Un centre de développement de la petite enfance soutenu par l’AKF près de Khorog, au Tadjikistan.

AKDN / Christopher Wilton-Steer

Un terrain de jeux construit avec le soutien de l’AKF près de Khorog, au Tadjikistan.

AKDN / Christopher Wilton-Steer

Le Lycée Aga Khan de Khorog, au Tadjikistan.

AKS

Un centre de développement de la petite enfance soutenu par l’AKF près de Khorog, au Tadjikistan.

AKDN / Christopher Wilton-Steer

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TADJIKISTAN | DÉVELOPPEMENT DE LA PETITE ENFANCE

16 000

La Fondation Aga Khan (AKF) travaille auprès de 16 000 enfants

Créé en 1998, le Lycée Aga Khan (AKL) de Khorog est la première école privée de la région autonome du Haut-Badakhchan. Il fait partie du Service d’éducation Aga Khan, Tadjikistan (AKES,Tj). Chaque année, l’établissement accueille plus de 1 000 élèves de la maternelle à la première et présente des taux de réussite aux examens de plus de 95 %.

AKDN / Christopher Wilton-Steer

Centre de ressources Aga Khan pour le développement de la petite enfance

Exploité par le Service d’éducation Aga Khan, Tadjikistan (AKES,Tj), le Centre de ressources Aga Khan pour le développement de la petite enfance de Khorog est, à l’échelle nationale, le principal établissement pour les programmes d’ECD de l’AKDN. Outre la mise en œuvre de programmes préprimaires et d’accompagnement des parents, le centre et d’autres agences de l’AKDN travaillent avec le gouvernement de la région autonome du Haut-Badakhchan et certains acteurs communautaires. Ensemble, ils développent l’accès à des soins et à des services d’éducation préprimaire de qualité pour les enfants jusqu’à six ans. L’objectif global de ce travail est d’améliorer les résultats de développement des enfants visés.


Le Centre de ressources Aga Khan pour le développement de la petite enfance apporte son soutien aux unités préprimaires des AKES, Tadjikistan, ainsi qu’aux centres d’ECD implantés dans les écoles et les maternelles publiques, aux programmes d’ECD publics mis en œuvre en milieu rural reculé et au programme de Soins pour le développement de l’enfant. Il apporte un soutien technique, renforce les capacités des enseignants, met en œuvre des programmes de santé maternelle prénatale et postnatale, élabore des ressources pédagogiques et rénove les salles de classe dans ces établissements.


Le Centre de ressources Aga Khan pour le développement de la petite enfance a assuré le perfectionnement professionnel des enseignants des maternelles publiques du GBAO. Cette formation et la mise à disposition de ressources pédagogiques ont contribué à améliorer les approches d’enseignement et d’apprentissage dans l’environnement, le programme et les méthodes pédagogiques. Ce travail a également renforcé le lien des établissements visés avec les familles et les communautés.


Les AKES, Tadjikistan prévoient d’étendre leurs programmes et services d’ECD dans le GBAO au cours des prochaines années sous la tutelle du Centre de ressources Aga Khan pour le développement de la petite enfance de Khorog.


Centres Aga Khan de développement de la petite enfance


Nous exploitons trois centres d’ECD (deux à Khorog et un à Ishkashim) qui accueillent des enfants de 3 à 6 ans dans le cadre de programmes organisés en demi-journées ou en journées complètes. Le centre le plus récent, celui d’Ishkashim, a ouvert ses portes en 2020 et s’est imposé comme une plateforme de diffusion des meilleures pratiques au sein de son district. Notre centre le plus récent, celui d’Ishkashim, a ouvert ses portes en 2020 et s’est imposé comme une plateforme de diffusion des meilleures pratiques au sein de son district. Ces centres de développement de la petite enfance mettent en œuvre les meilleures pratiques du secteur pour favoriser la création d’un environnement adapté et stimulant dans le cadre duquel les enfants parlent leur langue maternelle, mais apprennent également le tadjik et l’anglais.


