Madagascar · 7 novembre 2019 · 2 min
AKDN
Catherine a 55 ans, elle est grand-mère et subvient aux besoins de six personnes, dont quatre enfants en âge d'être à l'école. Elle est partie de sa ville natale de Port-Bergé pour se rendre dans une ville plus grande, dans l'espoir d'offrir une meilleure éducation à ses enfants.
Bien que la ville fût un endroit plus prospère pour son entreprise alimentaire, les coûts de transfert des marchandises depuis Port-Bergé étaient bien trop élevés pour elle. Ayant six personnes à charge, Catherine désespérait de trouver un moyen de faire prospérer son entreprise.
Un jour, elle a remarqué le bâtiment de la Première Agence de Microfinance, Madagascar (PAMF-Madagascar) en passant. Même si elle n'avait jamais contracté de prêt auparavant, elle a été attirée par l'accès simplifié et les faibles taux d'intérêt, et a constitué un dossier. Son premier prêt a été fait sur le court terme (5 mois) et était d'un montant de 800 000 ariarys (250 dollars). Satisfaite des conséquences que cela a eu sur son entreprise, ainsi que des services de la PAMF-Madagascar, elle a depuis contracté 14 prêts auprès de l'agence, dont le plus important s'élevait à 6 200 000 ariarys (1 900 dollars).
Ces prêts ont permis à Catherine d'investir dans son entreprise, d'acheter des produits locaux et de diversifier son offre. Pour l'aider à répondre à la forte demande pendant la haute saison, elle a également engagé trois personnes. Avec l'expansion de son entreprise, ses dépenses sont passées de 200 000 ariarys à 500 000 ariarys, mais ses revenus ont été multipliés par huit, pour atteindre 4 000 000 ariarys. Catherine dispose désormais de ses propres bâtiments, cultive un champ de quatre hectares de terre nue dans la ville et a acheté cinq zébus castrés pour en faire du bétail. Cela lui a permis non seulement de payer les études de ses petits-enfants, mais aussi de posséder ses propres biens immobiliers et d'économiser de l'argent pour plus tard.
Le succès de l’entreprise de Catherine lui a permis de subvenir aux besoins de sa famille, mais aussi de ses voisins lorsqu'ils sont dans le besoin. « Je suis très satisfaite de mes rapports avec la PAMF », dit-elle. « J'espère que cela inspirera les autres clients de la PAMF. »