Toit du hammam Shahi récemment restauré, Lahore, Pakistan. La conservation du hammam Shahi datant du 17e …

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Bazar Kotwali, orienté vers l'ouest le long de la façade nord de la mosquée Wazir-Khan, ville fortifiée de …

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Le hammam Shahi, Lahore, Pakistan. En 2013, d’importants travaux ont été menés sur le hammam Shahi et la …

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En collaboration avec le gouvernement du Pendjab et la Banque mondiale, le Trust Aga Khan pour la culture …

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Le Deewan-e-Khass du Fort de Lahore, Pakistan.

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PAKISTAN | CONSERVATION DE LA VILLE FORTIFIÉE DE LAHORE

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L'AKTC a reçu 15 prix UNESCO-Asie Pacifique pour la conservation du patrimoine culturel pour ses projets au Pakistan

Une fois le projet du Fort de Shigar terminé en 2005, le gouvernement du Pakistan a demandé au Trust Aga Khan pour la culture de contribuer sur le plan technique au projet pilote de développement de la zone financé par la Banque mondiale et connu sous le nom de Shahi Guzargah (sentier royal), dans la ville fortifiée de Lahore.

AKDN / Matthieu Paley

Projet pilote Shahi Guzargah (sentier royal)

Pour le projet pilote, qui a été incorporé dans un cadre de développement intégré à l'échelle de la ville fortifiée, le Trust Aga Khan pour la culture et le Service culturel Aga Khan, Pakistan (AKCSP) ont fourni une assistance technique et financière. Ce cadre s'intègre dans un plan stratégique élaboré en 2008 et appuyé par des données de base physiques et socio-économiques recueillies par le bureau de l'AKTC à Lahore et par un nouveau système d'information géographique (SIG) pour la ville fortifiée.


La base de données SIG contient des données cadastrales pour 21 800 propriétés. Ces données regroupent les caractéristiques physiques, l'historicité et la valeur patrimoniale de l'environnement construit parcelle par parcelle. Elles ont été recueillies grâce à une étude de terrain menée au niveau de la ville fortifiée et de son environnement immédiat.


L'AKTC a accepté d'intervenir dans la ville fortifiée de Lahore en raison :



  • du déclin drastique de sa population, qui est passée de 240 000 habitants il y a cinquante ans à 150 000 aujourd’hui. En outre, des demeures très importantes sur le plan historique ont été démolies ou converties en marchés et en entrepôts par des promoteurs commerciaux. Le plan stratégique mettait en avant l’importance d'améliorer les conditions de logement et d'offrir des services sociaux de base, ce qui a permis d'endiguer la dégradation et d'établir les bases d'une renaissance socio-économique.

  • de son potentiel patrimonial unique. Les décideurs politiques locaux veulent faire de la ville fortifiée une destination potentielle pour les visiteurs locaux, nationaux et internationaux. Ce contexte positif a permis à l'AKTC d'aider à préparer le développement économique de la ville, mettant ainsi l'accent sur l'augmentation du nombre de visiteurs et la création d'opportunités d'emplois pour les habitants.


Grâce à la mise en place du projet pilote Shahi Guzargah, près de 13 % de la ville fortifiée a été réhabilitée, et la même proportion de résidents a bénéficié de l’impact de ce travail. Un plan de réhabilitation du tissu urbain et de développement d'infrastructures sur 15-25 ans a été préparé pour toute la ville fortifiée. Il prévoit entre autres la mise en place de services de base ainsi que la réparation des façades des bazars.


La rue Gali Surjan Singh récemment rénovée, Lahore, Pakistan. Le projet de Gali Surjan Singh de l'AKTC pour l'amélioration de l'habitat a permis d'établir un standard de qualité élevé.

AKDN / Matthieu Paley

Gali Surjan Singh Conservation Project

En 2010, nous avons entrepris la conservation de Gali Surjan Singh dans le cadre d'un programme d'amélioration des logements historiques et de l’intégration et de la modernisation de services municipaux. Ce programme a été co-signé avec le gouvernement du Pendjab et soutenu, en partie, par une subvention de l'ambassade d'Allemagne.


