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Le système photovoltaïque d’une capacité de 50 kWh du Centre médical Aga Khan de Salamyeh, en Syrie.

AKHS

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Cet outil peut être utilisé par d’autres acteurs au sein et en dehors du secteur de la santé, notamment les ONG, les universités et les institutions publiques, afin qu’ils puissent calculer et gérer leurs émissions de carbone et ainsi adapter leurs activités dans une logique de durabilité environnementale et de minimisation des émissions. Il s’agit d’un outil complet pouvant capturer des ensembles de données et traiter des données immédiatement disponibles. Il est simple d’utilisation et ne nécessite aucune connaissance technique préalable. En outre, il ne requiert aucun transfert de données et fonctionne davantage comme un outil pédagogique facilitant la responsabilisation des utilisateurs. Il génère notamment des informations sur les coûts ainsi que des tableaux de diagnostic qui permettent l’identification des principales sources d’émissions et des actions subséquentes à envisager. Depuis mi-2020, tous les établissements des AKHS utilisent cet outil pour enregistrer leurs données trimestrielles.



  • Télécharger l’outil en anglais ou en français (inclut un manuel) sur le site Internet de l’Alliance pour une action transformatrice sur le climat et la santé (ATACH), une initiative de l’OMS. Après un processus d’évaluation, l’OMS a approuvé l’Outil de gestion carbone de l’AKDN, en a recommandé l’utilisation et l’a mis gratuitement à disposition sur le site Internet de l’ATACH. L’outil est fourni avec des tutoriels vidéo et un manuel d’utilisation. L’ensemble des ressources sont disponibles en anglais et en français.

  • Visionner les vidéos de formation sur la plateforme AKF Learning Hub. Ces vidéos sont disponibles pour toute personne titulaire d’un compte (gratuit).

  • Lire une brève présentation de l’outil.

  • Guide d’utilisation de l’outil : Anglais / Français.

  • Pour tout complément d’information ou toute question, veuillez contacter : [email protected].


Utilisation de l’Outil de gestion carbone de l’AKDN pour évaluer l’empreinte carbone des AKHS


Nous avons mis en place des stratégies de réduction de notre empreinte carbone dans le cadre de toutes nos activités. Ces stratégies sont axées sur :



  • l’amélioration de l’efficacité énergétique et de la consommation de carburant et d’eau ;

  • la transition vers des énergies renouvelables ;

  • la réduction de la consommation et de la production de déchets ;

  • la mise en place d’une chaîne d’approvisionnement plus respectueuse de l’environnement ;

  • l’introduction d’inhalateurs et de gaz anesthésiques plus écologiques ; et

  • la promotion de changements comportementaux.


Nous surveillons notre empreinte carbone grâce à des calculs trimestriels des émissions liées à la consommation d’énergie ou au transport, et aux émissions spécifiquement liées à la santé, comme l’utilisation de gaz anesthésiques et d’inhalateurs. En outre, nous évaluons également l’impact de notre politique d’achat, qui représente entre 70 et 90 % de notre empreinte carbone totale. En prenant 2021 comme année de référence, nous avons réussi à réduire nos émissions des champs d’application 1 et 2 dans l’ensemble des AKHS d’environ 47 % à la fin de l’année 2024.





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    Une téléconsultation dans un établissement du Service de santé Aga Khan, Afghanistan (AKHS,A).

    AKHS

    Pour surmonter les obstacles à l’accès aux soins spécialisés dans les régions reculées, le Service de santé Aga Khan, Afghanistan a recours à des solutions de télésanté et propose ainsi des services de téléconsultation, de télépathologie, de téléradiologie et de formation en ligne afin d’améliorer l’accès aux soins essentiels pour les communautés défavorisées.


    Consulter d’autres études de cas similaires.



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    L’Hôpital provincial Aga Khan de Bâmiyân, en Afghanistan, a été conçu dans une logique écoresponsable.

    Kiana Hayeri

    Grâce à sa construction en pisé à faible impact écologique, l’Hôpital provincial Aga Khan de Bâmiyân, se fond parfaitement dans l’environnement culturel local, mais est également respectueux du climat, durable et parasismique.


