La Première Agence de Microfinance (PAMF), une institution de l’Agence Aga Khan pour la microfinance (AKAM), a été créée en 2006 pour desservir les populations du Mali, du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire.

AKDN/Lucas Cuervo Moura

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L’Agence Aga Khan pour la microfinance a créé la Première Agence de Microfinance, Burkina Faso (PAMF-B) et la Première Agence de Microfinance, Mali (PAMF-Mali) en 2006. Aujourd’hui, l’AKAM compte, respectivement, cinq et deux agences dans ces pays. En 2008, l’AKAM a créé la Première Agence de Microfinance, Côte d’Ivoire (PAMF-CI), qui compte deux agences (photographie : agence de Korhogo).

En 2010, ces trois entités totalisaient 18 036 clients. À cette période, le montant total de leurs prêts en cours était de 3,8 millions de dollars. À la fin de l’année, les femmes comptaient pour 40 % des emprunteurs. À l’heure actuelle, les activités et les agences de la PAMF sont essentiellement concentrées sur les régions rurales et sur les services ruraux qui fonctionnent en synergie avec les activités de développement économique et social d’autres agences de l’AKDN.

AKDN/Lucas Cuervo Moura

Prêts aux particuliers et aux entreprises

Les prêts concernant les activités génératrices de revenus constituent toujours la part la plus importante de l’ensemble des prêts débloqués par nos entités. Ces prêts couvrent un large spectre de secteurs et d’industries, allant du bétail et de la plantation au commerce ou à la production. Leurs modalités sont pensées de manière à prendre en compte les divers flux de trésorerie de ces secteurs et à répondre le plus fidèlement possible aux besoins des clients.


Les entités de l’AKAM proposent également des prêts à la consommation pour aider les clients à investir dans le logement, l’éducation et la santé. Bien que ces prêts ne représentent qu’une petite partie du portefeuille total de l’AKAM, les clients y montrent un intérêt croissant, notamment pour le lissage de la trésorerie, le paiement de frais médicaux et de scolarité ou pour améliorer leur logement. Étant donné que ces prêts répondent aux besoins quotidiens des clients, ils ont un impact direct sur eux, et permettent à l’AKAM d’améliorer la qualité de vie des personnes démunies.


En plus de nos activités de microfinance principales, nous soutenons les petites et moyennes entreprises (PME) pour les aider à créer des emplois ou dynamiser une activité économique en croissance. Malgré leur importance pour la croissance économique et l’emploi, beaucoup de PME éprouvent de grandes difficultés à accéder aux services financiers, et notamment lorsqu’elles doivent trouver des prêts à long terme adaptés à leurs besoins. Elles sont souvent considérées comme des clients à risque par les banques classiques, car elles sont perçues soit comme étant trop petites, soit comme n’ayant pas suffisamment de garanties ou d’antécédents de crédit pour pouvoir contracter des prêts ou obtenir des financements auprès de banques commerciales traditionnelles. Ainsi, elles sont coincées dans un fossé entre l’offre croissante de financement pour les microentrepreneurs et le marché du financement conventionnel pour les entreprises. Les entités de l’AKAM travaillent pour combler ce fossé et proposer des services financiers accessibles et adaptés pour les PME.


Nous nous engageons sur le long terme dans les régions où nous intervenons. Nous cherchons à réduire la pauvreté en concevant des produits novateurs basés sur les besoins clairement exprimés par les clients cibles, à aider nos bénéficiaires à améliorer leurs méthodes de gestion et à introduire de nouvelles initiatives pour améliorer l’accès aux services financiers pour les ménages pauvres et à faible revenu.