conservation architecturale, notamment au travers d’initiatives du Prix Aga Khan d’Architecture et du Programme Aga Khan en faveur des villes historiques.
Ils ont ainsi étudié quelques cas typiques, dont celui de Stone Town, à Zanzibar, d’Al-Darb Al-Ahmar, au Caire, et du basti de Nizamuddin, à Delhi. Ils se sont également rendus au marché aux poissons de Muttrah, un projet présélectionné lors du Prix d’Architecture 2019, et sur les sites de Harat al Bilad, de Misfat al Ibriyin et du Fort de Nizwa. Des chercheurs du Centre d’étude de l’architecture et du patrimoine culturel d’Inde, d’Arabie et du Maghreb (ArCHIAM) de l’Université de Liverpool, un contributeur actif au Programme d’enseignement de l’AKTC, ont également animé ce voyage.


Grâce à cette sortie découverte, ces jeunes très enthousiastes ont eu l’occasion de comprendre par eux-mêmes l’importance d’adapter l’architecture et la conservation du patrimoine à leur contexte, notamment dans les établissements traditionnels de petite taille.


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L’AASTMT a élaboré ces deux cours dans l’objectif de réduire l’écart entre les connaissances théoriques et la pratique dans le domaine de la conservation urbaine. 

AKDN

Deux cours sur la réhabilitation urbaine intégrée au Caire

En collaboration avec le Programme d’enseignement du Trust Aga Khan pour la culture, le département de génie architectural et de design environnemental de la faculté d’ingénierie et de technologie de l’Académie arabe des sciences, technologies et transport maritime (AASTMT) a offert deux cours sur la réhabilitation urbaine intégrée lors du deuxième semestre de 2019, sur le campus Smart Village, au Caire.


Ces deux modules s’appuyaient sur l’expérience et la méthodologie du Programme Aga Khan en faveur des villes historiques. Vingt étudiants de premier cycle ont suivi le premier, intitulé « Introduction to Urban Design: Impact of Cultural Heritage on Human Well Being » (Introduction à l’aménagement urbain : l’impact du patrimoine culturel sur le bien-être des humains), tandis que le deuxième, « Conservation of Architectural Heritage: Urban Revitalisation & Community Development » (Conservation du patrimoine architectural : revitalisation urbaine et développement communautaire), a été suivi par 18 étudiants de deuxième et troisième cycles.


L’AASTMT a élaboré ces deux cours dans l’objectif de réduire l’écart entre les connaissances théoriques et la pratique dans le domaine de la conservation urbaine. Les étudiants ont eu l’occasion d’éprouver concrètement et sur place les résultats de recherches universitaires. Ils en ont aussi appris davantage quant à la méthodologie de l’AKHCP en ce qui concerne la revitalisation physique, culturelle, économique et sociale des communautés, telle qu’elle est appliquée dans le quartier d’Al-Darb Al-Ahmar, dans le Caire historique.


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L’atelier réunissait des étudiants et des professeurs de différents départements de l’Académie Manipal d’enseignement supérieur, située dans le Karnataka, en Inde. 

AKDN

Vers une compréhension anthropologique de l’environnement construit

L’École d’architecture et d’urbanisme de l’Académie Manipal d’enseignement supérieur (MAHE - précédemment connue sous le nom d’Université Manipal), à Udupi, dans le Karnataka, en Inde, a organisé en 2019 un atelier pluridisciplinaire axé sur la compréhension anthropologique de l’environnement construit pour des étudiants de master.


L’atelier s’appuyait sur le besoin de considérer l’architecture au-delà de la simple idée de « création », de découvrir et d’analyser les liens étroits entre l’humanité et les espaces qu’elle habite et de comprendre le patrimoine et ses significations culturelles et sociales au-delà des aspects purement techniques ou structurels.