Notre programme d’ECD repose sur une approche globale et intègre le développement des connaissances et des compétences des enfants en communication, langue, lecture, arts, mathématiques, sciences et comportements sociaux. Bien que l’enseignement soit principalement fait en tadjik, la langue nationale, les enfants découvrent également l’anglais. Ce programme est conçu pour préparer les petits à faire leur entrée dans des écoles primaires où la langue principale est l’anglais, le tadjik ou le russe.


Les enseignants spécialisés en ECD de l’AKES,Tj se classent généralement parmi les meilleurs lors des concours nationaux et sont réputés pour leur engagement et leur savoir-faire. Une enseignante spécialisée en ECD du centre de Khorog a notamment été élue Meilleure enseignante du préscolaire 2019, tandis qu’une de ses homologues a remporté le prix d'honneur de l’enseignante du préscolaire 2021.


Collaborer avec les parents et les éducateurs


L’AKF veille à ce que les parents et les éducateurs acquièrent les connaissances, les compétences et la confiance nécessaires pour favoriser le développement de leurs enfants. Nous formons les agents de santé communautaire bénévoles et professionnels de la santé à offrir des services d’accompagnement et des soins pré et postnatals adaptés aux mères.


Le travail des bénévoles communautaires améliore les environnements d’enseignement et d’apprentissage et appuie les opérations de l’AKF au travers de groupes de soutien spécialisés en ECD. Plus de 15 000 membres de communautés locales ont participé à plus de 1 000 séances de sensibilisation sur la nutrition des enfants de moins de cinq ans que nous avons mises en place. Nous avons en parallèle identifié plus 800 enfants souffrant de problèmes nutritionnels et collaboré avec 230 agents de santé communautaire.


Les parents et les éducateurs sont encouragés à jouer un rôle actif dans le développement infantile par des programmes de renforcement des capacités des professionnels de la santé locaux, notamment du personnel de santé primaire, des agents de santé communautaire bénévoles et des enseignants spécialisés en ECD.


Nous incitons également les parents et les éducateurs à instaurer des environnements familiaux stimulants et à améliorer les environnements d’enseignement et d’apprentissage par l’intermédiaire de groupes de soutien au développement de la petite enfance et d’initiatives bénévoles. Elle a notamment lancé des programmes pilotes de « paternité responsable » dans les zones reculées du GBAO. Ces programmes ont à ce jour aidé 376 hommes à comprendre le rôle qu’ils jouent dans le développement de leurs enfants et à s’impliquer dans la vie de ces derniers.


C’était une surprise de voir l’intérêt des pères participants à apprendre et à s’impliquer dans l’éducation de leurs enfants. J’avais supposé que ces derniers seraient réticents à participer au processus de développement de la petite enfance sur la base des traditions nationales et d’observations passées. En général, ils se considèrent comme le soutien de famille, la personne qui doit apporter l’argent à la maison. Ce projet nous a donc ouvert les yeux sur les différents rôles et engagements des pères. Beaucoup sont venus pour en apprendre davantage et obtenir les compétences qui leur permettraient de s’occuper de leurs enfants.

Alovat Khudonazarov
Agent de santé communautaire, Sezhd

Malgré ma longue expérience dans l’enseignement, je n’avais jamais pensé à identifier et développer les compétences personnelles, sociales ou émotionnelles d’un enfant. En prenant part au Programme pour l’apprentissage de la petite enfance, j’ai compris que nous n’évaluions que les connaissances académiques des élèves, au détriment de leur développement intellectuel, physique, social et émotionnel, qui est pourtant essentiel lors des premières années de vie d’un enfant. Dans le cadre de ce programme, les élèves prennent part à une expérience d’apprentissage transformatrice qui joue un rôle déterminant sur leur vie future.

Un enseignant spécialisé en ECD du district de Rudaki