Gali Surjan Singh est une rue résidentielle perpendiculaire à Shahi Guzargah, le boulevard principal qui traverse la ville fortifiée de part et d'autre en partant de la Porte Delhi. La rue abrite des logements privés ainsi que de petites devantures de magasins ayant une valeur historique et architecturale. Ces éléments viennent compléter la valeur culturelle plus monumentale des édifices historiques comme le hammam Shahi et la mosquée Wazir-Khan, s'ajoutant ainsi aux aspects variés de la texture culturelle de la ville.


Historiquement, ces rues n’ont jamais fait l’objet d’opérations d’entretien esthétique ou structurel. Nous avons ainsi élaboré des plans pour fournir les moyens matériels aux résidents et leur insuffler une sensibilité esthétique dans le cadre de la réhabilitation du paysage urbain et de l'horizon de la ville. Nous avons également réparé plusieurs infrastructures, notamment les tuyaux d'eau et d’égout, dont les matériaux ont été respectivement remplacés par du PEHD et du PVC sans plastique. Nous avons en parallèle consolidé et réorganisé le réseau de distribution d'électricité par la mise en place de câbles qui épousent les lignes architecturales des façades des bâtiments.


Le projet a élaboré des modèles de conception pour l'infrastructure et l'architecture que l'Autorité de la ville fortifiée de Lahore (WCLA) a reproduits à plus grande échelle dans d'autres zones de la ville. Le projet a également reçu une Mention honorable lors de l'édition 2014 du Prix UNESCO-Asie Pacifique pour la conservation du patrimoine culturel.


Conservation du hammam Wazir-Khan, Lahore, Pakistan : des parties représentatives de ces vestiges déterrés sont en cours de stabilisation afin de les exposer en musée.

AKDN / Christian Richters

Le hammam Shahi

L'AKTC a entrepris la conservation des bains publics situés au niveau de la porte de Delhi et datant du 17e siècle (durant la période moghole), autrement appelés hammam Shahi. Nos interventions ont consisté à :



  • déterrer, conserver et exposer le système hydraulique et les réseaux de drainage et de chauffage d’origine, ainsi que le niveau du sol historique ;

  • mettre en place des systèmes pour empêcher les infiltrations d'eau et la décomposition de la structure ;

  • restaurer l'entrée d'origine, les chambres internes et les détails architecturaux, et installer un éclairage intérieur et extérieur ; et

  • conserver les fresques originales datant de la période moghole.


L'Autorité de la ville fortifiée de Lahore exploite désormais le hammam en tant que musée.


Le hammam Shahi, construit en 1634 au cours du règne de Shah Jahan, est un établissement de bains publics édifié dans la tradition des établissements de bains persans et turcs. Ce sont les seuls bains publics d'importance du sous-continent et de cette époque à subsister encore aujourd'hui.


Avant les travaux de conservation, les murs d'enceinte nord, ouest et sud du hammam étaient utilisés comme devantures commerciales improvisées. Des parties de la structure du bâtiment avaient été adaptées pour remplir au mieux cette nouvelle fonction commerciale. Les canalisations à l'origine ouvertes, puis rebouchées ou obstruées par de nouvelles constructions, ont entraîné des infiltrations d'eau dans les fondations de l'édifice qui ont, à leur tour, provoqué le décollement de l'enduit à la chaux et la perte considérable de nombreuses fresques. L'intérieur du hammam avait également été réquisitionné par le secteur public et utilisé de différentes manières au fil du temps, comme école pour garçons, école professionnelle pour filles, dispensaire et bureau pour les départements gouvernementaux. Entre-temps, une grande partie des chambres au nord-ouest de l'édifice avait été louée pour accueillir des commerces, effaçant ainsi un peu plus la valeur patrimoniale du site.


