« L’entrée de l’AKDN dans le secteur des services financiers s’est faite dans la suite logique du travail que nous réalisons en faveur des personnes vivant dans certaines des régions les plus défavorisées du monde. Notre objectif est de renforcer leur inclusion financière, d’améliorer leur qualité de vie et de leur permettre d’atteindre l’autonomie. »
Abbas Hasan, directeur de l’Agence Aga Khan pour la microfinance
Les institutions de l’AKDN ont mis en place des groupes d’épargne et des prêts immobiliers renouvelables dès les années 1950. Plus tard, les Programmes Aga Khan de soutien rural en Inde et au Pakistan ont fait des groupes d’épargne la pierre angulaire de leur approche intégrée de développement.
Ces programmes, et d’autres, ont aidé des entreprises à se lancer, ont facilité la création d’emplois, la construction de maisons, le financement de l’amélioration de logements, l’achat de semences et de bétail, et ont contribué à l’atténuation de l’impact des dépenses de santé imprévues et à faire de l’enseignement supérieur une réalité. Bon nombre de ces initiatives ont ensuite été regroupées et gérées au sein de l’Agence Aga Khan pour la microfinance (AKAM).
Au fur et à mesure que les entités de microfinance soutenues par l’AKAM se développent, nous déléguons leur gestion à des institutions tierces. À leur tour, ces institutions se développent et en font des entités commerciales dont le travail est axé sur l’amélioration continue de la qualité de vie de leurs clients et emprunteurs.
Nous travaillons en étroite collaboration avec d’autres agences du Réseau Aga Khan de développement (AKDN) dans le cadre d’une approche coordonnée réunissant de nombreuses contributions et disciplines. Nous collaborons notamment avec la Fondation Aga Khan (AKF) qui, par exemple, est bien connue pour œuvrer dans les régions difficiles et pauvres en ressources. L’AKAM et l’AKF coopèrent sur plusieurs projets en cours, notamment dans le développement rural. Dans de nombreux cas, cette coopération implique que l’AKF assume la responsabilité de la mobilisation sociale et de l’offre de services et formations techniques, tandis que l’AKAM propose des solutions de financement aux mêmes personnes.
Nous offrons des services de microfinance aux employés et sous-traitants des projets du Fonds Aga Khan pour le développement économique (AKFED), ainsi qu’à d’autres habitants des régions voisines. Certains des investissements de l’AKFED étant réalisés dans des environnements fragiles et complexes, nous nous efforçons d’accompagner les employés, les projets et les résidents des régions concernées.
Nous avons tissé des liens avec les banques commerciales et les compagnies d’assurance du groupe AKFED. Les clients qui ont une entreprise prospère et dont les besoins financiers dépassent le niveau de la microfinance ont toujours accès aux services financiers des institutions de l’AKFED en cas de besoin.
Tirer parti de relations institutionnelles telles que celles-ci s’est avéré essentiel pour créer la masse critique d’activité de développement nécessaire à l’introduction d’améliorations durables de la qualité de vie dans les pays où nous avons été présents.
L’Agence Aga Khan pour la microfinance a créé la Première Agence de Microfinance, Burkina Faso (PAMF-B) et la Première Agence de Microfinance, Mali (PAMF-Mali) en 2006. Aujourd’hui, l’AKAM compte, respectivement, cinq et deux agences dans ces pays. En 2008, l’AKAM a créé la Première Agence de Microfinance, Côte d’Ivoire (PAMF-CI), qui compte deux agences (photographie : agence de Korhogo).
En 2010, ces trois entités totalisaient 18 036 clients. À cette période, le montant total de leurs prêts en cours était de 3,8 millions de dollars. À la fin de l’année, les femmes comptaient pour 40 % des emprunteurs. À l’heure actuelle, les activités et les agences de la PAMF sont essentiellement concentrées sur les régions rurales et sur les services ruraux qui fonctionnent en synergie avec les activités de développement économique et social d’autres agences de l’AKDN.