    Tous les nouveaux établissements des Services de santé Aga Khan sont conçus pour répondre aux meilleures normes environnementales en vigueur. Nous nous employons à rénover nos anciens établissements afin d’y réduire les émissions de carbone, la pollution atmosphérique et la consommation d’énergie et d’eau. Nous envisageons en outre des mesures de préparation et d’adaptation face à l’intensification des phénomènes météorologiques extrêmes.


    Nos architectes et ingénieurs collaborent depuis de nombreuses années à la création d’établissements pouvant à la fois faire face aux épisodes météorologiques extrêmes et tirer pleinement parti des principes de lumière et de ventilation naturelles. Ces approches permettent de réduire les besoins en énergie des bâtiments pour le chauffage, la climatisation et l’éclairage. C’est la raison pour laquelle tous les nouveaux établissements des AKHS sont conçus pour répondre aux exigences de la norme EDGE (« Excellence in Design for Greater Efficiencies »).


    Les principaux équipements doivent être écoénergétiques, et nous recherchons continuellement des solutions plus performantes pour les diverses installations ainsi que pour la consommation d’énergie et d’eau. Eu égard à notre objectif de neutralité carbone, les hôpitaux des AKHS sont équipés d’ampoules LED et de systèmes à détection de présence, de mousseurs pour robinets et de toilettes, équipements et appareils certifiés Energy Star.


    Pour les projets plus récents, et lorsque l’espace est suffisant, nos ingénieurs installent des systèmes de récupération de l’eau de pluie afin d’optimiser la consommation d’eau des bâtiments. Les eaux traitées sont également utilisées pour les chasses d’eau des toilettes et l’irrigation des terrains. Certains établissements sont équipés de systèmes d’osmose inverse qui produisent sur place une eau potable d’excellente qualité. De tels dispositifs évitent l’acheminement d’eau potable, une opération qui a un impact important sur l’environnement. Nous prévoyons ainsi d’installer progressivement des systèmes d’osmose inverse dans tous nos établissements. Dans la mesure du possible, et généralement dans le cadre de projets de plus grande envergure, nous cherchons à tirer parti de la chaleur des générateurs et d’autres équipements pour chauffer l’eau et renforcer la capacité de chauffage.


    4.2 Isolation des bâtiments


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    Le Dispensaire Aga Khan de Chatorkhand, au Pakistan, a été équipé d’une meilleure isolation et de panneaux solaires en toiture.

    AKHS

    Nous investissons dans l’amélioration de l’isolation de nos bâtiments, en particulier dans les pays soumis à des saisons climatiques extrêmes, qu’il s’agisse d’hivers rigoureux ou d’étés très chauds. Les différentes mesures mises en place nous permettent de renforcer l’efficacité énergétique tout en réduisant les besoins en chauffage et en climatisation des établissements, ce qui entraîne une réduction des coûts énergétiques et des émissions associées. Une meilleure isolation contribue également au maintien de conditions intérieures stables et confortables pour les patients et le personnel et donc à l’amélioration de la qualité des soins. En définitive, ces efforts permettent d’assurer la résilience climatique et la continuité de la prestation de soins de santé, quelles que soient les conditions extérieures.


    Consulter d’autres études de cas similaires.


    4.3 Énergies renouvelables


    Dans le cadre de notre objectif de neutralité carbone, nous investissons dans les énergies renouvelables et l’amélioration de l’isolation afin de réduire notre empreinte environnementale et d’accroître l’efficacité énergétique de nos établissements. Nous avons déjà mené des projets d’installation de systèmes à énergie renouvelable et à énergie solaire, ainsi que de rénovation énergétique dans :



    • une ancienne structure de l’Établissement de soins généraux Aga Khan de Singal, dans le nord du Pakistan ;

    • plusieurs dispensaires dans le Gilgit-Baltistan, au Pakistan ;

    • le Centre de santé de proximité Aga Khan de Kuze, à Mombasa, au Kenya ;

    • les Centres médicaux Aga Khan de Kisii, Kimilili et Bungoma, au Kenya ;

    • le cadre de l’agrandissement de l’Hôpital Aga Khan de Kisumu, au Kenya ;

    • le Centre médical Aga Khan de Mwanza, en Tanzanie ; et

    • le Centre médical Aga Khan de Salamyeh, en Syrie.


