Le Centre médical Aga Khan de Khorog, au Tadjikistan.

AKDN / Christopher Wilton-Steer

Le Centre de médecine familiale de Zaninz, au Tadjikistan, un établissement soutenu par les Services de …

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Le Centre médical Aga Khan de Khorog, au Tadjikistan. AKDN / Christopher Wilton-Steer Le Centre de médecine …

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TADJIKISTAN | SANTÉ ET NUTRITION

650 000

Au cours des six dernières années, 650 000 personnes ont gagné un accès aux soins primaires

Au Centre médical Aga Khan de Khorog, les dispositifs de télésanté permettent aux médecins tadjiks d’effectuer des consultations à distance avec des médecins et patients Afghans situés de l’autre côté de la frontière. Ce réseau aide ces derniers à réduire les dépenses et le temps qu’ils devaient auparavant consacrer pour se rendre à l’Hôpital provincial de Faizabad, souvent situé loin de chez eux.

AKDN / Christopher Wilton-Steer

Participation communautaire

Nous nous efforçons de promouvoir l’importance de la santé, de réhabiliter et d’équiper les infrastructures en place, d’acheter, de distribuer et de vendre des produits pharmaceutiques et de former les professionnels aux nouvelles pratiques cliniques et méthodes de gestion.


Toutes nos interventions sont conçues pour protéger et améliorer la santé des personnes les plus vulnérables dans la société du Tadjikistan, et pour opérer à une transition des soins thérapeutiques vers les soins primaires et familiaux par l’intermédiaire de services adaptés au sein des établissements de santé. Nous contribuons à la professionnalisation des soins infirmiers et des services de médecine familiale par la mise en place d’un module de planification et de gestion organisationnelles au niveau du secteur de santé primaire. Dans le cadre d’un partenariat public-privé, les AKHS gèrent les services de diagnostic améliorés de l’hôpital général de l’oblast de Khorog.


Nouveaux projets


Notre programme de soins pour le développement de l’enfant est axé sur le développement des fonctions physiques, cognitives, émotionnelles et sociales des enfants de moins de trois ans.


Notre programme de télésanté aide les populations visées à surmonter les obstacles de la distance et du temps en vue d’améliorer l’accès et la qualité des services de santé dans certaines régions. Les solutions de télésanté permettent de rassembler des prestataires issus d’institutions différentes et d’offrir des soins coordonnés aux patients. Elles aident également les professionnels de la santé travaillant dans des établissements reculés à accéder à des programmes de perfectionnement professionnel continu et de formation.


Le Réseau Aga Khan de développement (AKDN) travaille avec des agences donatrices internationales, avec la participation active des communautés et en partenariat avec les départements de la santé de la région autonome du Haut-Badakhchan (GBAO) et des provinces de Rasht et de Khatlon.


Santé transfrontalière


L’objectif de notre projet de santé transfrontalière est d’améliorer la qualité des soins de santé au sein des communautés des deux côtés de la frontière entre l’Afghanistan et le Tadjikistan. Lancé en 2010, ce projet montre qu’il est possible de traiter des patients du Badakhchan afghan gravement malades dans les hôpitaux tadjiks, que les professionnels de la santé du Tadjikistan prodiguent des soins de santé en Afghanistan et que les décideurs politiques des deux pays fassent des visites d’études de l’autre côté de la frontière afin d’observer le fonctionnement d’autres systèmes de santé.


Le nombre croissant de patients qui traversent la frontière, les discussions de groupes et les entretiens approfondis avec les professionnels de la santé, les patients, les autorités frontalières et les décideurs politiques confirment que les soins de santé transfrontaliers sont possibles.


À Shidz, au Tadjikistan, des bénévoles sont formés par l’intermédiaire du Programme de soutien au développement des communautés des régions de montagne (MSDSP) à devenir des promoteurs de la santé communautaire afin qu’ils encouragent des pratiques hygiéniques saines et qu’ils contribuent à la distribution, entre autres, de contraceptifs, de compléments contenant des micronutriments et de solutions de réhydratation orale.

AKDN / Jean-Luc Ray

Promotion de la santé et de la diversification nutritionnelle

Nous aidons les enseignants et les élèves à intégrer les notions d’hygiène, d’assainissement et de nutrition dans leur programme, proposons des cours de cuisine au sein des écoles et organisons des initiatives de sensibilisation avec l’aide des comités scolaires.


Nous collaborons avec des professionnels de la santé au niveau primaire et plus de 1 600 promoteurs de la santé communautaire (CHP) afin d’améliorer la santé à l’échelle des communautés, et cherchons notamment à briser le cycle intergénérationnel de retard de croissance par la mise en place de programmes nutritionnels complets.


Nous avons créé l’Initiative de lutte contre le retard de croissance en Asie centrale (CASI), dont l’objectif est de réduire les taux de retard de croissance et de sous-nutrition dans 447 communautés reculées du Pakistan, du Tadjikistan et d’Afghanistan. Dans le cadre de ce programme, nous nous penchons particulièrement sur les 1 000 premiers jours de la vie des enfants que nous suivons. Nous surveillons leur croissance et leur apportons des services complets de développement de la petite enfance (ECD) jusqu’à leurs cinq ans.


