Au Pakistan et en Afrique de l'Est, les enseignants formés par l'Université Aga Khan (AKU) sont en train de transformer l'enseignement en classe et la gestion des écoles en remplaçant les méthodes traditionnelles d'apprentissage par cœur par une approche centrée sur les élèves qui leur permet de développer leurs compétences en résolution de problèmes et encourage la pensée indépendante.
Les diplômés de nos Instituts pour le développement de l'éducation (AKU-IED) sont aujourd'hui des enseignants ou des directeurs d'école exemplaires. Ils participent à l'amélioration de l'efficacité globale des écoles en introduisant des méthodes d'enseignement novatrices et des pratiques de gestion efficaces, en stimulant leurs collègues et en travaillant avec le concours des parents, des communautés et des responsables gouvernementaux. L'AKU gère deux Instituts pour le développement de l'éducation, un à Karachi, au Pakistan (créé en 1993), et l'autre à Dar es Salaam, en Tanzanie (créé en 2007). Ce dernier ne dessert pas que la Tanzanie, mais aussi le Kenya et l'Ouganda.
Dans le cadre du projet de renforcement de la formation des enseignants, l'AKU a formé des enseignants dans 110 écoles primaires et élémentaires dans les zones rurales du Baloutchistan et du Sindh, améliorant ainsi leurs compétences fondamentales et la qualité de l'éducation pour 27 000 élèves.
AKDN / Gary Otte
Au Pakistan, l'Institut est une véritable ressource nationale, et son incidence sur les politiques et les pratiques est importante et largement saluée.
Une évaluation externe et indépendante des 15 premières années d'activité de l'Institut a révélé que « l'IED contribue de manière unique, efficace, durable et dynamique à la réforme de l'éducation dans les pays en développement ». Les auteurs de cette évaluation ont également déclaré que l'enseignement, la recherche et le service « n'ont jamais, de notre expérience dans le monde en développement, été aussi stratégiquement développés et complets qu'à l'IED ». À ce jour, l'Institut a remis plus de 1 500 diplômes et certificats dans le pays. Au total, 52 % des diplômés sont des femmes.
L’AKU-IED s’est à plusieurs reprises associé au gouvernement fédéral et aux administrations provinciales afin d’améliorer l’enseignement et l’apprentissage dans les écoles publiques et de favoriser l’élaboration de politiques adaptées. De nombreux anciens élèves de l’Institut occupent aujourd’hui des postes à responsabilité dans des organes gouvernementaux, des ONG et des systèmes scolaires.
L’AKU-IED a :
Plus de 1 600 enseignants en exercice ont achevé le programme de certification en éducation de l'IED en Afrique de l'Est et prennent part à des initiatives dont le but est d'améliorer la qualité de l'enseignement et l'apprentissage des élèves dans toute la région.
AKDN / Gary Otte
En Afrique de l’Est, l’AKU-IED s’est, en peu de temps, positionné au premier plan en matière de formation des enseignants en Tanzanie, en Ouganda et au Kenya. À ce jour, l’Institut a remis plus de 600 diplômes de master et formé plus de 3 000 enseignants à travers des programmes de certification, cours accélérés et ateliers.
En 2014, l'AKU-IED a formé plus de 800 directeurs d'écoles secondaires en Ouganda grâce à une subvention de la Banque mondiale. En collaboration avec d’autres agences du Réseau Aga Khan de développement (AKDN), l’Institut a récemment mené à bien un projet quinquennal financé par le gouvernement du Canada et la Fondation Aga Khan, et appelé « Renforcement des systèmes éducatifs en Afrique de l’Est ». L’objectif du projet était d’améliorer l’éducation aux niveaux pré-primaire et primaire dans les régions marginalisées du Kenya, de la Tanzanie et de l’Ouganda.