    Le Service de santé Aga Khan, Afghanistan a quant à lui solarisé 120 de ses établissements. Actuellement, nous prévoyons également d’installer un système photovoltaïque d’une capacité de 1,1 MWc à l’Hôpital Aga Khan de Dar es Salaam, en Tanzanie, et un système photovoltaïque d’une capacité de 620 kWc à l’Hôpital Aga Khan de Mombasa, au Kenya, et de créer plusieurs nouveaux dispensaires au Pakistan. De nombreux autres établissements des AKHS devraient être inclus dans ce projet.


    Pour l’ensemble de ces projets, il est estimé que les systèmes mis en place couvriront 30 à 90 % des besoins en énergie, avec une durée d’amortissement des investissements comprise entre cinq et huit ans. À l’avenir, nous espérons améliorer davantage nos pratiques au fur et à mesure que les prix des systèmes photovoltaïques baissent et que la technologie avance. Nous nous efforçons continuellement d’accroître l’utilisation des énergies renouvelables et de renforcer l’efficacité énergétique, que ce soit dans nos établissements ou dans le cadre de nos activités de terrain. Dans les régions où le soleil brille moins longtemps, comme dans le nord du Pakistan, nous mettons actuellement à l’essai des prototypes de systèmes basés sur l’énergie géothermique.


    Le Centre médical Aga Khan de Salamyeh, en Syrie, a remplacé ses groupes électrogènes fonctionnant au diesel par un système photovoltaïque. Alors qu’il dépendait initialement de groupes électrogènes de 60 kVA et 200 kVA, l’établissement a installé en 2022 un système photovoltaïque d’une capacité de 50 kWc, qui alimente aujourd’hui la majorité des activités cliniques, notamment les systèmes VRF et de mammographie, tandis que les groupes électrogènes ne sont utilisés qu’occasionnellement en cas d’urgence. Ce système permet à l’établissement de réaliser d’importantes économies et d’éviter l’émission d’environ 72 tonnes de CO2 par an.


    Consulter d’autres études de cas similaires.



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    Un véhicule électrique utilisé par les AKHS à Dar es Salaam, en Tanzanie. La flotte du Service de santé Aga Khan, Tanzanie est composée à 60 % de véhicules électriques.

    AKHS

    Nous consacrons une importante part de nos efforts à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Pour ce faire, nous innovons notamment dans nos méthodes de gestion des ressources, des déchets et des achats. Ces actions se traduisent par : l’amélioration de l’efficacité énergétique de nos dispositifs, une transition vers l’utilisation de véhicules et de motos électriques ou hybrides, des mesures de préservation de l’eau par des systèmes de recyclage, de collecte des eaux de pluie et d’utilisation raisonnée, mais également la réduction de la pollution atmosphérique engendrée par nos activités. Nous cherchons aussi à limiter notre production de déchets en adoptant de meilleures pratiques de gestion des déchets et d’utilisation des matériaux. En outre, nous appliquons une approche pour réduire l’empreinte carbone inhérente à nos achats, qu’il s’agisse de produits pharmaceutiques (dont les anesthésiques et inhalateurs), de dispositifs médicaux, de produits alimentaires ou encore de systèmes de climatisation (avec des exigences spécifiques quant à l’utilisation de fluides frigorigènes et à l’efficacité énergétique des systèmes). Des discussions sont en cours pour mettre en place une collaboration avec nos fournisseurs afin de nous permettre de mieux identifier et solutionner les problèmes à cet égard et de favoriser une culture de durabilité environnementale chez nos collaborateurs et d’autres acteurs.


