Ms Ajani’s research found that women tended to focus more on their family’s well-being while neglecting their own, thus leading to high blood pressure – a condition that affects one in three adults in Pakistan. (Photo taken prior to COVID-19.)

AKU / Kohi Marri

L’étude montre en parallèle qu’en établissant des relations de confiance avec les patients, le personnel infirmier peut jouer un rôle déterminant et les aider à mieux comprendre pourquoi il est nécessaire qu’ils prennent soin d’eux. Il y est également souligné que les professionnels de la santé doivent sortir du carcan des méthodes traditionnelles de sensibilisation à la santé, davantage conçues pour le grand public, et s’orienter vers des systèmes de soins individuels et plus personnalisés.

L’AKU-SONAM est la première institution pakistanaise à proposer des diplômes de licence, de master et de doctorat en soins infirmiers, et ouvre ainsi la voie à des carrières de recherche, d’enseignement et de formation dans ce secteur. Avant la création de ces programmes, les infirmiers du pays ne pouvaient obtenir qu’un certificat, ce qui limitait leur champ d’action à la pratique clinique dans les hôpitaux du secteur public ou privé.

Khairulnissa Ajani travaille dans l’institution depuis 1997 et y a également obtenu une licence et un master. Première personne à intégrer le programme doctoral lancé en 2015, elle est actuellement doyenne adjointe pour l’enseignement, l’apprentissage et les programmes de premier cycle de l’AKU-SONAM.