États-Unis d'Amérique · 1 novembre 2023 · 3 min
Michigan, États-Unis, le 1er novembre 2023 - Le 30 octobre, l’Université du Michigan (U-M) a reçu la princesse Zahra Aga Khan et des représentants des campus de l’Université Aga Khan (AKU) au Pakistan et au Kenya. Des responsables des deux universités ont signé un nouveau protocole d’entente visant à développer les initiatives de collaboration entre les deux institutions.
« Les partenariats ont un pouvoir significatif », a déclaré la princesse Zahra Aga Khan à cette occasion. « La plateforme de collaboration AKU/U-M pour l’amélioration de la santé s’appuie sur un partenariat déjà très productif entre deux institutions aux atouts uniques qui partagent des valeurs communes. Je suis heureuse de voir nos professeurs poursuivre leur collaboration en vue de produire de nouveaux outils et de nouvelles idées susceptibles d’améliorer la santé en Afrique, en Asie et au-delà. »
« La venue de la princesse Zahra Aga Khan et de la délégation de l’AKU témoigne de la force du lien qui existe entre nos deux institutions, un lien fondé sur des valeurs communes et une même vision d’un monde meilleur », a déclaré Santa Ono, président de l’Université du Michigan. « Cette célébration historique n’est pas seulement l’occasion d’honorer nos réussites passées, mais aussi d’ouvrir la voie à un avenir encore plus radieux pour notre partenariat. »
Cette visite intervient à un moment où les deux institutions collaborent sur un projet dans le cadre duquel des chercheurs utilisent la science des données pour améliorer la santé dans les milieux aux ressources très limitées en Afrique subsaharienne. Entamée en 2019, la collaboration entre l’AKU et l’U-M a été formalisée par la signature d’un protocole d’entente en 2021. Les efforts conjoints déployés par les deux partenaires ont déjà permis des avancées significatives en matière de renforcement des systèmes de santé, d’appui aux politiques de santé, d’amélioration de l’équité dans le secteur de la santé au travers de la technologie et d’autonomisation des femmes.
Dès les premières étapes de ce partenariat officiel, les deux universités ont travaillé de pair pour lancer le hub de données UZIMA-DS. Cette initiative kenyane vise à développer une plateforme évolutive et durable qui facilitera l’application de nouvelles méthodes d’assimilation des données et d’outils avancés basés sur l’intelligence artificielle et l’apprentissage automatique afin de résoudre deux problèmes de santé urgents prévalents chez les jeunes Africains : la mauvaise santé chez les mères et les enfants et les troubles dépressifs et suicidaires chez les adolescents et les jeunes adultes.
Le programme UZIMA-DS (Utilizing Health Information for Meaningful Impact in East Africa through Data Science - Utiliser les informations sur la santé pour renforcer l’impact du travail en Afrique de l’Est grâce à la science des données) vise à apporter aux chercheurs africains le soutien, les ressources et la formation nécessaires pour leur permettre de poursuivre leurs efforts et d’améliorer la santé et le bien-être des populations sur l’ensemble du continent. Financée par une subvention de 6,5 millions de dollars émanant des National Institutes of Health (NIH) des États-Unis, l’initiative en est désormais à sa troisième année de fonctionnement. Elle a récemment reçu une deuxième subvention des NIH pour davantage exploiter des modèles d’IA en vue d’améliorer les diagnostics de cancer colorectal en Afrique.
Depuis le lancement d’UZIMA-DS, l’AKU et l’U-M ont revu les termes de leur partenariat pour étendre leur collaboration à d’autres projets de recherche de grande envergure menés sur la population, notamment l’étude longitudinale sur la santé et le vieillissement au Kenya.
« Au fur et à mesure de l’évolution de notre partenariat, il devient de plus en plus clair que cette collaboration est menée par des chercheurs africains qui prennent l’initiative de relever les défis sanitaires les plus urgents qui touchent leurs communautés », a déclaré Joe Kolars, directeur du Center for Global Health Equity de l’U-M.
La délégation de l’AKU se composait de la princesse Zahra Aga Khan, de Sulaiman Shahabuddin, président, de Carl Amrhein, recteur, de Salim Virani, vice-recteur pour la recherche et les études supérieures, de Zahra Somani, cheffe du service de développement, de Shaukat Ali Khan, chef du service d’innovation internationale, d’Amina Abubakar, directrice de l’Institut pour le développement humain, et de Fareena Feroze, cheffe du service de rayonnement international.
En savoir plus :
Étude longitudinale sur la santé et le vieillissement au Kenya