AKDN/Lucas Cuervo Moura
Les prêts concernant les activités génératrices de revenus constituent toujours la part la plus importante de l’ensemble des prêts débloqués par nos entités. Ces prêts couvrent un large spectre de secteurs et d’industries, allant du bétail et de la plantation au commerce ou à la production. Leurs modalités sont pensées de manière à prendre en compte les divers flux de trésorerie de ces secteurs et à répondre le plus fidèlement possible aux besoins des clients.
Les entités de l’AKAM proposent également des prêts à la consommation pour aider les clients à investir dans le logement, l’éducation et la santé. Bien que ces prêts ne représentent qu’une petite partie du portefeuille total de l’AKAM, les clients y montrent un intérêt croissant, notamment pour le lissage de la trésorerie, le paiement de frais médicaux et de scolarité ou pour améliorer leur logement. Étant donné que ces prêts répondent aux besoins quotidiens des clients, ils ont un impact direct sur eux, et permettent à l’AKAM d’améliorer la qualité de vie des personnes démunies.
En plus de nos activités de microfinance principales, nous soutenons les petites et moyennes entreprises (PME) pour les aider à créer des emplois ou dynamiser une activité économique en croissance. Malgré leur importance pour la croissance économique et l’emploi, beaucoup de PME éprouvent de grandes difficultés à accéder aux services financiers, et notamment lorsqu’elles doivent trouver des prêts à long terme adaptés à leurs besoins. Elles sont souvent considérées comme des clients à risque par les banques classiques, car elles sont perçues soit comme étant trop petites, soit comme n’ayant pas suffisamment de garanties ou d’antécédents de crédit pour pouvoir contracter des prêts ou obtenir des financements auprès de banques commerciales traditionnelles. Ainsi, elles sont coincées dans un fossé entre l’offre croissante de financement pour les microentrepreneurs et le marché du financement conventionnel pour les entreprises. Les entités de l’AKAM travaillent pour combler ce fossé et proposer des services financiers accessibles et adaptés pour les PME.
Nous nous engageons sur le long terme dans les régions où nous intervenons. Nous cherchons à réduire la pauvreté en concevant des produits novateurs basés sur les besoins clairement exprimés par les clients cibles, à aider nos bénéficiaires à améliorer leurs méthodes de gestion et à introduire de nouvelles initiatives pour améliorer l’accès aux services financiers pour les ménages pauvres et à faible revenu.
Mission
La mission de l’Agence Aga Khan pour la microfinance (AKAM) est d’apporter une amélioration visible, mesurable et durable à la qualité de vie de ses clients en proposant des services financiers adaptés afin de réduire leur vulnérabilité et de favoriser leur inclusion financière, économique et sociale.
Pour ce faire, nous développons et investissons dans des institutions financières et des intermédiaires financiers afin d’offrir tout un panel de produits et de services financiers rentables et axés sur le client aux ménages pauvres et à faible revenu et aux petites entreprises.
Conscients que les services financiers ne sont qu’un maillon d’une chaîne complète de solutions pour améliorer la qualité de vie, nous collaborons avec d’autres agences du Réseau Aga Khan de développement (AKDN) afin que nos différentes activités dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’habitat et du développement rural et économique tiennent compte des nombreuses dimensions de la qualité de vie.
Nous nous efforçons de comprendre et de répondre de manière globale aux besoins de nos clients en matière de crédit, d’épargne et d’autres services financiers. Le fait que nous accordions une importante partie de notre développement aux dépôts nous permet de répondre à un besoin critique des populations pauvres et à faible revenu en leur offrant un lieu sûr et propice pour épargner tout en constituant une base de dépôt stable comme source locale de financement sur le long terme pour nos entités.