L'Autorité de la ville fortifiée de Lahore a indemnisé les commerçants locaux qui empiétaient sur les murs extérieurs du hammam pour compenser leur relocalisation. Un mur de soutènement a été construit afin de prévenir tout nouvel empiètement. Le niveau de la rue entourant l'édifice a ensuite été abaissé de deux mètres, ce qui a permis de déterrer et de remettre en valeur la totalité de sa façade historique. Durant le processus d'excavation, les systèmes de chauffage au sol (hypocauste) et de fourneaux du hammam ont été découverts. Ces systèmes témoignent de la façon dont l'eau chaude était acheminée vers les différentes salles et dont les sols étaient chauffés grâce à la fumée et à l'air chaud sortant des fourneaux utilisés pour chauffer l’eau. Des travaux de conservation ont été entrepris sur l'entrée d'origine de l'édifice et les éléments architecturaux des éclairages intérieurs et extérieurs, et 65 000 briques historiques ont été recyclées pour restaurer plusieurs sections du hammam.


L'édifice a rouvert en tant que musée en 2016 et attire des visiteurs locaux comme internationaux. Avant la pandémie de Covid-19, le hammam recevait la visite de plus de 30 000 visiteurs par an. L’édifice possède également une salle pouvant accueillir des petits séminaires, ce qui génère suffisamment de recettes pour son entretien sur le long terme. Avec le Fort de Lahore, il devient un point de plus en plus central du tourisme dans la ville fortifiée. En 2016, le hammam a été récompensé du Prix du mérite du Prix UNESCO-Asie Pacifique pour la conservation du patrimoine culturel.


Complexe de la mosquée Wazir-Khan.

Complexe de la mosquée Wazir-Khan

La mosquée Wazir-Khan a été édifiée en 1634-1635 EC par Hakim 'Ali ud din, subedar (gouverneur) de la province de Lahore sous le règne de l'empereur moghol Shah Jahan. C'était la plus grande mosquée de Lahore à cette époque, la mosquée Badshahi n'ayant été construite que 50 ans plus tard. Situé à environ 260 mètres de l'entrée de la porte de Delhi, le complexe de la mosquée Wazir-Khan était à cheval sur le Shahi Guzaragah (sentier royal), entouré par le tissu organique dense de la ville fortifiée.


Le complexe comprenait la mosquée elle-même, le chowk (lieu d'intersection urbain), une rangée de hujras (ateliers) qui étaient intégrés au système d'entrée et spécialement conçus pour les calligraphes et les relieurs, et des ateliers supplémentaires sur les façades est et nord intégrés directement dans le corps du monument. Les nombreux ornements architecturaux qui embellissent ses surfaces extérieures et intérieures placent la mosquée en première ligne des principaux monuments de la période moghole.


En collaboration avec le gouvernement du Pendjab et la Banque mondiale, le Trust Aga Khan pour la culture contribue à revitaliser la ville fortifiée de Lahore, dans le Pendjab, au Pakistan.

AKDN / Matthieu Paley

Façade nord

Des architectes et ingénieurs de l'AKCSP spécialisés en conservation ont identifié les différents problèmes et défauts de la mosquée dans un rapport publié en 2012.


Parmi ces problèmes, on retrouvait notamment la stabilité des fondations de la mosquée, qui étaient menacées par des infiltrations d'eau qui s'étaient accumulées pendant plusieurs siècles sur 2,45 mètres de remblai destiné à relever le niveau de la rue. De plus, les bâtiments commerciaux empiétant sur la structure de la mosquée avaient provoqué la dégradation des carreaux de mosaïque en faïence et des décorations peintes sur la façade. Étant donné que la récolte de fonds pour la conservation du complexe allait prendre du temps, une approche pratique a été abordée afin de lancer le processus étape par étape.


Le processus de conservation et la réhabilitation de la façade nord de 85 mètres de long de la mosquée Wazir-Khan s'est terminé en 2016, avec l'aide financière du gouvernement norvégien et du Trust Aga Khan pour la culture, et avec l'aide de l'Autorité de la ville fortifiée de Lahore. Ce projet comprenait la remise à niveau de la rue comme à son origine, la réutilisation adaptative des hujras restaurés comme locaux à louer pour des activités commerciales contrôlées par la WCLA, l'éclairage de la façade et la réhabilitation de la façade nord, qui fera office de modèle pour la conservation de l'ensemble de la mosquée.


