Pour le Réseau Aga Khan de développement (AKDN), l’environnement et le climat constituent un domaine intersectoriel prioritaire. Avec le concours des communautés, des pouvoirs publics, de la société civile et du secteur privé, nous aidons les personnes vulnérables à renforcer leur résilience et à prospérer face au changement climatique.
1,7 milliard
L'AKDN génère 1,7 milliard de kWh d’électricité chaque année.
8,3 millions
En 2023, la Fondation Aga Khan a planté 8,3 millions d'arbres.
50 000
L'Agence Aga Khan pour l'habitat a modernisé 50 000 logements privés afin d’améliorer leur efficacité énergétique et d’atténuer les risques structurels.
1,7 milliard
L'AKDN génère 1,7 milliard de kWh d’électricité chaque année.
De l’eau pour une énergie propre en Ouganda
Sans énergie pour éclairer maisons, hôpitaux ou entreprises, les sociétés peuvent-elles progresser ? L’eau, clé des infrastructures d’énergie renouvelable.
8,3 millions
En 2023, la Fondation Aga Khan a planté 8,3 millions d'arbres.
Garder la tête froide : réduire les vagues de chaleur meurtrières dans les villes
Comment améliorer la résilience des citadins face à la chaleur ? De la plantation d’arbres aux soins de santé, les agences de l’AKDN s’adaptent.
50 000
L'Agence Aga Khan pour l'habitat a modernisé 50 000 logements privés afin d’améliorer leur efficacité énergétique et d’atténuer les risques structurels.
Concevoir des maisons dignes d’être habitées dans le Gujarat
Mahendi Mammadali Sutar, un habitant de Sangodra, dans le Gujarat, explique comment les architectes de l’AKAH l’ont aidé à modifier sa maison.
Son Altesse l’Aga Khan
Doha, novembre 2010
Le travail de l’AKDN s’appuie sur quatre principes fondamentaux inspirés des valeurs et des règles éthiques auxquelles il se veut fidèle, à savoir :
Lire notre Déclaration d'engagement en faveur de l’environnement et du climat
Toutes les agences et institutions de l’AKDN jouent un rôle crucial dans la protection de l’environnement et l’atténuation du changement climatique dans leurs secteurs respectifs : production d’énergie propre, exploitation d’hôpitaux et de centres de santé respectueux du climat, mise en œuvre de projets de réduction des risques de catastrophe climatique, programmes de tourisme responsable ou encore recherches sur le climat.
Nous avons entrepris de réduire nos émissions de gaz à effet de serre dans le respect de l’Accord de Paris et espérons atteindre la neutralité carbone d’ici 2030.
ACTIVES DANS LES SECTEURS DE L'ENVIRONNEMENT ET DU CHANGEMENT CLIMATIQUE
LES IMPACTS DU CHANGEMENT CLIMATIQUE
Les communautés auprès desquelles nous œuvrons font partie des plus vulnérables face au changement climatique et à la dégradation de l’environnement.
Les communautés auprès desquelles nous œuvrons font partie des plus vulnérables face au changement climatique et à la dégradation de l’environnement. Dans les régions de montagne d’Asie, les températures augmentent trois fois plus vite que les moyennes globales. L’Afrique de l’Est est également très touchée par le phénomène. L’Inde et le Bangladesh figurent parmi les pays les plus touchés par la montée des eaux. Dans les établissements urbains informels, comme ceux de Mumbai et de Dhaka, les résidents sont très souvent confrontés à des conditions climatiques extrêmes.
En parallèle, la fréquence et la violence de catastrophes comme les inondations et les avalanches ne font qu’augmenter. La disponibilité de l’eau douce diminue à mesure que la couverture neigeuse fond, que le niveau des mers monte et que les glaciers disparaissent. Les systèmes d’approvisionnement en énergie sont soumis à une pression de plus en plus forte, tandis que la demande augmente irrémédiablement. La réduction des rendements des cultures s’ajoute aux effets des perturbations climatiques sur la santé, comme les maladies respiratoires ou infectieuses, et des évolutions géographiques.
GESTION RESPONSABLE
Nous veillons à ce que les générations futures puissent profiter des ressources de notre planète.
Nous veillons à ce que les générations futures puissent profiter des ressources de notre planète.