Nos institutions offrent aux microentrepreneurs et aux petits agriculteurs des services de crédit, d’épargne, de virement et de transfert d’argent pour leur permettre d’investir dans leurs entreprises et leurs fermes, d’améliorer leur logement, de gérer des revenus modestes et incertains, ou de faire face aux dépenses quotidiennes, tout cela afin de les aider à mieux contrôler leurs propres moyens de subsistance.
Pour soutenir la création d’emplois et élargir les perspectives économiques, nos institutions proposent également de plus en plus de services adaptés et flexibles pour les petites entreprises.
Principes
Gestion de la performance sociale
Notre mission est d’apporter une amélioration visible, mesurable et durable à la qualité de vie de nos clients en proposant des services financiers appropriés afin de réduire la pauvreté, de diminuer la vulnérabilité des personnes défavorisées et de favoriser l’inclusion économique et sociale. La performance sociale se définit comme étant « la transposition efficace de la mission d’une institution en une pratique conforme aux valeurs sociales acceptées ». En d’autres mots, cela consiste à concrétiser la mission sociale d’une organisation.
Notre approche Perspectives du marché et solutions/Recherche et développement de produits (RPD) garantit que nos produits et services bénéficient aux personnes les plus démunies et les aident à sortir de la pauvreté.
L’Unité Perspectives du marché et solutions/recherche et développement de produits
Nous nous donnons pour mission de proposer des produits conçus en fonction de la compréhension approfondie des besoins, des préférences, des comportements et des aspirations des clients. Nous combinons différentes approches de recherche afin de mieux connaître la clientèle et d’orienter le développement des produits.
Nos systèmes et procédures en place garantissent que les produits sont adaptés aux clients, tout en contribuant aux intérêts financiers de l’AKAM. Ainsi, tandis que les processus de recherche, de développement et de lancement des produits sont dirigés par les équipes nationales, nous assurons la supervision et l’assistance technique. Nos entités bénéficient de leurs expériences respectives, mais également de celles des agences du Réseau Aga Khan de développement (AKDN).
Voici les objectifs principaux :
Ces objectifs prennent vie à travers deux grands axes de travail :
Le Cadre de suivi, d’évaluation et d’apprentissage (MEL)
Le cadre MEL de l’AKAM utilise un ensemble d’outils pour faire le lien entre la performance des produits, les données sur le profil des clients, l’expérience client et les aspects de la qualité de vie d’un client que l’accès au financement peut influencer.
Grâce à la combinaison des outils MEL, l’Agence tente de répondre au mieux à ces trois questions fondamentales :
Parmi les outils MEL, on retrouve :
Le Progress out of Poverty Index
L’AKAM mesure le niveau de pauvreté de ses clients à l’aide du Progress out of Poverty Index® (PPI® - Indice de sortie de la pauvreté), un outil de mesure de la pauvreté développé par la Fondation Grameen pour les organisations et les entreprises dont la mission est de venir en aide aux plus démunis. L’Agence a collaboré avec la Fondation Grameen USA pour financer le développement du PPI au Tadjikistan, en République kirghize et au Mali. Les entités de l’AKAM recueillent les données du PPI auprès des clients par le biais de formulaires de demande d’admission et d’autres évaluations périodiques. Ces données sont ensuite utilisées pour rendre compte de l’inclusion des clients pauvres, pour évaluer les changements au fil du temps et pour orienter l’analyse et le développement des produits en permettant la segmentation de la clientèle.
La base de données de suivi, d’évaluation et d’apprentissage
L’AKAM a travaillé avec le développeur de logiciels MFSYS pour concevoir la base de données de suivi, d’évaluation et d’apprentissage (MELD). La MELD est une application internet qui permet à l’AKAM de compiler des informations sociodémographiques et sur la précarité de ses clients, généralement recueillies lors de l’accueil des clients, ou au moyen d’évaluations périodiques (lors d’enquêtes de satisfaction par exemple). La MELD extrait également des données financières du système bancaire central de chaque entité. La combinaison de différents types de données nous permet de :
Cela nous permet d’adapter nos produits aux besoins des segments identifiés.