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    Cette équipe d’un bloc opératoire du Service de santé Aga Khan, Tanzanie a considérablement réduit les émissions liées à l’utilisation de gaz anesthésiques en adoptant des alternatives plus écologiques.

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    5.1 Gaz anesthésiques


    De nombreux gaz anesthésiques ont un impact considérable sur l’empreinte carbone du secteur de la santé. En plus d’être de puissants gaz à effet de serre, certains contribuent en outre à l’appauvrissement de la couche d’ozone et, de ce fait, jouent également un rôle dans l’incidence du cancer de la peau. Pour pallier ce problème, nous nous efforçons de réduire les émissions liées à ces produits.


    Dans le cadre de notre objectif de neutralité carbone, nous avons ainsi commencé à lister les types et les volumes de gaz utilisés dans nos établissements en vue de les remplacer, dans la mesure du possible, par des alternatives moins nocives. La plupart des établissements des AKHS ont ainsi cessé d’utiliser ou ont considérablement réduit leur utilisation de la majorité des gaz à effet de serre les plus puissants qui contribuent à l’appauvrissement de la couche d’ozone, notamment le desflurane et le protoxyde d’azote. Nous privilégions l’utilisation d’oxygène / d’air médical, de sévoflurane et d’anesthésiques intraveineux, mais également d’anesthésiques locaux pour minimiser le recours aux anesthésies générales lorsque l’intervention clinique ne le nécessite pas.


    Nous nous efforçons également de réduire l’impact des gaz anesthésiques en utilisant davantage de méthodes d’anesthésie à faible débit afin de réduire les volumes de gaz utilisés et, si la situation le permet, en capturant et en réutilisant ces gaz.


    Consulter d’autres études de cas similaires.


    Nous cherchons à raisonner l’utilisation de ces gaz et expérimentons à cet effet de nouvelles techniques permettant d’en réduire la consommation, sans jamais compromettre la sécurité des processus impliqués. Dans la plupart des situations, procéder à de tels changements entraîne également une réduction des coûts pour les structures sanitaires.


    Un groupe d’anesthésistes des AKHS s’efforce actuellement de mettre en place des alternatives à l’utilisation de ces gaz et partage les résultats de son travail avec l’ensemble des établissements du réseau. Nous prévoyons en outre de communiquer l’ensemble des données portant sur l’empreinte carbone et les propriétés d’appauvrissement de la couche d’ozone des gaz anesthésiques étudiés avec les anesthésistes des secteurs privé et public afin d’encourager l’adoption de meilleures pratiques.


    5.2 Inhalateurs


    La pollution atmosphérique est un problème bien connu dans de nombreux pays à faible revenu et à revenu intermédiaire dans lesquels les AKHS travaillent, mais peu de personnes savent en revanche que certains traitements réservés aux maladies respiratoires peuvent eux aussi contribuer au changement climatique.


    Dans certains cas, des aérosols-doseurs pressurisés (pMDI) sont utilisés pour administrer un traitement aux patients à l’aide de gaz propulseurs se révélant être également de puissants gaz à effet de serre. Ces gaz peuvent être jusqu’à 3 350 fois plus puissants que le dioxyde de carbone. De ce fait, un seul pMDI utilisé dans son intégralité peut produire autant d’émissions de gaz à effet de serre qu’une petite voiture parcourant environ 290 kilomètres. Un seul patient peut utiliser plus de 12 inhalateurs par an.


    Heureusement, il existe des alternatives à ces dispositifs. Par exemple, certains inhalateurs se montrent plus efficaces que d’autres pour l’administration d’un même traitement alors qu’ils utilisent moins de gaz ou un gaz moins nocif pour la couche d’ozone. Dans la plupart des cas, les inhalateurs à poudre s’avèrent tout aussi efficaces d’un point de vue clinique et ont un impact bien moins important sur l’environnement. C’est notamment pour cette raison que ce type d’inhalateurs représente la majorité des prescriptions en Suède (90 % des cas).