L’atelier réunissait des étudiants et des professeurs de différents départements de la MAHE : architecture, mode, architecture d’intérieur/design produit, sciences humaines, arts libéraux, langues et philosophie. Lors de la première phase de l’atelier, 44 étudiants travaillant sur un mémoire ont échangé avec le consultant de l’AKTC, le Dr A. G Krishna Menon, ainsi qu’avec le célèbre architecte M. N Ashish Ganju et le corps enseignant de la MAHE afin de définir leurs sujets et leurs méthodes de recherche.


Ils ont orienté leur réflexion en s’inspirant du travail du Programme Aga Khan en faveur des villes historiques. Lors de la seconde phase, les étudiants ont présenté leurs mémoires en présence de leurs professeurs et d’examinateurs/tuteurs externes.


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Indore : des dialogues pour l’Existence - une documentation sur l'architecture communautaire et les logements abordables. Mumbai : École d'architecture Rizivi, 2019. 

AKTC

Indore : des dialogues pour l’existence

En janvier 2019, l’École d'architecture Rizivi de Mumbai a publié un ouvrage de 152 pages intitulé Indore: Dialogues in Existence (Indore : des dialogues pour l’existence) basé sur un séminaire organisé fin 2018 dans le cadre de l’atelier de conception sur l’architecture communautaire de quatrième année parrainé par le Programme d’enseignement de l’AKTC.


L’ouvrage a été intégralement conçu, écrit et produit par les étudiants et les professeurs impliqués. Soixante étudiants ont revisité le projet de développement communautaire d'Aranya, conçu par Balkrishna Doshi, et le projet de mise en réseau des bidonvilles d'Indore, conçu par Himanshu Parikh, qui ont respectivement reçu le Prix Aga Khan d’Architecture en 1995 et 1998. Les étudiants ont examiné la façon dont les visions des architectes ont été respectées ou transformées. Ils ont également documenté les modes de vie des habitants, mené des entrevues détaillées au sein des deux communautés, réalisé des relevés et cartographié les espaces ouverts et publics ainsi que l’infrastructure de soutien.


Leurs travaux ont révélé l’évolution, cependant toujours inadéquate, des orientations gouvernementales en matière de logement pour les citadins démunis : Indore ayant connu une croissance exponentielle, personne ne s’est soucié de répondre à leurs besoins. Les recherches ont également révélé la façon dont les politiques façonnent les villes et la vie des personnes dans la réalité, en opposition aux visions idéalistes des architectes. La zone de mise en réseau des bidonvilles, autrefois en périphérie de la ville, se situe aujourd'hui en son centre et a une valeur marchande élevée. Pourtant, le projet lui-même est en grande partie oublié et les préoccupations qu'il abordait sont largement ignorées. Le projet de développement communautaire d'Aranya de Balkrishna Doshi est toujours conforme au plan directeur d’origine de l’architecte, mais plus à l’idée d’agrandissement qu'il souhaitait.


Les travaux des étudiants ainsi que leurs échanges avec des urbanistes, des architectes et des ingénieurs ont entraîné un débat important sur divers aspects de l’habitat urbain formel et informel. Balkrishna Doshi lui-même a fait partie de ces éminents intervenants.


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AKTC

Politique publique de lutte contre l’embourgeoisement à Lisbonne

En janvier 2019, l’Institut de politiques publiques et sociales du University Institute of Lisbon (ISCTE-IUL) a organisé une université d’hiver intitulée « The Place of the City » (La place de la ville), avec l’aide du Programme d’enseignement de l’AKTC.