Solutions naturelles
Avec l’aide des communautés locales, les agences de l’AKDN exploitent les capacités de la nature à absorber le carbone de l’atmosphère. Nous menons à cet effet de nombreuses activités :
En 2021, nos agences ont planté plus de 3,2 millions d’arbres. Nous veillons à ce que ce travail soit exécuté dans un cadre favorable à la durabilité. Par exemple, dans le Gilgit-Baltistan, l’Agence Aga Khan pour l’habitat (AKAH) collabore avec le gouvernement local en vue d'installer des systèmes solaires de pompage et d’approvisionnement en eau. Ces projets assurent un apport d’eau suffisant vers les sites où des arbres sont plantés.
Lorsqu’ils sont plantés dans des zones choisies avec soin, les arbres facilitent non seulement l’absorption du carbone, mais contribuent également à l’atténuation des risques de catastrophe, forment des barrages naturels contre le vent et le soleil, filtrent les eaux usées et rechargent les nappes phréatiques. Au Pakistan, l’Université Aga Khan (AKU) a planté 40 000 moringas dans les zones rurales du Sindh, une région où la malnutrition est prévalente. Cette espèce indigène résiliente présente une forte valeur nutritive. En effet, ses feuilles contiennent sept fois plus de vitamine C que les oranges et 15 fois plus de potassium que les bananes. Elles sont également source de calcium, de protéine, de fer et d’acides aminés. Les moringas absorbent jusqu’à deux fois et demie la quantité de carbone que les autres arbres de la région.
Énergie propre
Le secteur énergétique est de loin la principale source anthropique d’émissions de gaz à effet de serre. De ce fait, l’AKDN investit dans les énergies renouvelables « zéro carbone » en vue de décarboner ses systèmes énergétiques.
Agriculture intelligente face au climat
Dans les pays arides d’Afrique de l’Est et d’Asie centrale, la disponibilité de l’eau est un enjeu de plus en plus préoccupant. En effet, les petits agriculteurs sont dépendants de précipitations irrégulières toujours plus rares. Cette raréfaction et les conditions météorologiques extrêmes ont entraîné une baisse des rendements des cultures et, en conséquence, des revenus des ménages ruraux. Pour pouvoir prospérer face à un climat en pleine évolution, ces agriculteurs doivent avoir accès à des cultures précoces et résistantes à la sécheresse, mais également s’efforcer d’économiser l’eau et investir dans des systèmes d’irrigation plus performants.
C’est pourquoi l’AKF travaille auprès de plus de 570 000 agriculteurs et 12 000 institutions locales de gestion des ressources naturelles pour les aider à adapter leurs pratiques agricoles au changement climatique. L’identification de variétés de semences adaptées, l’élaboration d'un plan de gestion de la santé des sols et la mise en œuvre de méthodes novatrices de gestion de l'eau, comme l’installation de systèmes d’irrigation solaires ou de dispositifs de micro-irrigation, font partie des nouvelles pratiques que favorise la Fondation. Cette dernière a mis en place plus de 7 000 systèmes d’irrigation qui approvisionnent plus de 220 000 hectares de terres.
À Madagascar, l’AKF a instauré une nouvelle méthode de culture du riz sous le nom de Système zanatany de production de riz en permaculture (ZRPS). Grâce au ZRPS, les petits agriculteurs conservent de bons rendements tout en réduisant considérablement leurs besoins en main-d’œuvre et en irrigation et, par conséquent, leurs émissions de gaz à effet de serre. Cette technique est désormais mise en œuvre dans d’autres régions d’Afrique et d’Inde.
L’AKFED aide également les petits exploitants agricoles à relever ces défis. Frigoken, une de ses sociétés projets, est la plus grande entreprise de transformation de légumes d’Afrique de l’Est. Elle travaille directement avec des milliers de petits agriculteurs et les aide à adopter des pratiques agricoles adaptées au climat et notamment à optimiser leur consommation d’eau. L’entreprise travaille également avec les agriculteurs et d’autres partenaires en vue de mettre sur pied des solutions sur mesure, notamment des sillons d’irrigation, des puits, des pompes communales et des systèmes d’irrigation goutte à goutte.
De son côté, l’Université d’Asie centrale (UCA) mène des recherches sur les méthodes durables d’élevage afin d’aider les agriculteurs de République kirghize à faire face à la sécheresse et à la dégradation des pâturages.