Le chowk et la mosquée Wazir-Khan prennent place au cœur de la ville fortifiée de Lahore, Pakistan.

AKDN / Matthieu Paley

Chowk Wazir-Khan

La réhabilitation du chowk Wazir-Khan, le parvis historique de 800 m² de la mosquée, a démarré en 2015 grâce au financement du Fonds des ambassadeurs pour la préservation culturelle américain et du Trust Aga Khan pour la culture et à l'aide de l'Autorité de la ville fortifiée de Lahore.


La WCLA avait la charge de supprimer et de combler les empiètements des commerces qui envahissaient le chowk et occupaient les hujras de la façade est de la mosquée. Une contribution de 300 000 dollars du gouvernement du Pendjab a également aidé à mener à bien cette étape.


Ce projet de conservation consistait à :



  • abaisser le chowk à son niveau d'origine ;

  • déterrer et restaurer la façade est et les hujras de la mosquée Wazir-Khan ;

  • conserver le bazar des calligraphes et le dewrhi (avant-cour) de la mosquée ;

  • creuser et conserver le puits Dinanath ; et

  • réhabiliter l'espace ouvert urbain pour le bien de la communauté.


L'organisation d'événements communautaires et un aménagement paysager stratégique ont transformé le chowk réhabilité en une oasis d'activité publique au cœur d'un environnement urbain dense. Des activités comme des performances de qawwali (musique de dévotion soufie) et des melas (festivals) locaux peuvent maintenant avoir lieu grâce à ces nouveaux aménagements. Le premier événement majeur a eu lieu le 14 août 2017 et a été organisé par la WCLA afin de célébrer les 70 ans d'indépendance du pays.


En 2017, le gouvernement du Pendjab a approuvé un projet d'un montant de 5 millions de dollars sur une période de cinq ans pour la conservation appropriée de la mosquée Wazir-Khan. Les travaux entrepris pour restaurer l'édifice historique dans sa totalité devraient se terminer fin 2023. Voici les activités que nous menons actuellement sur la mosquée :



  • supprimer les causes de détérioration, en particulier l’humidité croissante ;

  • stabiliser la structure ;

  • restaurer les décorations sur la façade ; et

  • réhabiliter le réseau des services de base.



    Vue du mur illustré, Fort de Lahore, Pakistan.

    AKDN / Matthieu Paley

    Fort de Lahore

    En septembre 2015, le Service culturel Aga Khan, Pakistan a commencé à documenter le mur illustré du Fort de Lahore, une fresque qui orne le Fort et la raison principale de l'inscription du site sur la Liste du patrimoine mondial de l'UNESCO en 1981.


    Le mur illustré est une fresque de 442 mètres de long recouvrant les façades nord et ouest du Fort, et mesurant en moyenne 15 mètres de haut. Il se compose de carrelage émaillé et de mosaïques en faïence datant de l'époque moghole, ainsi que de briques ornées, de filigranes et de fresques. Il s'étend de Hathi Pol (porte de l'éléphant) jusqu'au quadrangle de Jahangir. Faisant autrefois face à la rivière, le mur illustré a été finement décoré au cours de la période moghole sous le règne de Jahangir, en 1624 EC, et achevé sous le règne de Shah Jahan, en 1632 EC. Le mur aborde des thèmes qui étaient au cœur des préoccupations de la cour royale de l'époque, à savoir les batailles (humaines et animales), les anges et les démons, les fées, la danse et la musique.


    Nous avons commencé à travailler sur le site en septembre 2015, par la documentation du mur illustré, puis avons poursuivi ensuite avec la documentation du Fort dans son intégralité, grâce à un financement de l'ambassade royale de Norvège. Depuis, le projet a été étendu afin d'y inclure la planification de la réhabilitation du Fort et l'amélioration des conditions à l'intérieur d'une zone tampon située le long de ses extrémités sud et est. L'initiative du Fort de Lahore a pour objectif de catalyser le développement socio-économique de la ville fortifiée historique en réorganisant le système de gestion touristique du Fort et en revitalisant des espaces actuellement laissés à l'abandon pour engendrer des revenus supplémentaires.