Cet atelier de formation, auquel ont participé 27 personnes et 33 intervenants originaires du Brésil, d’Italie et du Portugal, a été créé afin d’examiner l’impasse dans laquelle se trouve le Bairro da Mouraria. Il s'agit de l’un des plus anciens quartiers de Lisbonne. Actuellement un espace pluriethnique où vit une importante population immigrée musulmane, ce quartier est de plus en plus soumis à une forte gentrification sous la pression du tourisme et du marché immobilier. Le programme était notamment axé sur le renforcement des politiques publiques dans l’intérêt des communautés vivant dans de tels centres historiques, où une réhabilitation urbaine est entreprise et où la menace de la gentrification plane. En s’appuyant notamment sur l’approche et la méthodologie du Programme Aga Khan en faveur des villes historiques, le programme de l’université d'hiver mettait en avant les connaissances de l’architecture et de la conservation urbaine pouvant permettre de relever les défis de la planification, de la mise en œuvre et de l’évaluation de mesures concrètes afin d’améliorer la qualité de vie des communautés concernées. Théorie et réflexion ont été combinées à l’analyse de modèles de développement urbain qui favorisent la diversité culturelle et la cohésion sociale des habitants. Ce programme intensif de deux semaines se composait de master class et d’ateliers in situ avec des travaux sur le terrain et des échanges communautaires. Il s’est terminé par une exposition et une représentation publique. La paroisse Santa Maria, où se situe le Bairro da Mouraria, ainsi que le conseil municipal de Lisbonne étaient partenaires de l’atelier. La Santa Casa da Misericórdia de Lisboa a accordé une bourse à 10 participants.


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AKDN

Dialogue sur le multimédia et la conservation urbaine en Inde

Cet atelier a été organisé à Mumbai aux mois d'octobre et de novembre 2018 pour 37 étudiants de première année du Master d'architecture en urbanisme et en conservation au Kamala Raheja Vidyanidhi Institute of Architecture and Environment (KRVIA).


Novateur, l'atelier explorait le multimédia comme mode de recherche et comme outil de narration pouvant entraîner un dialogue public sur les défis de la conservation.


Ce projet a été créé à partir des propres réflexions du KRVIA sur ses méthodes de recherche et d'enseignement, associées à une lecture attentive des principes et procédures qui étayent le Programme Aga Khan en faveur des villes historiques. Les étudiants ont travaillé en petits groupes sur trois sites de la banlieue urbaine de Mumbai. Ils ont effectué des recherches sur les pratiques de construction locales et sur la façon dont les parties prenantes entretiennent les sites historiques, comment elles identifient le patrimoine et comment elles encadrent l'histoire locale. Tous les participants ont aussi suivi une formation de base en réalisation audiovisuelle. Les conférences prononcées par plusieurs professionnels expérimentés, dont Ratish Nanda, directeur régional du Trust Aga Khan pour la culture en Inde, ont permis aux étudiants d'aborder différentes perspectives analytiques sur les enjeux impliqués.


L'atelier a donné lieu à neuf films d'environ huit minutes chacun. Le processus de tournage a soulevé des questions allant au-delà des pratiques traditionnelles de conservation urbaine et a nécessité la participation de divers acteurs, tandis que l'utilisation du film comme outil de documentation a permis de produire une narration plus nuancée des espaces urbains. En interagissant directement avec les résidents, les étudiants ont ainsi pu comprendre comment les communautés s'associaient elles-mêmes avec l'environnement construit. La formation en réalisation leur a permis de mieux articuler leurs questions et de décrire les conditions sur le terrain, en y associant des dessins, des notes et du son.


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Université CEPT, Ahmedabad, Inde.

AKDN / Rajesh Vora

Apprendre à utiliser un système d'archivage structuré

À l'automne 2018, 22 étudiants du Master de conception architecturale de l'Université CEPT d'Ahmedabad ont participé à un séminaire intitulé « Contemporary Architecture: Practices and Processes » (Architecture contemporaine : pratiques et processus).


Les étudiants ont travaillé sur les archives du Prix Aga Khan d’Architecture ainsi que sur celles de la revue Domus India, dont le rédacteur en chef, le Dr Kaiwan Mehta, éminent spécialiste et critique en architecture, était leur professeur. Chaque étudiant devait préparer un photoreportage annoté pour le cours. Une lecture avertie des rapports du grand jury du Prix (ainsi que des comptes-rendus d'évaluation de Domus) a permis aux étudiants d'aborder une approche étudiée des projets. Ce processus leur a ainsi permis de comprendre par l'observation comment un bâtiment ou un projet était abordé et étudié. Les étudiants ont également appris ce qu'implique une recherche et une analyse responsables de projets architecturaux grâce à la nature structurée des archives de l'AKAA.