L’évaluation de l’expérience client
L’un des éléments primordiaux du cadre MEL est l’évaluation de l’expérience client vis-à-vis des produits et des services de l’AKAM. Évaluer l’expérience client signifie interroger les clients quant à leur satisfaction à l’égard de l’institution et des produits et services que nous proposons. Cela nous permet également d’enquêter sur la façon dont les clients perçoivent l’accès à nos produits et services pour satisfaire leurs besoins et soutenir leurs moyens de subsistance et, plus généralement, comment cela influe sur leur qualité de vie.
Nous utilisons ces informations pour concevoir des produits et des processus afin de mieux répondre aux besoins des clients, ce qui peut potentiellement avoir un effet positif plus important sur leur vie. Périodiquement, les entités de l’AKAM procèdent donc à des évaluations de l’expérience client sous la forme d’enquêtes de satisfaction et de départ auprès des clients. Ces évaluations sont souvent réalisées par produit ou par service, afin de s’assurer que les retours puissent être traduits par des actions concrètes visant à améliorer l’offre actuelle.
L’évaluation de la qualité de vie
L’objectif de l’AKAM est d’améliorer la qualité de vie des personnes en les aidant à accroître leurs revenus, à devenir autonomes et à acquérir les compétences nécessaires pour accéder aux marchés financiers classiques. Ainsi, l’évaluation des changements dans la qualité de vie des clients est un élément essentiel des pratiques de gestion de la performance sociale de l’AKAM. Notre approche de l’évaluation des changements dans la qualité de vie s’appuie sur la méthodologie d’évaluation de qualité de vie de l’AKDN. L’objectif est de mesurer la contribution de l’AKAM dans les changements qui surviennent dans la qualité de vie des clients. L’AKAM a mis en place une approche en trois volets pour mesurer les changements dans la qualité de vie des clients :
Bien que l’évaluation des changements dans la qualité de vie des clients soit axée sur la compréhension de la contribution de l’AKAM, par le biais de la troisième composante, l’Agence cherche également à comprendre si des changements dans la qualité de vie peuvent être directement attribués à ses produits et services. Cette attribution est basée sur l’association possible faite par le client dans son rapport des changements rendus possibles/facilités par l’accès aux produits et services de l’AKAM.
La recherche et développement de produits
Notre approche Perspectives du marché et solutions/RPD nous permet de nous assurer que nos produits, services et canaux de distribution répondent aux besoins et préférences des clients. Au cœur de notre processus de développement des produits, on retrouve en parallèle la nécessité d’équilibrer les performances sociales et financières.
Nous rendons ceci possible grâce à :
Depuis les années 1950, le Réseau Aga Khan de développement (AKDN) ouvre la voie à la microfinance et l’inclusion financière par l’intermédiaire de programmes de développement intégrés et diverses initiatives de développement rural et économique. Dans les années 1980 et 1990, l’AKDN a lancé les Programmes de soutien rural (AKRSP) et les Programmes de soutien au développement des communautés des régions de montagne (MSDSP) en Asie du Sud et en Asie centrale, qui favorisaient les services financiers communautaires et les groupes d’épargne et de crédit.
En nous appuyant sur ces initiatives, nous avons officialisé nos activités dans le domaine de la microfinance en créant des institutions de microfinance officielles à partir de certains de nos programmes les plus développés et avons finalement créé l’Agence Aga Khan pour la microfinance (AKAM) en 2005.
L’Agence Aga Khan pour la microfinance (AKAM) a été créée comme organisation parapluie pour les activités plus larges de microfinance et d'inclusion financière du Réseau Aga Khan de développement (AKDN). Au cours des 60 dernières années, l’AKDN a intégré l'inclusion financière au sein de nombreux domaines de travail de plusieurs de ses agences. L'AKAM a été créée en 2005 en tant que centre d'excellence pour la conception, la mise en place et l'apprentissage liés à l'impact de ces efforts. Nous contribuons à la vision globale d'apporter des changements durables à la qualité de vie de communautés à faible revenu et mal desservies dans les principaux marchés émergents, et ce afin de créer, à terme, des « communautés d'opportunités » qui s’épanouissent.
