En Afrique, les femmes ne représentent que 28 % des médecins, tandis qu’elles constituent 65 % des postes infirmiers, qui sont moins bien rémunérés et moins bien reconnus.

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Quels sont les problèmes qui persistent à l’heure actuelle ?


Premièrement, tous les métiers des STEM ne sont pas égaux. Les femmes sont en effet sous-représentées dans les postes les plus rémunérés dans les secteurs de l’ingénierie, de la technologie et du numérique. Le problème est également présent au sein d’une même profession : en Afrique, les femmes ne représentent que 28 % des médecins, tandis qu’elles constituent 65 % des postes infirmiers, qui sont moins bien rémunérés et moins bien reconnus.


Deuxièmement, au sein de chaque profession, les hommes sont sur-représentés aux postes à responsabilités. En 2018, les femmes constituaient 33 % des chercheurs en sciences à l’échelle mondiale, mais elles n’étaient que 12 % à faire partie des membres des académies nationales des sciences, les entités décisionnaires dans le secteur, et encore moins dans les domaines à la tête de la révolution numérique. Cette distinction commence malheureusement tôt : il y a plus de femmes que d’hommes parmi les étudiants de premier cycle dans des secteurs tels que la santé et les sciences naturelles, mais la situation s’inverse au niveau doctorat.