Nous encourageons l’adoption de comportements sains et sensibilisons les femmes en âge de procréer et les adolescents sur les questions de nutrition et de santé sexuelle et reproductive. Nous garantissons l’accès à des services et à des équipements inclusifs et de qualité.


Nous intégrons nos interventions dans d’autres plateformes : nous améliorons la nutrition des mères par l’intermédiaire de programmes destinés à la petite enfance et améliorons les connaissances et les compétences des adolescents pour les aider à faire face aux changements sociaux et physiologiques qui les attendent lors du passage à l’âge adulte.


Le laboratoire du Centre médical Aga Khan de Khorog, au Tadjikistan.

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Services et systèmes de santé intégrés

Nous améliorons les systèmes de perfectionnement professionnel continu pour les praticiens en exercice afin de renforcer les capacités de réponse des systèmes de santé aux niveaux primaire et secondaire. Notre programme de renforcement de l’excellence clinique encourage l’adoption des meilleures pratiques cliniques et la mise en place de services de médecine familiale et facilite la réalisation d’audits cliniques afin de garantir l’adéquation des services proposés avec les protocoles décidés.


Nous fournissons des équipements médicaux de base aux établissements visés pour les aider à améliorer les services destinés aux mères, aux enfants et aux adolescents. L’objectif est de mettre à l’essai, avant mise en œuvre, des approches de télésanté, de santé mobile et d’autres solutions numériques inclusives et dédiées aux adolescents. Ce travail garantit l’accès à des services de santé et à des informations ad hoc.


Nous mettons en relation les établissements secondaires avec les établissements tertiaires nationaux et internationaux par l’intermédiaire de systèmes de téléconsultation et d’apprentissage en ligne. Les professionnels de la santé de ces structures ont ainsi accès à des informations sur les avancées médicales et peuvent solliciter un appui technique dans la gestion de cas complexes.


En parallèle, notre modèle communautaire et économique de financement de la santé favorise la mise en place d’une couverture santé universelle en mobilisant les ressources et les structures de gouvernance existantes et en minimisant autant que possible le recours à une assistance externe. Au total, 239 systèmes sont mis en place dans six districts et ont accumulé plus de 330,6 millions de dollars, garantissant à quelque 80 000 personnes de pouvoir immédiatement accéder à une aide financière en cas de situation d’urgence.


La Fondation Aga Khan travaille auprès des communautés et des jeunes afin de mobiliser et de soutenir les personnes influentes aux yeux de ces derniers et ainsi les aider à maximiser leur contribution en faveur de la santé et du bien-être des adolescents.

AKDN / Christopher Wilton-Steer

Santé et bien-être des adolescents

Nous travaillons auprès des communautés et des jeunes afin de mobiliser et de soutenir les personnes influentes aux yeux de ces derniers et ainsi les aider à maximiser leur contribution en faveur de la santé et du bien-être des adolescents. Nous nous employons notamment à améliorer l’accès des jeunes aux services essentiels et aux réseaux de soutien afin de faciliter leur passage de l’enfance à l’adolescence et à l’âge adulte.


Par l’intermédiaire d’un processus complet de conception centrée sur la personne, l’AKF met en œuvre une intervention pilote visant à améliorer la communication, la compréhension et la confiance entre les adolescents et les adultes. Ce projet vise en particulier à renforcer les connaissances et les capacités des intermédiaires compétents pour les aider à mieux soutenir les adolescents, à sensibiliser les communautés à l’importance de soutenir les adolescents et à transmettre à ces derniers les connaissances et les compétences qui leur permettront de faire face aux changements sociaux et physiologiques qui les attendent.


Ce nouveau système d’approvisionnement en eau construit avec le soutien de l’AKF est raccordé directement aux maisons de Ghorjwin, au Tadjikistan.

AKDN / Christopher Wilton-Steer

Approvisionnement en eau, assainissement et hygiène

La Fondation Aga Khan et les Services de santé Aga Khan travaillent auprès des communautés afin de leur garantir un accès à l’eau potable et à l’assainissement, mais aussi pour les aider à adopter des pratiques plus hygiéniques. Grâce à la construction de 176 systèmes d’approvisionnement en eau potable, 140 000 membres de communautés rurales ont désormais accès à l’eau potable, ce qui contribue à prévenir les maladies hydriques et à minimiser la tâche de la collecte de l’eau pour les femmes, les enfants et les adolescents. Nous avons construit 1 460 infrastructures sanitaires publiques et privées pour un total de 76 400 personnes.


Qurbonbi Ashurova vit à Kulob avec ses neuf enfants. Avant, elle avait pour habitude de parcourir de longues distances à pied jusqu’au fleuve Yakhsu pour récolter de l’eau, un trajet qui lui prenait près de deux heures.


L’hiver, nous faisions face à de nombreuses difficultés, et aller chercher de l’eau au fleuve devenait très compliqué. J’étais particulièrement inquiète pour la sécurité de mes jeunes enfants lors de ces périodes. Il leur arrivait de tomber malades et de prendre du retard à l’école. Pendant des années, nous avons cherché avec nos voisins des solutions à nos problèmes d’approvisionnement en eau.

Qurbonbi Ashurova