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Le Wadi Hanifa à Riyad, en Arabie saoudite. Un programme de travaux dont le but est de restaurer et de développer le Wadi Hanifa en tant que ressource environnementale, récréative et touristique a été récompensé lors du cycle de 2010 du Prix.

Aga Khan Award for Architecture

Cours facultatif à l'École d'architecture de Goa

En 2018, 35 étudiants ont participé à un cours facultatif dispensé à l'École d'architecture de Goa par l'éminent architecte de conservation, le professeur A.G.K. Menon. Ils ont exploré les archives du Prix Aga Khan d’Architecture afin d’analyser un projet récompensé lié à leurs propres sujets de recherche.


Chaque étudiant devait passer en revue le rapport du projet choisi, lire et assimiler la déclaration du grand jury, ainsi que d'autres documents, et rédiger un article de 2000 mots analysant le projet de façon critique. Le cours a également donné lieu à la création d'une série de 13 affiches, une pour chaque cycle du Prix, qui a été exposée à l'École en septembre et en octobre et qui a été inaugurée par le vice-chancelier de l'Université de Goa.


Les enseignants qui avaient utilisé méthodiquement les archives de l'AKAA afin de préparer le cours ont souligné l'impact positif que cet exercice a eu sur les capacités de recherche et de rédaction des étudiants. Cela leur a également appris à valoriser l'importance de travailler dans les contextes culturels et environnementaux locaux dans l'élaboration de leurs propres projets. L'École prévoit d'intégrer ce cours de manière permanente à son programme d'études.


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Les enseignants et les étudiants de l'Institut Srishti discutent du cadrage réalisé par les étudiants lors du premier atelier du Programme d'enseignement, qui a eu lieu de février à mars 2018 à Gulbarga, en Inde.

AKDN / Vinay Kumar Malge

Atelier : Culture de la résilience

En 2018, l'Institut Srishti pour les arts, le design et la technologie a organisé le premier atelier sur terrain dans la ville historique de Gulbarga, dans le Karnataka, en Inde. Intitulé « Culture de la résilience », il était basé sur les enseignements du Programme Aga Khan en faveur des villes historiques.


Vingt-cinq étudiants spécialisés dans diverses disciplines ont exploré le paysage culturel de Gulbarga ainsi que ses communautés et leur vie quotidienne, chacun développant son propre projet sur le site. Gulbarga était la capitale du sultanat Bahmani, situé dans le Deccan, au 14e siècle. « Culture de la résilience » a été intégré à l'atelier de projet de thèse de premier cycle de 16 semaines proposé par le Srishti en partenariat avec l'équipe YUVAA (Youth United for Vigilance, Awareness & Action - Les jeunes unis pour la vigilance, la sensibilisation et l'action), une ONG de Bidar, une ville située non loin de là.


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Mosquée de Bait Ur Rouf, Dhaka, Bangladesh - Projet lauréat de l'AKAA, cycle 2014-2016

AKTC / Rajesh Vora

Formation à la conception architecturale au Bangladesh

En 2018, après la signature d'un protocole d'entente avec le Trust Aga Khan pour la culture, l'Institut du Bengale pour l'architecture, le paysage et l'habitat de Dhaka, au Bangladesh, a organisé une formation d'un mois pour 24 étudiants de premier cycle et jeunes professionnels sur les enseignements tirés des conceptions architecturales des projets lauréats du Prix Aga Khan d'architecture dans la région.


En s'appuyant directement sur l'expérience des architectes lauréats et des communautés au sein desquelles les projets ont été réalisés, la formation a abordé les thèmes de la construction communautaire, des espaces publics, de la régénération urbaine, de l'aménagement paysager et de la conservation architecturale.


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