    En 2017, le gouvernement du Pendjab a approuvé un montant de 9 millions de dollars sur une période de cinq ans pour la conservation du Fort de Lahore et de ses monuments. L'AKCSP a terminé les travaux de conservation des cuisines royales, du palais Sheesh Mahal, du pavillon Naulakha et du système de gestion des eaux pluviales du Fort. Les travaux de conservation du mur illustré devraient se terminer fin 2022.


     Complexe du Fort de Lahore (Shahi Qila), quadrangle Shahjehan, Diwaan-e-Khaas, Lahore, Pakistan.

    AKDN / Christian Richters

    Impact attendu

    Plusieurs phases impliquant différentes sections sont mises en œuvre dans le cadre du plan stratégique pour la ville fortifiée. Dans les zones de la ville fortifiée de Lahore où le Trust Aga Khan pour la culture a concentré ses efforts, l'impact attendu est observable grâce au nombre de monuments réhabilités, à l'amélioration des conditions de logement pour les habitants, au meilleur accès aux services publics pour ces mêmes habitants, à l'optimisation de l'accès des visiteurs aux monuments historiques et à l'amélioration de la sécurité dans la rue.


    Le projet de Gali Surjan Singh de l'AKTC pour l'amélioration de l'habitat a permis d'établir un standard de qualité élevé et est déjà en train d'être reproduit à plus grande échelle par la WCLA. Le projet a été récompensé lors du Prix UNESCO-Asie Pacifique pour la conservation du patrimoine culturel en 2014.


    La suppression des commerces improvisés qui, pendant des dizaines d'années, ont masqué d'importants monuments historiques le long des artères principales de la ville fortifiée, ainsi que la réhabilitation des dits monuments, a déjà un impact visuel et psychologique non négligeable, ce qui entraîne une augmentation de la fréquentation des visiteurs dans la zone.


    Ces initiatives ont notamment conduit à un essor du tourisme et au renforcement des compétences des habitants locaux dans les métiers de la conservation et les disciplines qui y sont liées. Ainsi, le vivier d'experts et d'artisans disponibles dans le domaine de la conservation s'élargit, et les perspectives économiques pour les locaux sont de plus en plus nombreuses. Grâce à son programme d’apprentissage, l'AKCSP a transmis des compétences pratiques en la matière aux jeunes locaux. Certains apprentis ont même été embauchés au sein du personnel de l'AKCSP, tandis que d'autres ont été embauchés de façon permanente auprès de la WCLA et de ses entrepreneurs et travaillent désormais sur des projets de conservation au sein de la ville fortifiée, mais aussi ailleurs.


    Travaux de rénovation sur la mosquée Wazir-Khan - En collaboration avec le gouvernement du Pendjab et la Banque mondiale, le Trust Aga Khan pour la culture contribue à revitaliser la ville fortifiée de Lahore, dans le Pendjab, au Pakistan.

    AKDN / Matthieu Paley

    Partenaires des projets

    Les grands investisseurs, leaders politiques et personnes diplômées prennent de plus en plus conscience de l'importance historique et socio-culturelle de la ville de Lahore, et en particulier de son patrimoine moghol. Cette prise de conscience et cette reconnaissance des travaux de conservation et de réhabilitation menés par l'AKTC ont conduit à la conclusion de nombreux partenariats d'importance.


    Ces partenariats impliquent notamment le gouvernement du Pendjab, l'Autorité de la ville fortifiée de Lahore, la Banque mondiale, l'ambassade royale de Norvège, l'ambassade allemande, le Fonds des ambassadeurs pour la préservation culturelle américain et les institutions financières New Jubilee Insurance et Habib Bank Limited.


    Vidéos sur la conservation de la ville fortifiée de Lahore


    Entrevue avec Zeina Naseer, scientifique en conservation