Kenya · 24 juillet 2011 · 4 min
Le Centre intègrera un programme régional de santé
Nairobi, Kenya, le 25 juillet 2011 – Son Excellence Mwai Kibaki, Président du Kenya, a inauguré aujourd’hui le Centre de cardiologie et de cancérologie du Centre hospitalier universitaire Aga Khan (AKUH), en présence de Son Altesse l’Aga Khan, président du Réseau Aga Khan de développement (AKDN).
Cet établissement d’une valeur de 50 millions de dollars permet au Kenya de bénéficier de traitements cardiologiques et oncologiques et de soins aux patients répondant aux plus hautes normes internationales, positionnant ainsi le Centre hospitalier universitaire au cœur du système de santé intégré est-africain de l’AKDN. Il constitue également un développement majeur pour la Faculté de médecine de l’Université Aga Khan (AKU) dans la région.
« Nos programmes médicaux au Kenya constituent les nœuds d’un vaste réseau régional de santé, qui s’étend d’Arusha à Kampala, de Nyeri à Mtwara et de Kigali à Malindi. Notre objectif est d’établir un système de santé régional intégré offrant les meilleures pratiques médicales et qui puisse proposer un ensemble de services allant des soins préventifs et primaires aux services hospitaliers tertiaires », a précisé l’Aga Khan, qui s’est exprimé au cours de la cérémonie d’inauguration.
Le Centre fait partie des projets de développement à long terme que l’Université Aga Khan envisage pour sa Faculté de médecine. L’agrandissement du Centre hospitalier universitaire de Nairobi en un établissement de santé de 600 lits ainsi que la création d’un programme de formation médicale de premier cycle, d’un programme de formation infirmière de premier cycle et d’une École pour professionnels paramédicaux en font également partie.
En dehors du domaine médical, l’Université prévoit la création d’un nouveau campus à Arusha destiné à accueillir la Faculté des arts et des sciences et envisage d’implanter son Institut pour le développement de l’éducation à Dar es Salaam. De nouvelles écoles supérieures spécialisées dans les domaines de la gestion, des loisirs et du tourisme, du droit, de l’administration et de la politique publiques et de la croissance économique, ainsi qu’une nouvelle École supérieure des médias et de la communication, dont la cérémonie de pose de la première pierre devrait avoir lieu dans le courant de cette semaine, seront construites.
Une réponse aux tendances sanitaires émergentes
Dans le cadre de ses programmes de santé, l’AKDN prévoit un projet tout aussi ambitieux de création d’un système de santé régional intégré est-africain. En s’appuyant sur les meilleures pratiques, ce système aura pour objectif de résoudre les problèmes de santé qui évoluent rapidement et qui émergent en raison des changements de mode de vie dans les pays en développement.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 70 % des nouveaux cas de cancers diagnostiqués au cours des 15 prochaines années se déclareront dans les pays en développement, affectant des populations actives plus jeunes. En plus des maladies infectieuses existantes, les pays en développement devront donc faire face à un accroissement des maladies non transmissibles comme le cancer, le diabète et les maladies cardiovasculaires.
« Rien qu’au Kenya, quelque 80 000 nouveaux cas de cancers sont diagnostiqués chaque année, dont un nombre anormalement élevé chez les jeunes », a expliqué l’Aga Khan. « Le nouveau Centre sera idéalement positionné pour résoudre ces problèmes », a-t-il ajouté, en précisant que l’établissement offrirait une formation spécialisée en cardiologie et en cancérologie qui n’est actuellement pas disponible en Afrique de l’Est.
Conscient du coût élevé des services de santé de qualité, le Centre hospitalier universitaire Aga Khan apporte également une aide financière aux patients pour lesquels le coût des soins s’avérerait, sans cela, prohibitif.
« Grâce à son programme de protection sociale pour les patients, le Centre hospitalier universitaire Aga Khan finance, à hauteur de 50 % environ, les soins des patients qui ne peuvent pas se permettre de les payer », a déclaré l’Aga Khan. Il a ensuite souligné qu’une combinaison novatrice de « fonds de dotation, de crédits et d’offres d’assurances » serait nécessaire à l’avenir pour financer les services de santé.
Un soutien international pour l’application de normes mondiales
Le Centre de cardiologie et de cancérologie, qui a coûté plus de 50 millions de dollars, a reçu le soutien financier du gouvernement français, qui a participé au projet à hauteur de 35 millions de dollars, par l’intermédiaire de l’Agence Française de Développement.
« C’est un défi stimulant dans lequel l’Université et l’Hôpital ainsi que de nombreux partenaires, gouvernements, écoles et institutions de santé sont engagés », a déclaré l’Aga Khan, citant l’Université de l’Alberta et l’Université de Californie à San Francisco, parmi les partenaires du projet.
L’Aga Khan a ainsi exprimé sa reconnaissance envers ces partenaires : « Sans ce soutien international de la France et des autres partenaires, dont de nombreux donateurs privés, nos initiatives solidement implantées pour faire face à l’avenir ne seraient que de vagues espérances ».
Le Premier ministre adjoint et Ministre des Finances, l’Honorable Uhuru Kenyatta, le Ministre de la Santé, l’Honorable Professeur Peter Anyang’ Nyong’o, et M. Zehra, directeur général de l’Agence Française de Développement, ainsi que d’autres représentants du gouvernement et du conseil d’administration de l’Université Aga Khan, ont participé à la cérémonie d’inauguration.
Pour tout complément d’information, veuillez contacter :
Eunice Mwangi
Directrice régionale
Développement des ressources et relations publiques
Université Aga Khan – Afrique de l’Est
Téléphone : +254(20 366 2170
Téléphone portable : +254 735 800 100
Courriel : [email protected]
Wanjiru Ruhanga
Responsable communication (Afrique de l’Est)
Réseau Aga Khan de développement
Téléphone : +254-20-2247372-5
Téléphone portable : + 254-735-704142
Courriel : [email protected]
Semin Abdulla
Responsable communication
Réseau Aga Khan de développement
Téléphone portable : +254 (753) 830 830
Courriel : [email protected]
NOTES
Le Réseau Aga Khan de Développement (AKDN), qui a été fondé par Son Altesse l’Aga Khan, 49e imam (chef spirituel) héréditaire des musulmans chiites ismailis, est un groupe d’agences de développement privées et non confessionnelles qui œuvrent à l’amélioration des conditions de vie et des perspectives d’avenir des populations locales, notamment en Afrique subsaharienne, en Asie centrale, en Asie du Sud et au Moyen-Orient. Les neuf agences de développement du réseau mettent en œuvre des programmes de développement économique, social et culturel destinés à tous les individus, sans distinction de sexe, d’origine ou de confession. L’AKDN fonde son action sur une éthique de compassion envers les membres les plus vulnérables de la société. Son budget annuel en matière d’activités philanthropiques dépasse les 600 millions de dollars.
L’Université Aga Khan (AKU) est une agence du Réseau Aga Khan de développement qui a été fondée par Son Altesse l’Aga Khan en 1983. L’AKU a pour objectif de « se positionner aux frontières des connaissances scientifiques et humanistes » et d’être une source d’inspiration pour les étudiants afin qu’ils deviennent des apprenants et des chercheurs indépendants animés par un esprit d’entraide et de respect envers les autres. Depuis sa création il y a vingt-huit ans, l’Université Aga Khan a essentiellement concentré son attention sur les domaines de la santé et de l’éducation. Pour les décennies à venir, l’AKU envisage d’étendre son champ d’action à d’autres domaines et d'ainsi se diversifier, tant sur le plan géographique que sur le plan académique.