    Dans ce contexte, nous mettons en œuvre plusieurs initiatives afin de réduire l’impact de nos traitements respiratoires et notre empreinte carbone et nous efforçons notamment de :



    • réduire la pollution atmosphérique engendrée par toutes nos activités (par exemple par une utilisation plus efficace de combustibles ou la mise en œuvre de meilleures méthodes d’incinération dans nos établissements de santé) ;

    • mieux contrôler la prescription, l’administration et l’utilisation des inhalateurs (souvent, les dispositifs ne sont pas pleinement ou correctement utilisés, ce qui réduit leurs propriétés thérapeutiques et engendre des déchets et émissions inutiles) ;

    • favoriser l’utilisation d’inhalateurs à faible émission de carbone ou sans gaz lorsque la situation clinique le permet ; et

    • détruire les inhalateurs usagés dans le respect de l’environnement.


    Nous avons commencé à contrôler les inhalateurs achetés par nos établissements et avons lancé un programme afin de sensibiliser les médecins et les pharmaciens aux impacts relatifs des différents types d’inhalateurs.


    5.3 Gestion des déchets


    Une bonne gestion des déchets commence par une utilisation raisonnée des ressources, mais également par la mise en place d’un tri au sein des établissements. Dans la mesure du possible, nous privilégions d’autres méthodes à l’incinération, comme la stérilisation / le traitement chimique ou l’enfouissement de déchets. En outre, les déchets de cuisine sont utilisés pour l’alimentation animale ou sont compostés, tandis que le papier, les matériaux métalliques, les huiles de cuisson usagées et les emballages sont recyclés par des entreprises certifiées.


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    À l’Hôpital Aga Khan de Kisumu, au Kenya, les déchets de cuisine sont compostés. Le compost ainsi produit est utilisé pour la plantation d’arbres sur le site de l’établissement.

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    Lorsque nous avons entrepris de réduire notre importante empreinte carbone, l’optimisation de la gestion des déchets s’est rapidement montrée évidente. Nombre de nos établissements ont ainsi mis en place des mesures de réduction des déchets pour alléger la pression sur les décharges ou réduire les besoins d’incinération : optimisation de la minimisation à la source, compostage, réutilisation et mise en place de partenariats avec des entreprises de recyclage.


    Les hôpitaux et autres établissements de santé incinèrent les déchets dangereux. Nous proposons des formations au sein de nos établissements afin d’apprendre aux techniciens à mettre en œuvre des pratiques d’incinération les plus écologiques et écoénergétiques possible. En effet, sans une formation et un accompagnement adéquats, ces derniers ont tendance à brûler davantage de déchets que nécessaire.


    Dans le cas où des déchets doivent être brûlés, nous nous assurons que chaque cycle d’incinération tire pleinement parti de la capacité de l’incinérateur afin de limiter toute déperdition d’espace et d’énergie. Cette méthode optimise l’utilisation d’énergie et réduit drastiquement les quantités de déchets incinérés.


    Nous proposons des emplacements libres dans nos incinérateurs à d’autres établissements de santé et formons leurs opérateurs aux meilleures pratiques dans le secteur. Le Centre médical Aga Khan de Gilgit, dans le nord du Pakistan, propose des services d’incinération à des établissements de santé privés et à l’hôpital public régional. Grâce à cette initiative, tous les partenaires ont vu leur gestion des déchets s’améliorer. Nous avons calculé que les avantages environnementaux qui découlent de cette initiative dépassent largement le coût de transport des déchets vers l’établissement central chargé de l’incinération. Nous espérons continuer de généraliser les bonnes pratiques en matière de gestion et d’incinération des déchets dans les pays où nous sommes implantés.


    Grâce à l’amélioration des solutions technologiques, nous sommes en mesure de remplacer d’anciennes unités par des incinérateurs écoénergétiques et moins polluants. Notre dernier incinérateur en date, installé à Dar es Salaam, est l’un des plus efficaces en termes de consommation de carburant pour l’incinération de déchets médicaux, ménagers et animaliers et n’engendre pratiquement aucune pollution directe.


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    Des employés de l’Hôpital Aga Khan de Mombasa, au Kenya, montrent comment sont valorisés les déchets dans l’établissement.

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