De nos jours, l'avenir de l'inclusion financière évolue rapidement avec l'arrivée de nouveaux entrants majeurs, dont, entre autres, des sociétés de réseaux sociaux, des prestataires de services de technologie de rupture, des réseaux peer-to-peer, des sociétés de télécommunications et des banques commerciales. L'objectif continu de l'AKAM reste fondé sur la compréhension et l'apport de solutions, de manière durable et éthique, aux besoins et aux désirs des segments importants de clients non desservis dans des environnements de marché difficiles, et à servir d'agence de mise en œuvre et d'apprentissage pour l'inclusion financière au sein de la famille plus large de l'AKDN.
La mise en place de partenariats fondés sur des principes et efficaces avec d'autres acteurs de l'écosystème plus large de l'inclusion financière continue d'être au cœur de nos efforts, notamment dans le futur paysage de spécialisation et de rupture technologique sur le marché de masse.
Par conséquent, alors que nous continuerons à nous concentrer sur les besoins de nos clients à l’échelle individuelle afin de mieux les comprendre, nos partenariats avec d’autres agences de l’AKDN et les principaux acteurs du secteur joueront un rôle majeur dans notre stratégie et nos projets futurs. Le transfert de la participation majoritaire de la FMFB-Tadjikistan et de la PAMF-Madagascar au Fonds Aga Khan pour le développement économique (AKFED) ainsi que la fusion de la FMFC-République kirghize avec la Kyrgyz Investment & Credit Bank, détenue majoritairement par l’AKFED, permettront aux institutions concernées de se positionner au mieux pour tirer parti de l’efficacité et de la portée des innovations émergentes en matière de technologie des canaux, d’expérience client et d’applications de traitement de données.
Ainsi, nous restons engagés sur le long terme et de manière immuable afin de fournir des outils et des services, d’ouvrir des perspectives et d’améliorer les connaissances en matière de finance et de permettre aux individus, aux ménages, aux entreprises et aux communautés d'exercer un choix et un contrôle pour décider de leur propre avenir financier et économique dans un monde interconnecté aux nombreuses perspectives. Dans certains cas, nous atteindrons nos buts et objectifs au travers de nos partenariats avec des institutions de renommée internationale.
Les coordonnées de chaque institution de microfinance figurent ci-après.
L’Agence Aga Khan pour la microfinance
1-3 Avenue de la Paix
1202 Genève
Suisse
Téléphone : +41 22 909 72 00
Fax : +41 22 909 72 90
HBL Microfinance Limited, Pakistan
16th & 17th Floor,
Habib Bank Limited Plaza,
Jinnah Avenue,
Blue Area,
Islamabad, Pakistan
https://www.hblmfb.com/
[email protected]
FMFB Afghanistan
Lane 8, Kolola Pushta Road
District 4, Kabul
Afghanistan
www.fmfb.com.af
[email protected]
PAMF Burkina Faso
01 BP 4392
Ouaga 01- Rue du PNUD,
Ouagadougou BURKINA FASO
www.akdn.org/burkinafaso
[email protected]
FMFB Syrie
Mazzeh, West Villas,
À côté de l'ambassade du Liban
Damascus, Syrie
www.akdn.org/syria
[email protected]
PAMF Madagascar
1, Làlana Solombavambahoaka Frantsay 77,
Antsahavola, Antananarivo 101 – Madagascar
http://www.akdn.org/madagascar
[email protected]
FMFB Tadjikistan
Rudaki Avenue 105,
734003 Dushanbe, Tadjikistan
www.fmfb.com.tj
[email protected]
PAMF Côte d’Ivoire
62 Boulevard Victor Schoelcher
01 BP 3963
Abidjan 01, Côte d'Ivoire