Gestion des ressources naturelles
L’AKAH intègre des programmes de réduction des risques de catastrophe basée sur les écosystèmes (Eco-DRR) et de gestion des ressources naturelles (GRN) dans le cadre de ses projets. Elle travaille ainsi avec de nombreuses communautés du Tadjikistan, d’Inde et de Syrie pour cartographier et modéliser les ressources en eau, introduire des mesures de conservation et de rechargement des nappes et renforcer la gestion de l’eau. Dans l’optique d’améliorer les pratiques agricoles et de renforcer les moyens de subsistance des résidents, elle encourage également l’élaboration de plans communautaires d’exploitation des terres.
L'AKF encourage l’adoption de plusieurs méthodes de gestion des ressources naturelles. En 2021, la Fondation a appliqué ces méthodes de gestion de réduction des émissions et de résilience face au climat sur 24 000 hectares de ressources naturelles.
PROTÉGER LES PLUS VULNÉRABLES
Nous nous donnons pour mission d’améliorer la qualité de vie et le bien-être des personnes les plus démunies et les plus vulnérables de la société.
Nous nous donnons pour mission d’améliorer la qualité de vie et le bien-être des personnes les plus démunies et les plus vulnérables de la société. L’AKAH aide les communautés auprès desquelles elle travaille à atténuer les risques de catastrophe. Pour ce faire, l’Agence plante des arbres pour réduire les risques de glissement de terrain, met en œuvre des initiatives de rénovation parasismique sur les bâtiments ou construit des structures anti-inondations. L'Agence mène en outre des évaluations des dangers, met en place des systèmes d’alerte précoce et de surveillance météorologique et forme des équipes communautaires d'intervention d'urgence (CERT) afin d’aider les communautés à s’adapter au changement climatique et à anticiper et gérer les risques auxquels elles font face. Elle instaure également des méthodes naturelles de lutte contre le changement climatique pour les aider à protéger leurs logements et leurs infrastructures.
FAIRE PREUVE DE LEADERSHIP
Nous nous donnons pour mission de témoigner d’un leadership socialement responsable face à l’enjeu le plus urgent de notre époque, et ce en collaboration avec d’autres acteurs afin d’avoir l’impact le plus fort possible.
Nous nous donnons pour mission de témoigner d’un leadership socialement responsable face à l’enjeu le plus urgent de notre époque, et ce en collaboration avec d’autres acteurs afin d’avoir l’impact le plus fort possible.
Au cours des 10 prochaines années, nous souhaitons élaborer au moins 50 solutions novatrices aux problèmes environnementaux en vue d’améliorer les conditions de vie des communautés les plus menacées par le changement climatique.
CONCRÉTISER NOTRE VISION
Le quatrième principe qui étaye le travail de l’AKDN est de faire preuve d’exemplarité. Nous visons à atteindre la neutralité carbone d’ici 2030 et à partager notre expérience en vue de déclencher une prise de conscience, renforcer l’impact des actions mises en place en faveur de l’environnement, influencer les politiques et ouvrir la voie à une transformation sociale.
Le quatrième principe qui étaye le travail de l’AKDN est de faire preuve d’exemplarité. Nous visons à atteindre la neutralité carbone d’ici 2030 et à partager notre expérience en vue de déclencher une prise de conscience, renforcer l’impact des actions mises en place en faveur de l’environnement, influencer les politiques et ouvrir la voie à une transformation sociale.
Infrastructures respectueuses du climat
L’AKAH s’efforce de généraliser l’utilisation d’énergie renouvelable et de matériaux durables et encourage la mise en œuvre de pratiques de construction à faible émission de carbone et de méthodes plus efficaces de gestion de l’énergie et de l’eau. À cet effet, elle a créé un code de la construction écologique, qui définit des exigences environnementales minimales pour les bâtiments futurs et existants de l’AKDN et qui devrait réduire la consommation d’énergie de son parc immobilier d’au moins 40 %. L'isolation, l’orientation des fenêtres ou encore la ventilation naturelle font partie des mesures de conception passive répertoriées qui facilitent la régulation de la température et les besoins d’éclairage dans les bâtiments. Nous encourageons en parallèle l’utilisation de matériaux naturels, comme le bois, la terre et la pierre. À terme, tous les nouveaux projets de grande envergure de l’AKDN ne produiront plus de carbone lors de l’étape de développement. Nous cherchons en outre à minimiser les besoins de construction et nous efforçons de réaffecter des bâtiments existants à un nouvel usage.
Nous intégrons le principe de conception durable dans toutes les infrastructures que nous implantons à travers le monde. Quelques exemples de notre travail :
Pays
Environnement et changement climatique